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Ace Attorney : The Movie

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Eh bien voilà : J'ai visionné Ace Attorney le film, légalement, avec un beau DVD reçu d'Australie. Et rien que pour les sous-titres, je ne le regrette absolument pas : Parfaits, sans l'ombre d'une faute, ils respectent totalement la version anglaise des jeux, allant jusqu'à reprendre l'accent du Sud d'Eva Cozésouci. Je peux à présent parler du film en lui-même. Certains l'ont adoré. D'autres l'ont trouvé, n'ayons pas peur des mots, à chier. Quant à moi, je dirais que j'ai un avis beaucoup moins tranché. Le scénario montre un assez grand respect du jeu d'origine. 
Les quelques différences ne sont finalement pas si graves - La modification des circonstances du meurtre du père de Benjamin Hunter passe finalement beaucoup mieux que ce que je pensais, et la façon dont les affaires 1 et 3 ont été mises en scène au tout début du film dans un but de prologue est plutôt pas mal. Ce sont bien les affaires 2 et 4 qui sont au centre de l'intrigue, avec de très légères références à l'affaire 5 - Présence du Lutin Bleu et utilisation finalement bien amenée de la salle des preuves.



Les lignes de texte sont superbement respectueuses du jeu : En ne lisant que les sous-titres, le fan de la série ne pourra qu'adhérer. Le réalisateur a même réussi à retranscrire le gameplay en ayant recours à un artifice : Partant du postulat que l'histoire se déroule "dans un futur proche", il a ajouté au tribunal tout un système d'écrans virtuels de haute technologie, le genre de truc de science-fiction qui n'existe pas en vrai. Le résultat à l'écran est assez bizarre mais permet au moins une fidélité au support d'origine franchement troublante. Au delà de ça, une foultitude de détails me font dire "Ah ouais, quand même, il a eu du cran pour récupérer ça". Il a même repris le concept des confettis quand le client est déclaré non coupable !


Ça rigole pas.

Au pur niveau personnages, il y a eu des coupes pour ne conserver disons que l'essentiel. Malheureusement, deux personnages ont été lamentablement ratés au niveau du costume : Redd White et Yani Yogi. Le premier, un connard excentrique au costume rose, aux cheveux bleus, et aux doigts recouverts de bijoux, chef d'une entreprise dont le fond de commerce est basé sur le chantage, devient un mauvais journaliste à scandale, porte une tenue sombre et a de très moches cheveux longs et tout aussi sombres. En tant que témoin, lorsqu'il craque nerveusement, il sort d'on ne sait où un haut- parleur. N'importe quoi. En tant que fan d'Ace Attorney je vous le dis, c'est le pire personnage du film. Une loque inutile.

Comme ça m'a tellement choqué que je n'ai pas pensé à screener, j'ai trouvé un comparatif avec Google

 Le second est Yanni Yogi, qui est beaucoup moins délirant en tant qu'amnésique que dans le jeu, et qui en plus n'a pas sa fidèle moustache, mais bon, au final on s'y fait. Au moins il a toujours son bonnet et surtout il occupe toujours le même rôle.
Quant aux autres personnages, à vrai dire, j'ai plus de mal avec Dick Tektiv et Maya Fey. Le premier est joué par un acteur qui a l'air beaucoup trop jeune et pas assez épais physiquement, du coup ça ne passe pas. 

 Phoenix prouve que le cosplay peut tuer

Quant à Maya, elle porte une espèce de fourrure de renard tout simplement laide, qui ne lui va absolument pas, et qui en plus ne sort de nulle part. Au moins, on peut concevoir que Phoenix Wright porte une veste - Après tout quand tu joues aux jeux tu ne le vois pas réellement en dehors des phases de tribunal, donc pourquoi pas.
Pour le reste, les costumes sont globalement assez réussis. L'idée de mettre un public presque entièrement cosplayé avec des coupes de cheveux encore plus funkys que celles des personnages est complètement stupide, par contre.

Cela étant dit, je vais à présent revenir sur le point qui fâche : Le jeu d'acteur. Car le jeu d'acteur de ce film est tout simplement mythique, respectant à fond tous les clichés du mauvais sentai Jap. Quand un personnage dit un truc inattendu et pas drôle, pour le gag, TOUT LE MONDE TOMBE PAR TERRE. Quand un personnage dit un truc choquant, le public prend des poses effrayées et arrête littéralement de bouger, on dirait des statues comiques !
Phoenix, quand il mène l'enquête, a l'air d'un sale gosse qui ne sait pas ce qu'il fait. Au tribunal, on dirait à chaque instant qu'il est aux toilettes. Mais le meilleur personnage de ce film est sans conteste le Lutin Bleu, mes amis ! Il n'était pas présent dans les affaires 1 à 4 du premier jeu, mais il est si cool ! Il fallait le mettre dans le film ! Donc la mascotte de la police est là. À un moment c'est rigolo, sans spoiler plus que nécessaire, le Lutin costumé monte sur un truc assez haut perché, ensuite il en tombe pour le gag, mais genre de loin, quoi, c'est pas important pour la suite, et euh, je sais pas si c'était prévu par le réalisateur mais la tête du costume se détache et y a rien dans le costume O_O Sérieux, sans déconner, depuis que j'ai vu ça, j'ai une peur morbide à l'égard du Lutin Bleu.

 Hunter vient témoigner car le Lutin Bleu l'effraye

L'équipe a montré aux jeux un respect allant jusqu'aux plus petits détails. L'affaire 5 du premier volet ainsi que l'affaire 4 du second sont notamment évoquées, et parmi les remix utilisés, on notera un thème issu d'Apollo Justice. La bande sonore est par ailleurs très bien, en adéquation avec l'univers du film, et les multiples remix sont franchement agréables à écouter.

 Notre héros lit la liste des musiques du film

Que penser de ce film, au final ? L'aimer, ou ne pas l'aimer ? Honnêtement, pour se faire une opinion, il me semble vraiment important de prendre deux heures et de le regarder en entier. En fonction du ressenti de chacun, le bilan sera plus ou moins positif, plus ou moins mitigé. Le réalisateur n'a rien à se reprocher et n'a pas usurpé sa réputation dans le domaine de l'horreur - on ressent d'ailleurs cette influence lorsque Phoenix et Maya passent dans les locaux du loueur de barque, qui ont été rendus par le film particulièrement sombres - mais là il s'agit d'une comédie visant à adapter un jeu vidéo aux influences tout de même assez manga. L'idée même d'une telle adaptation était casse-gueule. Miike a fait son maximum et le résultat est là : Un film ni bon ni mauvais, qui plaira à n'en pas douter aux amateurs de cinéma nippon et aux fans de Phoenix Wright les plus exigeants. Que ceux qui recherchent une fidélité absolue à l'oeuvre d'origine passent néanmoins leur chemin, des choix ont été faits, quelques différences sont donc à noter, mais ces choix s'avèrent au final ingénieux. Sauf pour Redd White, véritable point noir du film, idée la plus stupide que le réalisateur ait je pense eu de sa carrière.

Je le remets pour le graver dans votre esprit

Dans tous les cas, à voir, légalement de préférence, soit quand des conventions le diffusent (oui, oui, c'est arrivé même en France), soit lorsqu'un DVD ou un BluRay sortira en France. Et si comme moi vous n'avez pas envie d'attendre et que l'anglais ne vous rebute pas, Madman vend une super édition Australienne, avec en bonus un making-of très sympa qui dure neuf minutes et le trailer du film ! Y a aussi un trailer pour un machin Australien, mais bon, whatever.
Bon visionnage !

Pendant ce temps, Trilogy HD est sorti sur iPhone et iPad, mais pour plus de détails je vous rappelle que je centralise toute l'actualité Ace Attorney sur ace-attorney.info.

Petit Computer

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En attendant Shantae, le meilleur jeu Game Boy Color jamais créé, qui sort dans seulement quatre jours sur l'eshop dans le monde entier (un achat obligé, c'est clair et net), il me restait quelques dollars virtuels à dépenser sur Nintendo 3DS, et bon, j'avais envie de les utiliser. Après moultes hésitations, j'ai fini par opter pour Petit Computer, un programme DSiWare qui n'est malheureusement pas disponible pour le public Européen. D'avance désolé, donc, c'est bien aux possesseurs de DSi et 3DS Américaines voire Japonaises que je m'adresse aujourd'hui, mais si un jour ce programme sort sur l'eshop Européen, vous pourrez venir voir ce billet sans aucun problème !

Pour résumer, Petit Computer donne pour 8 dollars un éditeur permettant de programmer soi-même n'importe quoi dans une version légèrement retouchée du langage de programmation Basic. Pour ma part je ne connais pas ce langage, alors qu'est-ce que je fais avec ce jeu sur ma 3DS ? C'est fort simple : Les programmes peuvent être partagés par le moyen de QR codes !

En permettant l'existence de ce programme, Nintendo a donc fait plus fort : Nintendo permet indirectement l'existence de jeux amateurs sur ses consoles, le genre de truc que tu ne pouvais voir sur DS qu'à condition d'acheter du matériel illégal. Mais là justement se retrouver avec un clone de Columns, de Space Invaders, de Démineurs ou même de Tetris ne pose plus aucun problème : Des gens les ont codé et personne n'entravera jamais l'existence de ce type de programme !

Il est malheureusement assez compliqué de s'y retrouver dans la montagne de possibilités de jeux. En fait, il y a tellement à dire que je ne sais pas vraiment par où commencer. Le côté programmation amatrice rend le tout franchement profond, prenant, tout ce que vous voulez, mais en tout cas une fois que l'on s'y plonge, on n'en ressort pas indemne. Attention cependant : Pour télécharger les programmes les plus complets, vous devrez parfois faire manger à votre console des dizaines et des dizaines de QR Codes - Les meilleurs programmes ne se dévoilent qu'aux plus méritants.

Au niveau programmation, pour ma part, j'ai voulu tester, j'ai réussi à faire un petit programme en Français assez sympa en me basant sur un programme préconstruit permettant de coder plus facilement des jeux d'aventure textuelle. Je renouvellerai peut-être l'expérience une autre fois, mais je regrette de ne pas pouvoir vraiment partager ce type de travail, puisque ça m'étonnerait qu'au final énormément de monde en France ait l'opportunité de découvrir ce beau logiciel.

Je vais donc déjà conclure ce petit billet (eh oui), sur des liens pratiques, qui vous permettront de vous y retrouver si un jour vous avez l'occasion de mettre la main sur ce soft très addictif pour peu que l'on sache s'en servir et quoi y trouver :

Quelques jeux proposés par le site officiel. Ils sont distribués sous la forme de texte à recopier, mais il suffit de les copier coller sur le logiciel PTC Utilities (téléchargeable ici) et de cliquer sur les options appropriées pour en faire des QR Codes parfaitement recevables par la console.
Le topic de partage du forum Nintendolife, une ressource surprenante de programmes
Quelques programmes (La plupart sont sur le wikia anglophone néanmoins)
Un blog anglophone qui vous donnera des liens vers quelques jeux en exemple ainsi qu'une bonne partie des liens que je vous ai donnés ici (ne cliquez SURTOUT PAS sur le lien "SomethingAwful", ça mène à une vidéo qui gueule très fort et qui est théoriquement destinée à vous faire payer des sous pour prendre un compte et accéder aux messages, j'ai rarement vu aussi mesquin)

C'est l'essentiel de ce que j'ai trouvé. Pour le reste, si d'autres communautés se sont penchées sur la question, il est certainement possible de les trouver via Google, mais je pense que les liens que j'ai mis ici donneront déjà beaucoup à réfléchir à ceux qui voudront éventuellement se lancer dans l'aventure - Pour peu qu'elle leur soit disponible.

Pour finir, un dernier point que j'apprécie : Franchement, c'est trop génial, en plus, ce truc contourne totalement le zonage ! On peut jouer aux programmes peu importent leur origine ! Et ça, sur 3DS, c'est un peu la classe totale.

Voilà, bref, je recommande Petit Computer.

Venez, je vous fais visiter Nassau (Bahamas) !

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Plutôt que de passer un week-end à faire des achats compulsifs à ne plus savoir qu'en faire, cette année, les économies de loisir ont servi à financer un voyage vers une destination chère à la base... Mais pour laquelle il y a moyen de trouver des prix surprenants en cherchant aux bons endroits.
Il faut dire que la réservation s'est faite en Janvier pour Juillet, ce qui laisse tout de même une bonne marge. Ce voyage vous sera donc relaté ici, car je ne pars pas en gros égoïste. Je pars muni d'un appareil photo waterproof et résistant aux chocs, histoire de vous montrer autre chose que ce que j'ai pu ramener de quatre jours passés à Halifax l'an passé.
Pour l'anecdote, à quelques jours du départ, j'ai reçu un coup de téléphone de la part de l'agence de voyage. Nouvelle funeste : L'hôtel qui avait été réservé a été privatisé, et toutes les réservations annulées ! On m'a alors proposé un hôtel de meilleure qualité, pour une poignée d'euros supplémentaires. J'ai accepté. Vingt minutes plus tard, on m'annonçait que l'hôtel avait été contacté et qu'il était entendu de ne pas me faire payer la différence !

Pour le voyage d'Halifax, j'étais parti de Nantes. C'est encore le cas, sauf que le vol est à 7h20. Donc il faudrait être là-bas avant 6 heures. Oh et bien sûr y a une heure de route entre les deux, sinon c'est pas du jeu.
C'est donc munis de bagages judicieusement choisis que nous entrons dans l'aéroport. Pour le voyage au Canada il y avait deux escales, dont une à Amsterdam. Cette fois, la première escale se fera à Madrid, marquant mon premier pas en Espagne - Pas qui ne durera guère que le temps de changer d'avion.
À l'aéroport en France, surprise ! Iberia, la compagnie aérienne Espagnole, qui nous emmène vers cette première étape, s'avère bien plus compétente que la compagnie qui nous avait emmené de France au Canada ! Les billets sont donnés directement à l'enregistrement des bagages, on nous confirme que certains papiers sont bel et bien en règle, et on nous dit avec un grand sourire que le bagage en soute nous attendra à notre destination finale, nous épargnant par la même les tracas traumatisants rencontrés à Toronto en Octobre.




Le petit avion Iberia/Air Nostrum qui, une fois passée la porte 42, nous emmène dès 7 heures 20 à Madrid, nous donne de superbes vues de haut de l'Espagne, malgré la grande proximité de l'aile. Cela n'empêchera pas d'apercevoir montagnes, éoliennes et autres bâtisses ibériques. Les hôtesses distribuent des denrées payantes et offrent des lingettes pour se laver les mains.
Excellent point, c'est la première fois qu'on m'offre une place si importante pour étaler mes jambes. J'en demeure stupéfait.
Et bien sûr le point le plus important : Ici, personne ne parle Néerlandais. Soulagement.

À l'aéroport de Madrid, le choc : Il est parfaitement désert. Pour le moment. Ayant fermement décidé d'atteindre un endroit un peu plus vivant, nous commençons l'exploration de l'aéroport le plus immonde qu'il m'ait été donné de voir.
C'est un *BIIIIIIP* de dédale. S'y retrouver dans cet aéroport = faire preuve d'une force surhumaine. Les premiers escalators ne font que descendre sans espoir de retour. Le seul escalier qui monte se monte à pieds. Trois étages. L'étage intéressant est à la base inaccessible, et le tout est si mal foutu qu'il aura finalement fallu demander pour comprendre qu'il n'y avait de salut que dans une sorte de métro à double sens absolument immonde. MAIS C'EST PAS FINI. Car à peine arrivés dans la zone un peu plus fréquentée, on constate avec effarement que notre avion est à une demie-heure d'ici. On y court, on reprend le métro dans l'autre sens parce que l'aéroport est si mal foutu que pour aller d'un point A à un point B, il faut d'abord faire le trajet en sens inverse. Pour ne rien arranger, les panneaux menant aux portes numérotées U (qui nous concernent) sont parfaitement introuvables. Jusqu'au moment où on demande, pour découvrir qu'il faut faire...

Marche arrière.

Associé à American Airlines, Iberia nous emmène finalement à la seconde escale. C'est le long vol au dessus de l'Atlantique. On vous offre des écouteurs, mais la qualité est absolument exécrable. Ils finiront vite dans une poubelle.

Globalement ce vol transatlantique Iberia avait un point fort et un point faible sur le vol KLM.
Le point fort : Pour de la bouffe d'avion, le repas est super correct et nourrit très bien !
Le point faible : Y a pas d'écran donc y a pas de films ou de jeu rigolo pour occuper la traversée.

Nous voilà donc temporairement à Miami, Floride, USA.


Horacio Caine m'excusera, mais il nous est interdit de sortir de l'aéroport. Nous ne bénéficions guère que de l'ESTA, qui permet de passer par des aéroports appartenant aux États-Unis, mais pas d'en sortir. La visite des lieux se bornera donc à l'aéroport. Une visite mouvementée cependant : L'avion longue distance avait du retard, et notre prochain vol était limite cinq minutes plus tard o_o

Heureusement, deux employées nous interceptent, nous donnent des tickets pour pouvoir éventuellement attraper un autre avion en cas de besoin, et nous raccourcissent un nombre ahurissant d'étapes ! On passe sur le sempiternel garde Américain qui vous pose des questions indiscrètes pour vérifier si vous ne seriez pas un terroriste (ça intimide un peu, si si je vous assure), on retrouve nos deux guides, et on court ! On court à perdre haleine dans une séquence digne d'un film ! J'en perds ma 3DS qu'un passant ramasse héroïquement ! Quel civisme, au passage. Nous voilà enfin devant la porte de notre vol par un miracle insoupçonné, et là... On apprend qu'il a un retard d'une heure. :]

O
W
N
E
D

Mais voyons le bon côté des choses : Un habitant de l'endroit où nous nous rendons se met spontanément à nous parler, c'est chaleureux, c'est incroyable, et en plus il nous abreuve littéralement de conseils. (Accessoirement il a vendu une maison à Sean Connery une fois)

Mais dans tout ça, où descendons-nous, vous demandez-vous fébriles ?

Eh bien, nous descendons à Nassau, capitale des Bahamas.


Voilà. J'ai ménagé le meilleur suspense dont j'étais capable (et l'exercice était absolument impossible dans la mesure où de toute façon vous le saviez depuis le début grâce au titre), en toute logique vous avez fait des yeux ronds. Eh oui, c'est sur cet archipel paradisiaque des Caraïbes, plus précisément sur l'île de New Providence, que nos pas nous conduisent. Ici, l'imprévu côtoie le luxe, et le raffinement se dispute avec l'Aventure. Une destination de choix pour ramener anecdotes croustillantes, photographies incroyables et souvenirs inoubliables.

Mais avant toute chose, direction notre nouvel hôtel... Si c'est possible ?!

Il n'a pas été possible à Miami d'échanger nos euros contre des dollars, et les banques de l'aéroport sont toutes fermées ! Un employé nous demande à quel hôtel on descend. On descend au Wyndham.

"Le Wyndham ? Super ! Je vais demander à un taxi de vous conduire et de vous attendre : Le Wyndham a un casino où vous pourrez changer un peu d'argent. Mais pas trop, c'est plus rentable dans une banque."

Il nous conduit aux taxis, qui sont apparemment toute une organisation. Quelques mots sont échangés, et un taximan avec un chapeau nous emmène voir un autre taximan.

"Hé, emmène les au Wyndham et ils te payeront avec un billet de 20 euros. Je m'en arrangerai."

 Si on oublie les taxis, les Bahamas c'est surtout le pays des limousines

Prise de possession de la chambre un peu difficile - Une carte bleue, des passeports et la compréhension de documents administratifs est requise, alors même que nous avons une quinzaine d'heures sans repos dans les jambes. Notez qu'il n'y a pas à se plaindre, dans la mesure où il n'y a pas eu de grande attente entre les avions.
On nous colle par ailleurs un bracelet waterproof donnant accès aux piscines de l'hôtel et de l'hôtel voisin, ainsi qu'à la plage privée de notre hôtel et à je ne sais quoi d'autre. Si jamais on ose retirer ce bracelet, qui me donnera tout le séjour la désagréable impression d'être une montre, on va passer un mauvais quart d'heure !


Ceci dit on a quand même faim et la nourriture dont nous aimerions nous sustenter n'est pas disponible à moins d'une heure 15 de marche ! Il n'y a pas non plus de bus car le service ne fonctionne plus passé 19 heures ! Je rencontre alors Sybrena Higgs, qui est conductrice de taxi, et elle m'emmène.

"C'est votre première fois ! Super ! Alors c'est l'heure du quizz ! Saurez-vous me donner le nom de la zone où vous logez ? Les initiales sont CB."

Héroïquement je me souviens qu'un Bahaméen m'avait auparavant conseillé, pour ce qui était des bus, d'utiliser les bus allant vers Cable Beach.

 Accessoirement c'était écrit à l'entrée, mais de nuit je n'y avais pas fait attention

"Correct" me dit-elle, "et savez-vous pourquoi ? Parce que cet endroit est le premier des Bahamas à avoir eu un câble téléphonique, au cours du 19ème siècle !"

La nourriture ramenée et consommée, il est plus que temps de dormir, afin d'être prêts à affronter une vraie journée à Nassau !

Le lendemain matin, nous testons le petit déjeuner offert par l'hôtel. En vrai il ne l'est pas vraiment, car il nous faut quand même, pour ce déjeuner d'une valeur de 15 dollars, en ajouter deux environ. C'est un petit déjeuner à l'anglaise, réhaussé par l'influence Bahaméenne, heureusement d'ailleurs. Aussi, pour ne plus se retrouver devant de l'omelette, des saucisses et des frites de bon matin, on privilégiera dès le lendemain le Starbucks de l'hôtel. Va en enfer, cuisine Britannique !

Première chose à faire en ce matin du 9 Juillet, trouver une banque. Les plus proches de l'hôtel refusent nettement d'échanger nos euros. "Allez au centre-ville, à la First Carribean Bank", nous dit-on.
Un coup de bus plus tard (et ici sachez-le, même les bus sont magnifiques, d'ailleurs ici tout est superbe y compris les bouches d'égout), et nous voilà arrivés au centre-ville de Nassau.



Le début de matinée a été difficile. On a loupé la première agence bancaire, et on a marché un temps pas possible pour en trouver une autre qui nous a dit qu'elle... Ne pouvait pas échanger en dollars bahaméens la somme que nous souhaitions convertir. J'ai fait convertir une petite partie de notre budget, mais du fait que la vie sur place est très chère, cela n'aurait été suffisant que pour deux jours. Hors de question ! Je m'étais résigné à échanger le reste au casino de l'hôtel, et là surprise : Une autre agence. J'entre, on me demande combien je souhaite échanger. Je tente le tout pour le tout et demande si je peux échanger la moitié de la somme que je voulais obtenir à l'origine. Hélas, ici on accepte moins. Et là, ce moment magique où les Bahamas te viennent en aide : "Mais je vais faire une exception pour vous."

C'est ainsi muni d'une quantité largement satisfaisante de dollars Bahaméens et Américains que nous pouvons continuer le périple. La monnaie Américaine est acceptée aux Bahamas, car un dollar des Bahamas vaut un dollar américain.

 Vous ne rêvez pas : Les Bahaméens ont bien les billets les plus beaux du monde. Et vous n'avez pas vu les pièces.

L'archipel a une solide réputation dans la cuisine d'un certain crustacé : Le conche. (Prononcez conque, sauf si vous trouvez funky de dire conche). Je nourris depuis quelque temps une certaine fascination pour ce coquillage, qui est une espèce en voie d'extinction, mais que les Bahaméens consomment en très grande quantité. Et s'il est malheureux de savoir que l'espèce est menacée, il n'y a rien de plus évident à faire une fois sur place que faire comme l'habitant : Acheter des coquilles de conche à cinq dollars l'unité et se nourrir du mollusque.


Le restaurant Conch Fritters propose à ce titre de délicieux beignets de conche frit - Mais j'apprendrai à mes dépens que quand on vous dit que les gens des îles mangent sacrément épicé, l'avertissement est à prendre au sérieux. Dernière fois que je commande des spécialités locales sans préciser au préalable que je ne désire pas d'épices svp.


Tout de suite après manger, c'est l'heure de faire le truc le plus important à faire dans une île paradisiaque : Direction la plage la plus proche !



Il aura malheureusement fallu que l'inconscience nous fasse oublier la crème solaire. Il aura aussi fallu que mes nouvelles lunettes de natation, qui avaient coûté une fortune car à ma vue, se pètent avant même leur première utilisation. Et il aura fallu que les cailloux soient extrêmement piquants. Mais Junkanoo Beach reste une plage paradisiaque, dont l'eau turquoise ne peut être prise en défaut, et, au moment de partir, une commerçante qui nous avait vendu de menus souvenirs nous offre deux colliers. Ce geste du coeur était vraiment très touchant.

Les mouettes locales sont agréables à voir (mais pas à entendre)

C'est au musée de la piraterie que nous avons fini la journée. Un musée de haute volée avec des animations mille fois mieux que toute l'attraction Pirates des Caraïbes de Disneyland. Il faut dire que les Bahamas sont en plein coeur des Caraïbes et que l'accent Bahaméen a un reste de piraterie dans son parler. Vous voyez, quand vous jouez à The Curse of Monkey Island ou que vous regardez nonchalamment la Malédiction du Black Pearl, vous n'êtes jamais très loin des Bahamas.



Une très bonne visite en tout cas, dont le point culminant est une interaction avec un intervenant déguisé en pirate, qui vous narre avec passion la façon dont un équipage pirate est en train de VOUS attaquer.
On finit par rentrer en taxi avec Sybrena (qui m'avait donné son numéro la veille), et, harassés par la douleur occasionnée par les coups de Soleil, on s'écroule.

À ce moment-là, on n'envisageait malheureusement pas de sortir de l'hôtel, car nous avions besoin de repos. Dommage, car il y a cette nuit-là deux évènements absolument uniques, deux fêtes dont les préparations battaient leur plein. La première de ces fêtes, à laquelle nous n'avons donc pas assisté, était le grand feu d'artifice tiré pour les 40 ans d'indépendance du pays.

La seconde était le Junkanoo.

Pour résumer, c'est une grande parade qui a lieu en principe dans la période de Noël, mais dont une petite portion est représentée en Juillet. Le truc c'est que Sybrena nous a dit que l'évènement avait lieu à 5 heures du matin.
Et là, le drame. On se réveille à 4 heures 30. VITE, AU JUNKANOO ! On descend à la réception de l'hôtel et un taxi nous conduit immédiatement, malgré les routes bloquées, au plus près de la fameuse parade, qui n'a pas encore commencé.


Accessoirement ça permet de prendre une belle photo de la ville de nuit

Alors je peux le dire : J'y étais. J'étais au Junkanoo des 40 ans.


Et le spectacle était loin d'être fini ! Vers 6 heures 30, la musique recommence. On se dirige vers elle et on arrive juste à temps pour une seconde parade, plus longue, plus belle ! Une sorte d'émeute éclate au beau milieu et se renouvelle vers la fin, mais heureusement le spectacle a quand même eu lieu jusqu'au bout. Et quel beau spectacle ! Un régal pour les yeux et les oreilles.


Comme prévu, retour à l'hôtel en bus et petit-déjeuner au Starbucks : Un délicieux et rafraichissant jus de mangue glacé.

Ensuite, la réception nous inscrit pour le lendemain à un stage de plongée !

On se pose dans la chambre deux/ trois heures, puis on retourne au centre-ville, afin de déjeuner au Fish Fry. C'est un gigantesque regroupement de restaurants, où la principale spécialité est... Le poisson grillé. Le restaurant où nous entrons est le Candie's.


Au menu : Une assiette de mérou local frit, pané, sans arêtes. C'est le poisson le plus consommé sur place et ça se comprend très bien : Il est délicieux. Pour accompagner cela, rien de mieux que le meilleur jus de fruit du monde : Un mélange mangue/ananas fait maison, encore plus glacé que le jus de mangue du matin.


Retour au centre-ville, pour acheter un maximum de souvenirs. Cela ne durera pas plus de trois heures, mais ces trois heures auront été incroyablement chargées ! La rue que nous avons déjà arpenté la veille recelait deux ruelles.



J'achète une jolie boîte et un très beau livre sur les pirates dans la première boutique, un homme y entre et échange quelques mots avec la vendeuse. Peu après, cette dernière me chuchote : "Vous pouvez rester jusqu'à ce qu'il soit parti ?" C'est ce que nous faisons et la vendeuse ajoute : "Il avait l'air d'être un voleur".

On continue dans la rue et on croise un officier de police dans son superbe uniforme blanc. Hélas il poursuit sa route. Je le suis dans l'espoir d'obtenir une photo, et là... Il se retourne. "Tu veux une photo ? Il suffisait de demander !"



Un autre vendeur, apparemment d'origine Américaine, me demande d'où je viens, et, surprise, reconnait le nom de ma ville et me parle même de la triste base que les Nazis y avaient construite au cours de la seconde guerre mondiale.

Notons aussi que le truc le plus facile à trouver si l'on part en quête de spécialités Bahaméennes, ce sont... Les sauces ultra pimentées. On est bien dans les tropiques.



Avant de rentrer sous un Soleil de plomb, on donne sa chance au Straw Market, un gigantesque bazar d'objets à la criée, seul endroit des Bahamas où il est possible de littéralement marchander. J'en fais l'expérience lorsqu'ayant refusé une casquette à 10$, la vendeuse m'en demande 8.

Le retour à l'hôtel s'effectue simplement en bus, et l'on y reste afin de pouvoir se reposer. De nouvelles aventures nous attendent le jour suivant, car le groupe Stuart Cove nous emmènera faire de la plongée !

Ayant convenu avec la réception de l'hôtel de partir de l'hôtel à 12h30, on mange au restaurant de l'hôtel, le West Bay St Eatery, un repas bien plus bourratif que ce qu'il semblait au premier abord. On aurait plutôt voulu tester l'autre restau de l'hôtel, le Black Angus Grille, hélas il était fermé, et ça n'enlève rien de la qualité du premier restaurant.

Le repas terminé, c'est le corps toujours aussi chancelant à cause de la négligence de l'avant-veille que l'on s'étale de la crème solaire, avant d'attendre le véhicule qui nous emmènera au lieu de plongée.

Il y a un petit bout de route avant d'arriver, mais ce n'est pas plus mal car cela permet d'admirer un peu plus les paysages des tropiques, qui se suivent mais ne se ressemblent jamais.

Enfin arrivés à Stuart Cove, on s'inscrit à la prestation de plongée pour débutants. Deux moniteurs dont un Italien (Andrea, qui nous parlera en Français pendant une bonne moitié du temps que nous passerons avec lui, et nous dira, non sans une certaine pointe d'humour, qu'on pouvait laisser nos affaires et qu'il les revendrait demain) nous expliquent les bases de la plongée, d'abord pour la théorie, ensuite pour la pratique dans une petite piscine.



Puis, nous montons dans un bateau qui nous emmène à toute vitesse dans une zone appelée Hollywood Bowl, qui porte ce nom parce que de nombreux réalisateurs y ont filmé des séquences pour des films très connus, incluant entre autres choses des James Bond.



Et voilà, nous n'avons pas loupé l'occasion de nager parmi les poissons tropicaux et les coraux. Une expérience incroyable et riche. Chacun devrait la vivre. Si vous trouvez que les Tropiques ça fait un peu loin quand même de votre petit coin en Europe, essayez plus près, il paraît qu'il y a de très beaux lieux de plongée du côté de la Corse.

Profitez bien, je me montre pas souvent


Quoi qu'il en soit, on achète une petite sélection de photos sous-marines de notre excursion (qui sont vendues à un prix improbablement prohibitif, mais bon, ce sont les Bahamas), et l'on repart à l'hôtel dans l'un des bus de Stuart Cove.



Au passage, les bus sont vraiment, vraiment plus agréables que dans n'importe quel pays. Ils sont plus petits que le bus Français ou Américain moyen et ont des chaises molles et très confortables. Rouler dans un bus Bahaméen est particulièrement plaisant, et Dieu sait que je hais devoir prendre les transports en commun en France.

Nous avions prévu pour les prochains jours de nous rendre à l'Atlantis, un gigantesque complexe qui propose notamment de nager avec les dauphins. Mais la réception de l'hôtel nous redirige vers une prestation identique et beaucoup moins chère... Que nous ferons finalement deux jours plus tard, car nous n'aurions vraiment pas pu autrement. Notons tout de même que l'Atlantis avait aussi pour lui un gigantesque parc aquatique, qui sera probablement pour un prochain voyage, car malheureusement nous n'aurons pas assez de temps pour nous y aventurer de toute façon.

Le lendemain matin, aussitôt après être passés par un bureau de poste, on se rend au zoo d'Ardastra, le zoo national des Bahamas. Une très belle expérience, car outre des animaux de la ferme (qu'il est rappelons-le peu commun de voir dans un archipel tropical, à un tel point que l'enclos des lapins est illustré par une photo de lapin retouchée avec une fourrure bleue o_o), il est aussi et surtout possible de voir le spectacle des flamands roses (qui sont les oiseaux nationaux de l'île et qui prennent littéralement la pose pour que vous les photographiiez), de voir un jaguar se montrer sous toutes les coutures, de croiser un paon qui fait la roue (Pas si facile à trouver néanmoins) et de faire connaissance avec quelques espèces locales très sympathiques à regarder, notamment le perroquet des Bahamas, dont j'ai beaucoup aimé le plumage.


Il m'aura laissé une moins forte impression que le jaguar mais n'en reste pas moins peu facilement oubliable. Je ne regretterai que le caïman, promis par le plan mais pas encore reçu par le parc. Notons tout de même que malgré sa taille très modeste, le zoo d'Ardastra vaut largement son pesant de cacahuètes.

 C'est aussi un très bon endroit pour voir des... Capybaras.

On pensait déjeuner sur place, mais le snack bar s'est révélé des plus inintéressants. Ayant téléphoné à Sybrena pour le retour, on lui demande si elle connait de bons restaurants en ville outre ceux que nous avons déjà expérimentés. Elle nous emmène finalement au Bahamean Kitchen, où nous goûtons à une nouvelle forme de conche : La salade de conche.
 

... Je vais être très honnête avec vous. J'ai du mal avec les fruits de mer. Je ne mange avec plaisir que les coquilles Saint-Jacques. Les autres coquillages, mollusques et crustacés, au mieux m'ont lassé, au pire ne peuvent même pas entrer dans ma bouche pour commencer.

Mais le conche mes amis. Déjà frit il était délicieux, mais en salade sans hot pepper (ouf), on atteint un niveau incroyable de qualité gustative ! Et ce n'était que l'entrée, qui laissa ensuite place à un poisson du jour à la vapeur et à une assiette de produits de la mer panés. Une explosion de saveurs à nulle autre pareil, qui nous ont permis de rentrer à l'hôtel l'estomac rempli et l'humeur joyeuse.

Le début d'après-midi allait se révéler très mouvementé. Quelques mois auparavant, en prévision du voyage, nous nous étions inscrits à un programme gratuit baptisé People To People. Ce programme permet en gros aux touristes de faire toutes sortes d'activités avec des Nassuviens volontaires. Une activité avait été convenue mais nous ne savions pas dans quelle circonstance nous pouvions y accéder. Connexion au wi-fi de l'hôtel pour vérifier la boîte mail et constater que... Nous avons raté d'une heure le véhicule sensé nous transporter.

Du coup on se retrouve tout penauds, comme cette tortue

L'évènement commence 30 minutes plus tard. À peine le temps pour attraper un taxi et arriver juste à l'heure. Le chauffeur nous emmène ainsi au coeur du palais du gouverneur, car c'est là qu'a lieu l'évènement auquel on nous a convié : La Tea Party des 40 ans d'indépendance. Et pour une tea party, c'était une tea party !

 Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il y avait du thé

C'est entourés d'enfants qui chantent que nous entrons dans la somptueuse salle où aura lieu l'évènement. Derniers arrivés, nous ne sommes tout de même pas en retard ! On nous sert un sympathique thé au citron, mais il faut presque immédiatement se lever, par respect pour l'hymne national des Bahamas. La dégustation reprend ensuite, avec des friandises salées et sucrées, tandis que l'animation par derrière ne montre aucun temps mort. Outre plusieurs petits quizz, il y aura une animation pendant laquelle deux personnes de chaque table viendront danser quelque peu sur scène, puis on nous présentera une sorte de défilé de mode des dernières créations d'un couturier local, l'ambiance étant assurée par une narratrice dont la voix, qui ressortait grâce aux musiciens derrière, me donnait la curieuse sensation d'avoir retrouvé la doubleuse de Lady Voodoo, personnage incontournable des Monkey Island. C'est ensuite l'ancien gouverneur qui s'est lancé dans un long discours, puis on est sortis sur le balcon assister à une grande parade, assez impressionnante, menée par une fanfare qui explosait littéralement les lieux par son spectacle.



Plutôt que d'emprunter la navette mise à notre disposition par le gouvernement, on est ensuite descendus en ville à pieds (c'était à deux pas), car nous n'avions pas tout à fait fini nos achats. Les magasins semblent avoir une tendance fâcheuse à fermer à partir de 17 heures, ce qui fait que nous avons un peu galéré à trouver ce dont nous avions besoin, mais quand enfin nous avons pu franchir la porte d'une boutique, une surprise de taille nous attendait, en la personne d'une famille Parisienne. Et comme si cela ne suffisait pas, à l'évocation de la Tea Party, ils nous disent qu'ils y étaient aussi mais n'avaient pas pris la navette parce qu'ils voulaient également passer par la ville avant de retourner à leur hôtel.

Comme convenu, le lendemain 7 heures, on se prépare et on va devant l'hôtel. Le bus arrive et nous emmène à Dolphin Encounters. Cela marque notre première entrée sur Paradise Island, île reliée à New Providence par ponts. Nous prenons ensuite un bateau qui nous emmène au lagon privé où attendent dauphins, lions de mer et personnel.



C'est à l'animation "Swim with dolphins" que l'on se rend. Une expérience très intéressante qui, après de brèves spécifications techniques, se découpe en trois parties. Dans un premier temps, on fait des bisous aux dauphins (haters gonna hate), ensuite on les nourrit un peu (mention spéciale aux mouettes racailles), on danse avec et tout (d'ailleurs Ronaldo l'animateur chante plutôt bien, que ce soit sur Gangnam Style ou sur... Minus et Cortex), et pour finir le truc qui vaut le coup d'avoir pris la formule complète plutôt que la formule "bisou kiss kiss ptdr", on t'invite à te mettre sur le ventre dans l'eau et à préparer tes pieds, pour que les dauphins te poussent joyeusement. Alors ça fait un peu mal aux pieds sur le coup, mais c'est vraiment une super expérience, et le titre "Nage avec les dauphins" prend alors tout son sens.


Avant de partir on rencontre une célébrité, une vraie, en la personne de Flipper (le seul, l'unique), mais ce voyou nage sous l'eau alors fail. Enfin au moins, achievement unlocked : Avoir vu Flipper le dauphin irl.



Le déjeuner se fait au Sheraton, hôtel voisin du Wyndham. C'est un restaurant-buffet de très bonne qualité, qui est plus versé dans la cuisine à l'Européenne. Le localiser aura été difficile, mais nous aura apporté un petit changement gastronomique plutôt bienvenu.


Repos à l'hôtel. C'est obligé. Je n'ai pas pu dormir la nuit précédente parce que les douleurs de mon dos étaient insupportables, et nous avons une activité prévue le soir-même... En théorie. En pratique nous n'irons finalement pas, mais ce sera à regret.

Pour résumer, pendant la tea party, une femme qui avait l'air de faire partie de la haute est venue nous aborder.

"Vous êtes Français ? Ça tombe bien, le consulat de France organise une petite fête, Samedi soir. À quel hôtel êtes-vous ? Wyndham ? Très bien ! La fête a lieu dans un club privé pas très loin. Une tenue correcte sera appréciée."

Il se trouvait que j'avais justement acheté par le hasard le plus total une tenue beaucoup plus chic que le T-shirt de base. Je suis allé m'acheter une cravate pour compléter (à 15$ c'est franchement donné), que le vendeur a eu la formidable amabilité de nouer pour moi, mais finalement elle ne me servira pas avant mon retour en France - Les organisateurs de la fête, qui devaient nous rappeler, n'ont pas donné signe de vie. Tant mieux, car la nuit suivante on entend leur fête jusque dans notre chambre... Je ne sais pas si on aurait été en forme le lendemain.

Le lendemain justement, un bus nous emmène à Fish Fry ! On avait prévu d'aller au Frankie's une fois sur place, mais un habitant nous avertit qu'il vaut mieux aller au Goldie's. De toute façon le Frankie's n'ouvre qu'une demie-heure plus tard, alors on se dit qu'on va peut-être aller au Oh Andros (recommandé par l'un des membres du personnel des dauphins la veille), mais finalement c'est au Da Fish Fry Twin Brothers que l'on se rend. En boissons : Un smoothie banane-mangue délicieux, et un Bahama Mama, cocktail emblématique de l'île avec du rhum et des fruits, qui s'avère incroyablement doux.



Concernant le repas, il y aura cette fois du homard frit et une autre variété de poisson : Du vivaneau local. Eh bien ce repas est franchement délicieux !




Un taxi nous emmène au centre-ville, car on a prévu de faire un tour de ville en calèche.
 Des calèches comme celle-là donc

Le chauffeur nous avertit que ce service ferme assez tôt, mais heureusement nous pouvons en bénéficier tout de même. La promenade est brève mais particulièrement agréable.


Revenus au point de départ de la calèche, on entre au hasard dans un hall situé derrière. Il s'agit d'une galerie avec de multiples boutiques, qui sont apparemment prévues pour être accessibles depuis un bateau. Dehors, on récupère un journal gratuit très probablement destiné aux touristes, avec de la publicité pour beaucoup de choses à faire et voir sur Nassau et Paradise Island.

Petite anecdote : Il y avait aussi, dehors, une sorte de drapeau que j'ai trouvé sympa, et qui disait ceci : "Tu veux une boisson énergétique ? Ici on n'en vend pas, car on est sur une île. Tu viens te reposer alors relax !"

Retour à l'hôtel donc, où le ménage... N'a pas été fait. Un lit trône majestueusement en dehors d'une chambre et une discussion très animée a lieu entre les femmes de ménage. Il s'est passé quelque chose, mais quoi ? Seule votre imagination débridée vous le dira.

On prend rapidement quelques affaires, on descend l'ascenseur, on ouvre la porte tout de suite après : Direction la plage de l'hôtel !



Et là, mais là, mais alors là les amis, c'est la totale. Après s'être reposés dans un hamac et avoir siroté un Bahama Mama dessus, on va à l'eau. La plage se révèle beaucoup plus agréable que Junkanoo Beach (qui était très bien mais avait un peu trop de cailloux), et, à très peu de profondeur, je trouve une étoile de mer !

Comme ça on ne pourra pas dire que le waterproof n'aura servi à rien

Ensuite, je plonge puis ramasse du sable. J'y trouve de petits coquillages exotiques !

Comme pour valider l'épisme de cette après-midi plage, avant de partir, je me demande : "Mais, dans le fond, comment ils font pour faire des ricochets ?", je ramasse une pierre plate, la lance un peu au hasard, et obtiens un ricochet !

Hélas, trois fois hélas, le séjour touche déjà à sa fin. On ne peut pas dire que nous ayons chômé, car toutes les activités possibles et imaginables ont été faites sans aucun regret !

À l'entrée de l'hôtel, je croise Sybrena. L'occasion est bonne, je lui demande de nous emmener à l'aéroport à 8 heures tapantes. Mon dernier gros billet Bahaméen sera pour elle, et les dollars Américains qu'elle me rendra serviront à... L'aéroport de Miami ! Woooouhou !


Nous allons à l'aéroport de Nassau avec Sybrena comme convenu. Elle nous raconte qu'elle a perdu son téléphone juste après m'avoir croisé la veille, donc si je ne lui avais pas demandé de nous prendre je n'aurais pas pu la contacter !

Adieux déchirants. On entre dans l'aéroport et on s'acquitte des formalités de douane. Nous avons plus de temps qu'à l'aller pour constater le fonctionnement de l'aéroport. Honnêtement, c'est jusqu'à présent le plus pratique que j'aie fréquenté ! J'en profite pour acheter le seul quotidien local, The Nassau Guardian. Enfin, on entre dans l'American Eagle, direction Miami. L'avion est l'occasion de boire du Minute Maid Cranberry, un parfum de Canada au dessus de l'eau turquoise ! Ça et une barre chocolatée "3 Musketeers" (du Mars adapté au public US en fait) achetée à Nassau ne sont pas de trop pour me faire oublier que ce vol en particulier est assez dur au niveau de la pression dans les oreilles.

L'aéroport de Miami est organisé en une seule ligne, ce qui le rend très facile à utiliser ! Dans une boutique, j'achète un distributeur de bonbons en métal en forme de borne d'arcade Pac-Man, et c'est bien, mais sinon il y a beaucoup de souvenirs Disney : Cela s'explique par la proximité de Disneyworld Floride.

Pour atteindre plus facilement l'endroit d'où décollera notre vol transatlantique, on prend tout de même le train de l'aéroport. Certes il est très facile de s'y retrouver, mais cela permet un raccourcissement des distances assez sympa quoi qu'il en soit, qui n'a rien à voir avec l'horrible train de l'aéroport de Madrid. On passe à côté des habituelles boutiques détaxées et d'un Pizza Hut, et l'on arrive finalement au hall d'où partira notre avion quelque temps plus tard.

L'attente est assez longue mais porte finalement ses fruits, car on finit par se retrouver dans la file pour le long vol. Tandis que les gens qui ont la priorité absolue commencent à embarquer, une alarme se déclenche ! Sinon rien à signaler.

En entrant dans l'avion, surprise intense : Il est équipé d'ÉCRANS TACTILES et tout ! Sauf que le mien arrête pas de bloquer n'importe comment et que de toute façon on va dormir. Lorsque l'on se réveille, il ne reste plus énormément de temps pour faire quoi que ce soit sur les écrans en question, donc whatever.

On s'y retrouve un peu mieux à Madrid qu'à l'aller, mais bon, ça reste toujours aussi chiant. Le nombre de portes qui se referment sur vous en sens unique est juste ahurissant. On se retrouve obligé de sortir de l'aéroport et de se faire refouiller, ce qui est très chiant, d'autant que contrairement à la fouille précédente, je dois prouver que le récipient que je transporte dans mon sac est bel et bien vide.

L'aéroport de Madrid, une autre vision de l'enfer.

C'est finalement après une attente insupportable, rallongée par un manque d'organisation chronique des employés de l'aéroport, que l'on finit par prendre l'avion qui nous ramènera au bercail.

Au revoir Nassau, tu nous manques déjà ! Que l'on aurait aimé y rester et y vivre...

 Et ça, c'est ce que je voyais tous les jours depuis mon balcon

Concernant les Miis, car il est évident que ma 3DS ne m'a pas vraiment quitté au cours du trajet, j'ai eu dans le premier long vol un Mii Espagnol, un Mii Belge (Pour une raison obscure la carte de la Belgique ne fait pas partie des cartes disponibles dans la 3DS, c'est un peu tristounet quand même), et un Mii du Texas !
Et puis dès le premier jour du voyage, un Mii Bahaméen. Pas de carte non plus (c'est plus compréhensible que pour la Belgique je trouve) mais quelle classe ! Le Mercredi, je croise un Mii du Mississipi. Il faudra ensuite attendre le retour pour croiser deux New-Yorkais à Miami. Il y avait également deux habitants d'Anguilla, une île des Caraïbes (aucune carte), et un Link venu tout droit du Colorado. Il y avait aussi deux gens qui jouaient ensemble à la 3DS à côté, et à qui j'ai demandé s'ils avaient des Miis, car ma console ne captait rien de leur part, et ils m'ont dit non. Misère.
Mais peu après j'ai croisé un Mii très exotique, en provenance de... France ! Ensuite, j'ai eu un Mii Américain de région non spécifiée, puis un Mii du Vénézuéla (pas de carte non plus) avant de croiser un nouveau joueur sans Mii, ce qui est un peu tristounet quand même je trouve.
Moi qui me demandais si j'aurais quand même un Mii de Floride, c'est finalement dans l'avion que le hasard m'en a amené un. Rien de plus à signaler, mais 15 Miis sur une semaine dans une destination touristique, c'est un bilan franchement très honorable. Et en plus j'ai eu un Mii venu de Lyon le lendemain du retour !

Concernant la télé de l'hôtel, elle captait la principale chaîne Bahaméenne, et un échantillon de programmes Américains. J'aurais vraiment apprécié capter Comedy Central, malheureusement les seules chaînes de cartoon pour ce séjour étaient Cartoon Network, Nickelodeon et Disney Channel.
Sur la première, outre les sempiternels Adventure Time et autres Regular Show entrecoupés de séries plus navrantes les unes que les autres, suivies à 23 heures par une transition ultra brutale sur Adult Swim, la partie mature de la chaîne, j'ai eu la surprise de me retrouver en face d'une succession de cartoons que la chaîne n'avait plus diffusé depuis des années.
Rien de spécial à dire sur Nickelodeon, en fait le seul moment où j'ai laissé tourner la chaîne, la fatigue a eu raison de mes forces et le son n'a fait que contribuer à m'endormir.

Pour ce qui est de Disney, j'ai été plus qu'agréablement surpris par le dessin animé Octonauts. C'est la première fois qu'un dessin animé éducatif m'apprend effectivement des choses, et il me semble que les scénaristes prennent beaucoup moins les enfants pour des cons que certaines séries similaires. En parlant de ça, la série vaguement éducative sur les pirates est sympa sans plus; j'aimerais comprendre pourquoi le capitaine Crochet prend au sérieux des gosses selon lesquels le piratage, c'est euh... Aider son prochain et attraper des pièces en or qui flottent dans l'air quand tu aides bien ton prochain Oo
Je déteste toujours autant la Maison de Mickey qui est absolument indigeste, mais je me dois de nuancer mon avis quelque peu en précisant que sur le seul point des chansons, je trouve la VO assez agréable.
Sur Disney Channel y a aussi surtout du Phineas & Ferb, ainsi qu'un nouveau cartoon de Mickey en 2D assez sympa. J'aime bien, aussi, les petites scènes de transition à base de personnages de longs-métrages Disney connus.

Enfin, un peu de random qui n'a pas forcément été évoqué dans ce qui a précédé :

-Aux Bahamas, on roule à gauche. Néanmoins, les véhicules peuvent aussi bien avoir leurs volants à droite qu'à gauche. C'est parce que les véhicules sont importés soit des USA, soit du Japon.
Notons que les plaques d'immatriculation, jaunes sur fond bleu (sauf pour le gouvernement qui sont rouges) sont vraiment très agréables à regarder.

-Dans ce pays, vous n'aurez jamais une seule taxe à payer. En revanche, les restaurants incluent dans leurs additions un encart "Gratuity". C'est le pourboire, ça fait partie du prix. Vous pouvez donc aisément donner de grosses sommes, on vous rendra la monnaie.

-Il est évident que dans un pays cher comme les Bahamas, où 80% de ce qui se vend est importé des USA, tout est excessivement onéreux. Du coup, tous les repas que je n'ai pas évoqué ont été achetés dans l'un des McDonald's locaux, plus précisément celui situé en centre-ville.

Le Bahaméen préfère le poulet ceci dit, rien qu'à Nassau, vous trouverez 12 KFC contre seulement 3 McDonald's. Il y a aussi des Burger King et j'ai aperçu un Wendy's à l'aéroport.

Véridique.

Concernant le McDonald's Nassuvien, il n'est pas franchement cher. Le menu moyen est le menu par défaut et porte le nom de Mc Combo. Tous les jours un burger différent est en promo.

Comme on pouvait s'y attendre, outre ce que l'on peut acheter aux USA, le McDonald's Bahaméen est à fond dans le poisson et le poulet. La consommation de légumes verts est encouragée : Avec votre burger vous pourrez choisir de prendre une salade plutôt que des frites, ce qui est franchement un très bon point, quand on sait le poids d'un Américain moyen. Pour le reste le seul défaut notable est que, comme sur la plupart des archipels lointains de la planète, les légumes sont plutôt fades, donc vous penserez bien à vous méfier des cornichons (et c'est qu'ils en mettent en grande quantité en plus).

Pour l'anecdote, une famille Américaine qui m'a vu à l'hôtel avec du McDonald's en mains m'a immédiatement demandé avec une joie presque palpable à combien de distance se trouvait le graal sacré. 15 minutes en véhicule, 1 heure à pieds, mais je ne pense pas les avoir découragés.

Au passage l'aéroport de Miami n'a de fast food qu'un Wendy's, et laissez-moi confirmer ici que le Wendy's à l'Américaine dégouline de gras et de quantité. De toute façon peu importe où vous irez en Amérique, vue la qualité déplorable de ce que l'on trouve rien qu'à l'aéroport de Miami (en particulier les dégueulasses et répugnantes de clichés simili nourritures françaises, qui n'ont d'hexagonal que le nom), je suis presque sûr que vous n'aurez jamais de repas convenable, à moins de payer le prix fort.

Enfin, l'aéroport de Madrid, tout aussi mal foutu qu'il soit, abritait tout de même un McDonald's, où nous avons eu un déjeuner, ce qui m'a permis de tester un burger qui n'existe pas en France, en l'occurrence le McRib. Je l'ai bien aimé. Point assez intéressant : Pour un menu similaire, on paye moins cher qu'en France.

Bilan du voyage :

-Manger du conche /CHECKED
-Ramener des coquilles de conche /CHECKED
-Fréquenter la haute société /CHECKED
-Boire du rhum /CHECKED
-Acheter des cigares /UNCHECKED
-Voir Flipper /CHECKED
-Aller à la plage /CHECKED
-Brûler /CHECKED
-Faire un tour en calèche /CHECKED
-Siroter un cocktail exotique à la plage /CHECKED
-Chopper des pays rare sur 3DS /CHECKED
-Faire du limbo / UNCHECKED

 Fin.

Requin, flotte et fantaisie

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Le hasard le plus total m'a amené à acheter la cent-cinquantième intégrale du journal de Spirou. Cette intégrale date de 1978, quelques années à vrai dire après la période où mon père achetait ses propres fascicules, mais bien avant tous ceux que j'ai pu me procurer en brocante. Bref, une période idéale : Aucun risque d'avoir un numéro en double ! Et quel bonheur de retrouver les grandes BD de l'époque. Dans cette intégrale 150, pas une ne manque à l'appel : Bobo part dans l'espace, Marc Lebut et son voisin prennent un Belge hippie en stop et chassent des ours, de nombreux tracas attendent Sam et ce pauvre Lampil, mais il y a aussi tous ces ténors encore actuels de la BD que sont Spirou (Kodo le Tyran en l'occurrence, mais il manque le début de cette belle pièce de Fournier), l'Agent 212, Boule et Bill ou encore le Scrameustache (dont le titre était encore Khéna, tout comme les aventures d'Iznogoud étaient à leurs origines les aventures du Calife Haroun El Poussah, et je ne dis pas ça parce que j'ai vu un Iznogoud originel en vente dans la même circonstance que mon intégrale).

Parmi toutes les bandes dessinées de l'époque, que pour ma part j'ai surtout connu en mini-récits offert par le magazine, il en était une en particulier qui sentait bon le Soleil, le sable chaud et les cocotiers : Le Flagada. Non, non, pas la reprise bizarre et très peu fidèle qui était en vente y a quelque temps, mais bien le seul, l'unique, le vrai.

Pour vous situer un peu, le Flagada est une sorte d'oiseau tout jaune muni d'une hélice. Il sait parler et se nourrit le plus souvent de pignoufs, une sorte de fruit qui pousse exclusivement sur l'île où il vit. La toute première aventure du Flagada voyait Alcide Citrix, explorateur, tenter de capturer la bête, mais au final il décide de s'installer purement et simplement sur l'île et de vivre de ses bienfaits. Requin, flotte et fantaisie est la cinquante-neuvième aventure du Flagada, et, comme d'ailleurs beaucoup de ses aventures que j'ai pu avoir entre les mains, raconte l'arrivée d'un étranger sur l'île, et les efforts déployés par Alcide et son compagnon rigolo pour faire décamper le méchant vilain pas beau.


Le truc vraiment énorme, qui m'a fait un plaisir monstre et a prouvé que j'ai eu raison de choisir cette intégrale plutôt qu'une autre, c'est que cette histoire était une histoire longue, à suivre, et qu'elle est présente dans le recueil intégralement, de sa première à sa dernière planche. Moi qui ai toujours voulu disposer de plus d'histoires du Flagada dans ma bibliothèque, je suis parfaitement comblé.

Dans cette histoire-là donc, un certain Lecrochu, milliardaire, débarque en prétendant posséder l'île. Il veut évidemment la raser pour construire un hôtel pour milliardaires à la place. Un notaire présent avec lui tempère néanmoins les choses en précisant que pour obtenir son héritage, l'homme doit atteindre l'île en nageant 100 kilomètres. Si quelqu'un désire contester, il peut faire la course avec lui. S'ensuit une course à laquelle prendra également part un certain requin, vieux et édenté. C'est drôle, c'est bien dessiné, et c'est tropical juste ce qu'il faut pour l'été.

Je prends Requin, flotte et fantaisie plus comme prétexte de vous faire découvrir la série en elle-même, car même s'il est de nos jours difficile de lire de vraies aventures du Flagada, c'était vraiment une très bonne BD, qui n'a franchement pas vieilli, et aurait tout-à-fait sa place même dans un journal de Spirou actuel - Au même titre d'ailleurs que Bobo, Homme du Phylactère et autres Ford T.
Si l'occasion se présente pour vous, n'hésitez pas à lire un Flagada, ce n'est pas le genre de série où vous avez besoin de connaître tous les tenants et aboutissants pour vous faire plaisir, au contraire, lire dans le désordre n'a rien de blasphématoire, et ce n'est pas plus mal tant il est vrai que cette série-là demeure, tant que Dupuis ne nous offre pas de beaux recueils d'intégrales, purement et simplement introuvable.
À noter tout de même qu'il n'est pas impossible, au détour d'Internet, de trouver un scan ou deux...


Pokémon : The Origin

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Coucou ! Vous ne vous attendiez pas à ce que je poste aujourd'hui, n'est-ce pas ? Si vous en doutiez, l'UTL n'aura jamais de fin, et tant pis s'il est en pause de temps en temps.

Ces temps-ci, les actualités Pokémon sont plutôt chargées, avec la sortie prochaine de Pokémon X et Y. Je n'y jouerai probablement pas, car l'actualité Ace Attorney est justement tout aussi chargée - En fait, mon premier vrai contact avec la sixième génération se fera probablement si le manga Pokémon Spécial y consacre un arc et si cet arc sort en dehors du Japon.

Par contre, Game Freak fait aux vrais fans de Pokémon un cadeau très précieux en publiant un dessin animé en quatre épisodes intitulé Pokémon : The Origin.



Et voilà : Les quatre épisodes sont sortis au Japon. L'international suivra en Novembre, mais soyons honnêtes : Qui a envie d'attendre un mois supplémentaire pour se taper des doublages forcément pourris par rapport à la VO ?
Donc oui, pour voir le jeu vidéo Pokémon véritablement retranscrit en anime, hors de question d'attendre, surtout quand les VOST se trouvent si facilement avec un peu de jugeotte.

Et mon avis est super positif ! Déjà un super point fort : Aucun Pikachu. L'insupportable souris jaune ne fera que deux apparitions dans le tout dernier épisode : Une de trois secondes pour la forme, et une plus longue... Pour faire de la pub pour l'autre série animée là, la moins bonne, celle avec Sacha.

Parlons peu, parlons bien. Au niveau graphismes, si on peut avoir un doute en regardant le trailer, le résultat final est sans conteste de toute beauté. Notons tout de même que si le jeu adapte "Pokémon Vert/Bleu/Rouge", il se permet d'inspirer ses graphismes des plus récents remakes, Vert-Feuille/Rouge-Feu et Heart-Gold/Soul-Silver.
Concernant les musiques, les responsables de ce formidable one-shot ont eu le très bon goût d'agrémenter le tout de musiques bien sûr issues des jeux, mais en orchestral. Je ne pense pas me tromper en affirmant que ce sont les meilleures musiques liées à l'univers des Pokémon que j'aie entendu jusque là.



Pour ce qui est du scénario, la réussite est évidente. Chaque épisode se concentre sur un ou deux points clés du jeu et la transition se fait avec des résumés. Tout est fait pour rappeler les jeux Game Boy, et le résultat est impeccable.
En gros, le premier épisode va de l'obtention du starter au combat contre Pierre, le second nous embarque pour Lavanville, avec une belle retranscription de l'histoire d'Osselait - Il est néanmoins regrettable que la tour, explorée de Red de nuit pour des raisons scénaristiques qui permettent d'ajouter un peu plus au côté flippe, ne présente quasiment aucun signe de vie si ce n'est le fameux fantôme et quelques Rocket en vadrouille, le troisième est entièrement dédié à Giovanni (et contrairement à cette bouse de Sacha qui n'est foutu d'affronter que Jessie et James, Red fait heureusement des combats épiques contre le big boss), et le quatrième, comme on devait s'y attendre, est l'occasion de vous en mettre plein la vue avec des combats toujours plus dynamiques.

Ce dernier épisode est aussi l'occasion d'une scène pour laquelle je me suis pas mal inquiété, mais qui finalement passe très bien et n'est pas gênante en soi.

Après "Raikou, la légende du Tonnerre", voilà donc une deuxième production animée Pokémon de bien meilleure qualité que l'épisode lambda. Et là, on nous offre vraiment du très lourd. À voir, revoir et conseiller à tout le monde, car la qualité est bien là, et cette bouffée de fraîcheur est réellement bienvenue.

The Starship Damrey

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Guild01 et Guild02 sont deux compilations de petits jeux sorties sur 3DS au Japon. Ces deux compilations sont éditées par Level-5, et la plupart des jeux de ces compils sont parus séparément sur l'eshop pour le monde entier.
Il se trouve que j'ai joué à deux de ces jeux, à savoir Liberation Maiden (issu de Guild01), et The Starship Damrey (issu quant à lui de Guild02). Les deux jeux ont chacun une durée de vie oscillant entre 2 et 4 heures pour un prix de 8 euros, ce qui peut éventuellement être considéré comme trop juste, mais bon, en dehors de Gunman Clive, superbe exception qui confirme la règle, aucun bon jeu 3DS n'est bon marché. Aujourd'hui, c'est de toute façon de The Starship Damrey que je viens vous parler.


Avant tout, quelques mots sur Liberation Maiden tout de même :
Ce jeu vous place aux commandes d'un mécha qui doit détruire tous ses ennemis dans des environnements 3D. Au niveau graphismes, le jeu est, il faut l'avouer, de toute beauté, et est une bonne première approche si l'on désire tester ingame la 3D de profondeur de la console. Au niveau gameplay, rien à redire, c'est à la fois agréable et jouissif - J'ai d'ailleurs repensé au Macross que j'avais acheté lorsque j'avais acquis ma PSP il y a plusieurs années.


Le seul véritable écueil du jeu, outre sa faible durée de vie (mais à la limite on y rejoue, il reste sympa), c'est qu'il est extrêmement kikoojap cliché. Sinon, il reste agréable. 

Par ailleurs, du fait de son appartenance à Guild01, sa présence sur une 3DS apporte un petit complément bienvenu au jeu dont je vais vous parler à présent : The Starship Damrey.

The Starship Damrey est souvent présenté comme étant un survival horror. Que l'on se comprenne bien, cette prétention est résolument exagérée. Il s'agit d'un jeu d'aventure dont la trame, de type science-fiction spatiale, est placée dans un background très légèrement angoissant, avec deux ou trois séquences bien placées pour vous faire sursauter, et voilà. 



Concrètement, vous incarnez un personnage amnésique qui se réveille dans un caisson de cryogénisation fermé de l'extérieur. Pour réussir à l'ouvrir, vous devez dans un premier temps redémarrer l'ordinateur de bord inclus dans le caisson, ce qui vous permettra par la suite de prendre le contrôle d'un robot en vue à la première personne. La façon de le piloter, volontairement contraignante, ne serait pas un grand problème si le jeu ne vous demandait pas d'entrée de laisser le son à fond dans un but d'immersion. L'idée est bonne, mais le son des roues se révèle malheureusement assez pénible à supporter, même si l'on finit par s'y faire.



Le robot est équipé d'une pince. Cette pince vous permettra d'attraper un objet à la fois, pour l'amener d'un point A à un point B. La principale difficulté consistera surtout à trouver le point B. Une seconde quête vous demande d'exterminer une vingtaine de bactéries de l'espace, planquées dans des coins très chiants.

Étrangement, quand j'ai cherché des informations sur ce jeu, j'ai trouvé autant de 17/20 que de 6. Tandis que certains crient au génie, éblouis par le scénario et la façon dont il est mis en scène, d'autres se plaignent de la faible durée de vie du soft par rapport à son prix, de sa maniabilité assez limitée, de l'absence totale de rejouabilité une fois le jeu terminé à 100%, j'en passe et des meilleures.
Concernant le rapport entre la durée du jeu et son prix, honnêtement, il faut s'y faire : Sur l'eshop, en dehors de Gunman Clive (achetez-le si vous avez 2 euros de côté, ça coûte pas bien cher et c'est un très bon investissement) et des jeux de la console virtuelle, tout est vraiment très cher. Je ne vois pas le problème, à une époque des jeux bien plus courts étaient vendus bien plus chers, donc pour ma part le prix n'est pas un critère sur lequel râler. Quant à la durée de vie du jeu, je ne comprends vraiment pas les gens qui se plaignent qu'on y passe deux heures. Pour ma part, j'y ai passé - selon la console - trois heures trente bien pesées. Toutes "faciles" qu'elles soient, les énigmes donnent quand même des occasions de réfléchir. Se plaindre du faible nombre de maps est aussi très hypocrite, la zone de jeu est largement suffisante - En fait même avec le plan du vaisseau à disposition d'entrée de jeu, il n'est pas toujours évident de savoir où aller. Mention spéciale à l'énigme consistant à placer des liquides précis dans un certain récipient, tellement bien planqué qu'il m'a fallu recourir à une solution du jeu pour savoir où il se trouvait.

Par ailleurs s'il est vrai que le jeu est très court, l'aventure reste tout de même plutôt intense, et les quelques textes que l'on peut débloquer après avoir terminé le jeu sont une raison supplémentaire d'y revenir, d'en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de l'univers futuriste de cette aventure.



Mais le meilleur moment du jeu n'est certainement pas sa première énigme (contrairement à ce que disent unanimes tous les tests du jeu que j'ai pu lire, et je dois tout de même leur donner raison sur le fait que cette première énigme est le moment de gameplay le plus intéressant du jeu entier). Le meilleur moment du jeu pour moi est et restera la scène précédant le générique de fin, qui fait culminer en quelques secondes toute la tension que pouvait receler le jeu. Si certains blasés diront que cette scène finale était prévisible, sachez que pour ma part j'en demeure encore bluffé. L'explication finale livrée après le générique de fin ne gâche rien et parvient à tout rationnaliser sans trop de souci, mais j'aurais honnêtement préféré que cette explication soit donnée en dehors de ce générique, dans un menu à part, pour conserver encore quelque peu le gros mindfuck que forme la séquence finale.

The Starship Damrey est un OVNI, un titre à tester pour les plus curieux, mais il faut le prendre comme il est : Un jeu de science-fiction très court, pas exempt de défauts, mais dont l'ambiance, la scène d'intro et la scène finale justifient à eux seuls d'y accorder une soirée. Évitez juste les écouteurs, on vous invite chaleureusement à laisser le son (et je dois le concéder, C'EST important), mais le bruit du robot risque juste de vous vriller les tympans.

Dual Destinies

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Phoenix Wright : Ace Attorney : Dual Destinies aura fait couler beaucoup d'encre et occasionné bien des nuits blanches. Les actualités concernant ce jeu allaient de coups de théâtre en coups de théâtre, une gigantesque affaire IRL. À la barre des accusés et de la défense : Capcom. À la fois juges et procureurs, les joueurs.
Mais au final, quel est le verdict ?

Avant d'entamer cette critique, il me semble pertinent de recommander aux plus pressés d'acheter directement le jeu et de s'y plonger au plus vite. Vous n'aurez pas de regret. Si vous avez un doute, voici trois arguments :
-Il y a une démo jouable, dont le texte diffère du jeu complet.
-Le jeu fait tout pour que vous puissiez y jouer même si vous n'avez touché à aucun autre volet de la série.
-Et surtout : Un jeu de cette qualité à ce prix-là, c'est un pur et simple miracle !


Je ne pense pas avoir besoin de présenter la série Ace Attorney aux lecteurs de ce blog - Il y a toute une catégorie dédiée au sujet, et après tout c'est moi qui suis à l'origine du seul site francophone encore non-abandonné sur le sujet -, donc entrons directement dans le vif du sujet : Tel qu'il est, que vaut le jeu dans sa version Anglaise, seule version disponible outre l'inévitable VO ?



Tout d'abord, parlons graphismes.
L'arrivée de la licence sur 3DS est une raison suffisante pour une rénovation en profondeur : Adieu à la 2D, sauf dans les cas d'images fixes et de cinématiques ! Le jeu utilise le même moteur que les Layton sur 3DS (réutilisation du moteur de Professor Layton VS Ace Attorney, qui reprenait déjà le moteur de Layton 5 et 6), mais le maîtrise beaucoup mieux. Chez Capcom on ne se moque pas du public : Tous les lieux sans exception sont modélisés en 3D, et il en va de même pour les personnages, qui sont maintenant réalisés dans une cel-shading de luxe, à en faire pâlir The Wind Waker HD. Non seulement ça, mais les phases de procès démontrent de façon magistrale que l'utilisation de modèles 3D n'est pas vaine en soi : Si les personnages ne se déplacent pas spécialement, c'est par contre largement le cas de la caméra, qui donne aux procès une dynamique visuelle inégalable. Trouver que la 3D ne se justifie pas, étant donné le résultat, serait faire preuve de beaucoup de mauvaise foi.

Ou être un gros Boulay.

Concernant la musique, c'est le point sur lequel il y a le moins à dire : Comme à chacune de ses prestations, Noriyuki Iwadare transcende littéralement le jeu. Les musiques sont totalement épiques et les anciens thèmes sont refaits d'une façon orchestrale tout à fait sidérante. Il faut l'entendre pour le croire.
La durée de vie quant à elle est largement suffisante. Sans compter l'affaire 6, triste DLC payant pas encore disponible à l'achat, vous en aurez pour une bonne trentaine d'heures de jeu avant de voir le bout du tunnel.

Il me semble important d'aborder le gameplay. D'aucuns ont souvent reproché aux divers jeux de la licence de ne pas énormément se renouveler - mais bon, on est dans un visual novel, ce n'est pas non plus un genre propice à de la folle action -, cette fois il y a largement de quoi faire plaisir aux plus récalcitrants.
Je vais commencer par la fonction la moins intéressante : La consultation. Si vous faîtes un nombre conséquent d'erreurs, il devient possible de faire appel à votre assistant (justifiant ainsi son salaire et rendant le principe de duo beaucoup plus intéressant qu'à l'époque de Maya Fey), qui vous indiquera tout bonnement quelle portion du témoignage doit être attaquée. En soi, on pourrait attaquer cette fonctionnalité, lui reprocher d'être de la pure et simple casualisation. Cela dit, cette fonctionnalité ne s'affiche pas avant que vous ne vous retrouviez dans le rouge, et rien n'empêche de purement et simplement l'ignorer pour plus de réflexion.
Grosse nouveauté, classique dans les visuals novels mais pas pour les Ace Attorney, il est ENFIN possible de relire les textes passés grâce à un historique de lecture. On se souviendra tous de l'extrême frustration de ne pas avoir le temps de lire les dialogues d'Eïchouette, et on se souviendra tous de la frustration encore pire d'avoir levé les yeux de l'écran un instant juste au moment d'un texte qui se passe tout seul. Cette fois, plus de souci, la frustration n'a plus de raison d'être : Vous pouvez rembobiner les textes jusqu'à un certain point.
En parlant de bonne nouvelle textuelle, la passe rapide avec le bouton B est disponible d'entrée de jeu. Les insupportables textes d'intro de type "Jeudi 8 Novembre - 16 heures - Salle d'audience N°3" ne sont donc plus un épouvantable fardeau pour le joueur. (Croyez-moi, quand je joue à Trilogy HD, ces textes en particulier me plombent assez rapidement)


Deux grandes innovations viennent alléger les phases d'enquête. La première est une sorte de memento qui vous rappelera, si vous bloquez, d'aller à tel endroit, de parler à telle personne ou de faire telle ou telle autre chose. La seconde, plus intéressante, est qu'il est dorénavant possible d'accéder à volonté à tous les lieux déjà débloqués de l'affaire - Autrement dit, vous n'avez pas besoin, pour aller dans l'aile ouest d'un manoir, de faire un éprouvant trajet passant par l'entrée, le couloir et la salle de bains.
Les phases d'enquête sont aussi l'occasion de revoir les familiers verrous psyché de Phoenix Wright, ainsi que les tics nerveux qu'Apollo Justice est capable de percevoir. Jusqu'à preuve du contraire (j'attends toujours l'affaire 6 où l'on incarne Phoenix pour le déterminer), ces deux mécanismes du gameplay ne font finalement qu'un retour assez anecdotique : Si je ne me trompe pas, le jeu n'offrira pas plus de quatre ou cinq tics nerveux, et encore moins de verrous-psyché.

C'est dans les procès qu'intervient la feature la plus intéressante du titre : Athena Cykes, notre nouvelle avocate, a été conçue comme une pro de la psychologie, et elle s'aide pour cela d'un petit ordinateur futuriste, qui lui permet de sonder les émotions des témoins. Vous vous retrouverez alors en face de quatre icônes représentant des émotions basiques. Ces icônes s'allument ou s'éteignent en fonction de l'émotion ressentie. Widget (l'ordinateur) gère aussi l'intensité des émotions, et il vous appartiendra de trouver ce qui fait contradiction avec le témoignage. Contrairement à ce que les pires trolls pourraient penser en assistant au premier contre-interrogatoire de ce type, le gameplay avec Widget est une pure réussite. Bien sûr, on ne perd pas de crédibilité auprès du juge si on échoue, mais enfin, dans le fond, est-ce que vous voulez vraiment connaître la frustration de l'échec en lisant un... Visual novel ?
D'ailleurs à ce titre, si vous perdez, le jeu ne vous renvoie plus à l'écran titre. Il vous propose soit ce renvoi, soit de reprendre à l'emplacement où vous avez perdu, avec votre barre de crédibilité remplie. On pourrait trouver ce système injuste car trop permissif, pour ma part je dirais que de toute façon les jeux précédents de la série donnaient déjà un contrôle assez important de la sauvegarde et que ce point est en fait un grand bien fait à la série. Pour ma part, avant, je n'osais pas présenter de preuve sans sauvegarder au préalable, et si ça ne fonctionnait pas, la peur du Game Over m'amenait à résetter le jeu pour recommencer, alors cela est vraiment, vraiment bienvenu.

Le moment le plus jouissif du procès, outre le breakdown final du coupable (et chaque breakdown est ici encore plus travaillé qu'à l'accoutumée, mais on devait s'y attendre, étant donnés les importants changements du jeu en général), s'appelle la "Revisualisation". Votre avocat, complètement acculé, entre dans une phase de réflexion ultradynamique, qui a des petits airs de Logique d'Ace Attorney Investigations. Cette phase, qui n'intervient hélas pas systématiquement, ajoute à l'adrénaline déjà bien présente.

Notons enfin que l'écran d'accueil du jeu vous permet de commencer une partie à partir de n'importe quelle portion d'une affaire, ce qui est absolument parfait si l'on désire simplement revoir une scène ou essayer de trouver quelque chose qu'on aurait loupé, comme par exemple le running-gag de l'échelle et de l'escabeau, qui se porte toujours aussi bien après tant d'années.

Enfin, le scénario. Si vous avez vu les trailers, vous connaissez vaguement les circonstances des trois premières affaires - une bombe, des monstres, une école -, mais les histoires en elles-mêmes n'en restent pas moins très bien écrites, et les personnages que vous serez amenés à croiser au cours de votre aventure ont autant de verve que les protagonistes des jeux précédents de la série. Ai-je mentionné le fait que les références aux-dits jeux sont à la fois assez nombreuses et peu gênantes ?

Mais comme souvent dans un bon jeu d'enquête, c'est dans sa dernière partie que Dual Destinies brille le plus. On reprochera peut-être aux affaires 4 et 5 d'être plutôt courtes, mais au final, la façon dont elles sont écrites rend plutôt enclin à trouver leur longueur correcte. Le climax est atteint lorsque contre toute attente, l'evil mastermind est dévoilé de la façon la plus épique qui soit. Et à ce moment-là on ne peut que crier au génie.
Du reste, l'affaire 5 a un léger parfum rappelant l'époustouflant final de Justice For All - Pensez donc, dans la longue liste de points communs, il y a même un game over alternatif si vous perdez à partir d'un certain point, même s'il reste moins marquant que celui de Phoenix Wright 2.
Cela dit, le jeu a son identité propre et reste unique dans l'histoire de la série. Dual Destinies est une expérience à part entière, et il ne fait aucun doute que la sixième affaire ne rajoutera qu'une couche au plaisir de jouer dans la peau de Phoenix, Apollo et Athena.

 On revoit aussi des têtes connues.

Malheureusement, le jeu n'est pas exempt de défauts, qui, s'ils n'entachent pas le bon déroulement, auraient pu être évitables.
En vrac, on regrettera un léger manque de continuité avec Apollo Justice (Il faudrait bien pourtant que Phoenix se décide à dire à Apollo [SPOILER] qu'il est le frère de sa fille adoptive [/SPOILER], et ç'aurait été bien que le système de jury introduit à la fin des évènements d'Apollo Justice bénéficie au moins d'une mention même partielle), trop d'implications Japonaises pour une série qui à la base était tout de même assez occidentalisée (hé, toute l'affaire 2 parle de yôkai, j'admire d'ailleurs le tour de force des traducteurs d'avoir trouvé un prétexte pour maintenir le jeu dans les environs de Los Angeles), plein de petits détails que seul un gros fan de la série pourrait remarquer, et surtout : L'examination des scènes de crime. Les trailers vantaient une 3D incroyable, finalement, s'il faut lui reconnaître un charme certain, cette 3D apporte beaucoup moins dans ces scènes que dans les scènes de procès.
Mais surtout, il est impossible d'examiner d'autres lieux que les scènes de crime ! C'est dommage ! Ce type de gameplay, s'il n'était pas forcément essentiel, ajoutait beaucoup d'humour, et surtout de contextualisation à la série. On appréciait notamment de savoir ce qu'il advenait de la plante de bureau de Phoenix d'un jeu à l'autre, à présent il est purement et simplement impossible de l'observer pour commencer. Notons aussi que la facilitation de l'examination des scènes de crime, si elle est bienvenue, rend incontournables beaucoup de texte, là où les précédents jeux de la série n'offraient leurs moments les plus comiques qu'aux joueurs les plus méritants.
D'autres petits défauts ponctuent le jeu, (par exemple, il n'est possible en tout et pour tout d'examiner que deux preuves en 3D de tout le jeu) et s'ils ne sont pas significativement gênants, on peut tout de même légitimement se demander ce que ça aurait été si l'ensemble avait été écrit par Shu Takumi, créateur d'origine de la série.

Cependant ces écueils restent très mineurs. Le jeu vous offre la possibilité d'incarner trois avocats et rend sa splendeur à la fois au rôle d'assistant, et au personnage d'Apollo Justice. Ce dernier, qui n'avait pas réussi à s'imposer lors du titre de la série qui lui était consacré, parvient enfin à se hisser au même rang que le grand Phoenix Wright, et a enfin un background digne de ce nom; car il est vrai qu'en dehors du fait que son mentor était un fieffé filou, on ne savait rien du personnage.
Le fait d'incarner trois personnages le temps de cinq affaires pouvait sembler très bancal, mais il n'en est rien : Les rôles respectifs de Phoenix Wright, Apollo Justice et Athena Cykes sont parfaitement équilibrés, et pour ma part je n'ai pas trouvé qu'on ne jouait pas assez avec l'un ou l'autre. On n'incarne Athena que le temps d'une affaire, certes, mais en contrepartie elle est présente en quasipermanence sur le terrain, là où Apollo Justice et Phoenix Wright ont tous deux un rôle aussi équilibré l'un que l'autre. Le retour des verrous-psyché et autres tics nerveux se fait de façon assez naturelle, même si j'ai trouvé assez navrant le fait que Phoenix explique le principe de son magatama à la première personne venue pour justifier le tutoriel. Ce point-là en particulier avait été beaucoup mieux traité dans l'affaire finale d'Apollo Justice.
Ai-je mentionné les cinématiques ? Fournies par le studio Bones (Eureka Seven, Soul Eater, Star Driver...), elles s'intègrent parfaitement dans le jeu et lui donnent un cachet supplémentaire, qu'on aurait peut-être d'ailleurs bien aimé retrouver dans les opus spécifiquement conçus pour la DS.

Les défauts restants du jeu sont des défauts marketing : Les plus anglophobes regretteront amèrement le choix de ne pas traduire le jeu au-delà de la langue Anglaise (cela dit la localisation a été très bien menée), et les fans les plus acharnés regretteront encore plus le fait que le jeu ne soit disponible qu'au format dématérialisé, sur l'eshop, là où les Japonais avaient eu droit comme souvent à un gros collector avec le jeu en boîte et une grosse statue de Phoenix Wright en bonus.
On regrettera encore que Capcom soit si friand des DLC. L'affaire 6, située chronologiquement quelques mois après l'affaire 2, n'est pas incluse par défaut dans le jeu, et il faut encore attendre sa parution pour... L'acheter séparément. Ai-je mentionné les DLC de... Costumes ? L'idée est louable en tant que DLC gratuit, mais à partir du 7 Novembre, il vous faudra ajouter 99 centimes aux 25 euros (prix très attractif ceci dit) que vous aura déjà coûté le jeu. Et puis il y a le fameux mode "quizz", qui restera une exclusivité du Japon. Pire que London Life, le RPG de Professeur Layton et l'Appel du Spectre, qui n'avait réussi à franchir que les frontières de l'Amérique.

 Du reste, pouvoir jouer en Classic Phoenix Wright, c'est quand même sacrément classe

Je pense avoir fait le tour. Vous aimez la série des Ace Attorney ? Dual Destinies n'est définitivement pas un jeu que vous voudriez manquer. Les écrivains d'Ace Attorney Investigations ont bonifié leur talent avec le temps, et ça ne m'étonnerait même pas, si on leur confiait un jour le destin d'un éventuel Ace Attorney 6, qu'ils offrent ce jour-là aux joueurs les scénarios les plus brillants de la 3DS, sur toute la vie de la console.

New York, 2075

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Dans une ruelle sordide, on entrevoit un rayon de lumière duquel sort, littéralement, un prince du moyen-âge. Il se réveille pour constater qu'un brigand masqué n'a pas mis bien longtemps à vouloir mettre la situation à profit, mais c'est ce moment que choisit une brigade de robots pour se lancer à la poursuite du prince !
Il se réfugie chez un détective privé qui décide de lui faire confiance et de l'aider dans sa quête : Libérer sa princesse d'un envoûtement qui la maintient endormie. L'ennemie du prince, dans un schéma strictement manichéen, est une sorcière qui, avec l'aide de Satan, se maintient en vie pour l'éternité en envoûtant des jeunes filles depuis des siècles. En 2075 elle gouverne le monde et y impose sa tyrannie sous le nom de Reine Noire. Pour libérer sa promise et défaire son ennemie, le prince devra trouver un moyen de retourner à son époque afin d'y récupérer un livre de prophétie retraçant toute sa destinée. Bien entendu cela ne se passera pas sans encombre : La Reine Noire le suivra et récupèrera aussi le livre.

L'unique DVD qui ne contient hélas que les six premiers épisodes décrit la série dont je vous parle aujourd'hui comme un mélange entre la Belle au Bois Dormant et Blade Runner. Je ne connais pas Blade Runner mais je suppose que la comparaison est exacte. Les aspects "moyen-âge" et "science-fiction" sont tous deux très bien travaillés, et pour une fois on ne prend pas les enfants pour des cons, quand un personnage meurt, il meurt et c'est violent.

Ne vous arrêtez pas à l'animation qui peut sembler pauvre : Argaï : La Prophétie est l'une des plus grandes perles méconnues de l'animation Française. Chaque ligne du scénario est réfléchie pour tirer au maximum profit du plot, chaque personnage est inoubliable. Quelqu'un qui a déjà vu un épisode de la série saura instantanément qui sont Oscar Lampoule et son assistant Barnabé. Cette série contient à peu près tout ce qu'il faut pour en faire, près de 15 ans plus tard, un grand classique - quel dommage que les seuls uploadeurs de la série sur Internet soient des Polonais, ou autre nationalité à la langue incompréhensible par le commun des mortels.



Sur les six premiers épisodes en tout cas, le scénario est mené tambour battant, sans aucun temps mort. Vous vous souviendrez probablement de ma critique de Digimon, où j'avais dit de cette série qu'elle était très bien mais qu'il ne fallait louper aucun épisode sous peine de ne plus rien comprendre ? Là ce n'est pas tout à fait vrai, car les résumés sont très efficaces, mais voir les épisodes dans l'ordre est quand même un plus indéniable.



Bon, on a le scénario qui roxxe, les textes qui sont en général super bien écrits, l'animation qui essaye de faire des économies partout où elle peut (mais reste efficace), le style graphique qui n'en reste pas moins agréable, qu'en est-il de la bande sonore ?

Eh bien... La bande sonore est super. Les doubleurs - dont certains assez connus, ce qui est normal, tant le milieu du doublage en France est peu fréquenté - donnent tout ce qu'ils ont, et les musiques sont tout simplement extraordinaires, que ce soit pour les génériques de début et de fin ou pour le dessin animé en lui-même.



Maintenant, vous vous dîtes "ouais mais y a forcément une embrouille". Vous êtes gêné par le fait que les personnages soient des animaux ? Bah, faut pas. Chaque animal a été choisi minutieusement en fonction de la personnalité du personnage, résultat on se prend au jeu sans aucun problème. Se compliquer la vie à mettre une sorte de dromadaire parmi les protagonistes ce n'est quand même pas rien. Et le gorille de la boîte de nuit de l'épisode 1... Est un gorille. Parfait.
Vous restez de marbre face à l'animation peut-être ? C'est le seul défaut de ce dessin animé, et il est compréhensible, une équipe d'animation fait avec ses moyens. En fait le truc vraiment incroyable, c'est ce qu'ils ont réussi à accomplir, au final; et même si à terme on a une histoire un peu bateau où le gentil prince doit combattre les forces du mal et sauver sa belle endormie, c'est par ses textes, comme je le disais auparavant, qu'Argaï parvient à convaincre, au même titre que l'extraordinaire adaptation Italo-Japonaise de Blanche-Neige.

En fait, la seule embrouille, je vous en ai déjà parlé. C'est véritablement le fait qu'aucun épisode au-delà du sixième ne soit disponible de nos jours en Français, alors que c'est pourtant d'origine une série française ! Dommage !

Au final, Argaï reste une valeur sûre, qui convaincra aussi bien les férus de science-fiction que les amateurs de contes fantastiques, aussi bien les amoureux du moyen-âge que les fans d'histoires spatiales, et bien sûr... Y a du voyage dans le temps. Beaucoup.

Il en reste pour le moment deux exemplaires sur Amazon, je vous mets donc le lien au cas où. Ne vous fiez pas à la couverture, elle ne rend que difficilement hommage à cette belle série.



Alerte aux Martiens !

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S'il vous arrive de lire ce que je poste ici, alors vous savez très certainement toute l'estime que je porte au jeu Lucky Luke sur Game Boy Color. Et pour cause : Entre graphismes agréables, musiques sympatoches, respect de l'oeuvre originale et gameplay somme toute équilibré (si l'on oublie l'avant-dernier niveau, chef-d'oeuvre de cruauté, et le dernier pour sa longueur assez étouffante), c'est probablement le jeu le plus soigné d'Infogrames toutes consoles confondues.

Alors que je faisais le tour de ce que j'avais comme cartouches Game Boy et Game Boy Color à ma disposition, quelque chose m'a frappé : J'ai toujours possédé "Looney Tunes : Alerte aux Martiens", mais je n'ai jamais réussi à aller plus loin que, allez, le tout début du jeu. Il y avait une raison à cela, qui est qu'il faut admettre que certaines énigmes sont absolument atroces. J'ai enfin fini le jeu, avec l'aide prècieuse d'Internet pour tous les moments où je bloquais. Me regardez pas comme ça, qui aurait pu se douter que dans la mission qu'il reste à faire une fois le mode principal terminé, pour la toute première fois du jeu apparaîtraient des ennemis uniquement butables par le personnage qu'on a le moins tendance à jouer (Qui joue Elmer, sérieusement ?), et que ces ennemis seraient les premiers personnages du jeu entier à actuellement laisser des clés derrière eux une fois battus ? (Notez bien d'ailleurs que si vous souhaitez jouer à ce jeu je viens probablement de vous éviter une recherche fastidieuse)
Eh bien quasiment dès le début du jeu vous pourrez vous retrouver bloqué par une énigme de cet acabit.


Cela étant posé, voici les deux raisons qui font de ce titre l'un des meilleurs Infogrames aux côtés de Lucky Luke :
-Les Game Over ne sont pas pénalisants. À chaque mort, vous respawnerez pas très loin du lieu de votre mort. Tout ce que vous aurez fait aura bien été validé par le jeu. Votre jauge de vie sera remplie. Ai-je mentionné que vous ne serez pas restreint par un nombre limité de vies ?
-Le jeu permet de sauvegarder, au contraire de bons nombres de jeux Infogrames qui reposaient sur de pénibles systèmes de mots de passe. 

Alors maintenant, Alerte aux Martiens, de quoi ça parle ?
C'est le premier jeu d'une série qui en aura finalement duré deux (sa suite étant "La Revanche des Martiens", que je ne dirais pas non à tester d'ailleurs), et comme son nom l'indique ce jeu se situe dans l'univers des Looney Tunes. Marvin le martien décide de détruire la Terre, mais con comme il est, égare, éparpillés en morceau, le téléporteur qui devait servir à amener sa bombe.


Concernant l'écriture, il faut admettre que le jeu respecte parfaitement l'univers duquel il puise ses références. L'humour des cartoons est retranscrit plutôt fidèlement, et le jeu se permet à plusieurs reprises de briser le quatrième mur, à des occasions pour le moins cocasses.
En revanche, il ne faut pas s'attendre à beaucoup de logique, et il n'y aura notamment absolument aucune justification quant à la scène où l'on contrôle Charlie le Coq, qui rejoindra immédiatement la fine équipe de Bugs Bunny sans aucune raison. Le jeu essaye de caser un maximum de personnages et de références et, fort heureusement, s'en tire avec les honneurs de ce côté-là.

Côté gameplay, on a un peu l'impression d'un Zelda en mode super facile, mélangé à du Pokémon dans l'univers des Looney Tunes, avec forcément la patte graphique et sonore reconnaissable d'Infogrames. Curieusement, le mélange prend : En tant que Bugs Bunny, vous allez être amené à recruter une dizaine de personnages (il y en a en fait quatorze voire plus à contrôler, mais figurez-vous que pour tous les avoir se connecter à la partie d'un ami est indispensable), qui ont chacun une particularité. On passera cependant le plus clair de son temps avec Bugs. Occasionnellement Daffy Duck permettra de nager. Personnage très important pour le gameplay, Hazel la sorcière vous permettra de survoler des zones autrement inaccessibles. Elmer Fudd, le premier personnage que l'on débloque, ne trouvera de véritable utilité qu'une fois le mode principal du jeu terminé. Les autres personnages seront surtout mis en valeur lors de phases de gameplay dédiées : Ainsi, vous serez amené par le jeu à contrôler Titi, Sylvestre, Charlie le Coq et Mot l'extraterrestre, non pas parce que vous l'aurez décidé mais parce que le jeu l'aura voulu. La partie dédiée à Mot est d'ailleurs d'un pénible incroyable. Je déteste quand Infogrames s'essaye à l'infiltration, ils font vraiment le maximum pour nous amener à crier. Encore une fois, heureusement qu'il est possible en quasipermanence de sauvegarder et que le Game Over est en fait plus bénéfique qu'autre chose dans certains cas !

Au cours de l'aventure vous rencontrerez de nombreux boss, plus ou moins retors. Parfois vous croiserez juste un toon égaré qui voudra venir avec vous. Cela vous donnera soit un personnage jouable, soit, plus souvent, un portrait de toon qui s'ajoutera à une gallerie. 
Une fois le jeu terminé, vous seront attribués quelques toons supplémentaires dans la gallerie. Pas tous. Pour les débloquer, il vous faudra un ami, ou peut-être un action replay. Je me renseignerai là-dessus tiens. Car une fois les portraits débloqués, le jeu vous propose non pas une mais bien huit quêtes supplémentaires ! Et si la première est offerte par le jeu, les autres nécessitent bel et bien une connexion. Je me suis souvent demandé si Infogrames s'était dit "On aura le même succès que Pokémon" ? Parce que autant, Pokémon c'était légitime de tout miser sur la connexion, autant là, avec toutes ses qualités, "Alerte aux Martiens" n'est au final qu'un jeu Infogrames. Et vu comment s'organise la gallerie, il ne faut pas qu'un pote pour le finir ce jeu. Il faut soit plusieurs potes, soit un pote qui a fait plusieurs parties et a débloqué des personnages différents.
À noter cependant : Il est aussi possible de récupérer les portraits manquants en connectant le jeu à sa suite, "La Revanche des Martiens".

Mais ne boudons pas notre plaisir : Même avec sept missions en moins, le jeu a une durée de vie tout bonnement incroyable, et j'estime qu'une ludothèque Game Boy Color digne de ce nom doit tout simplement contenir ce jeu. Bien entendu les quelques énigmes tirées par les cheveux en amèneront plus d'un à consulter régulièrement Internet, mais dans l'ensemble il n'en reste pas moins un très bon soft, qui allie à son scénario un peu foufou une durée de vie plus que correcte, un gameplay très agréable et des graphismes somme toute sympatoches. Quant à la musique, si elle se révèle assez répétitive, elle a tout de même ses mérites.

Sur ce, j'ai un Action Replay à retrouver et un Internet à fouiller à la recherche des missions secrètes !

Tout est super génial !

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En matière de cinématographie, 2013 a été une année particulièrement vide en ce qui me concerne. Il y a bien eu Chimpanzés en début d'année et Frozen à la toute fin, mais entre les deux, rien. Le néant. Chimpanzés était un excellent Disney Nature, comme on aimerait en voir plus souvent. La Reine des Neiges n'avait de commun avec le conte que le titre Français, mais c'était un très beau film avec une belle histoire bien rythmée, des personnages attachants et des chansons cools.

Pour 2014 j'ai l'espoir d'aller au cinéma plus souvent. Je suis allé voir Le Vent se Lève (en VOST par hasard), le dernier (?) Miyazaki. Un très beau film, même si lorsqu'on n'est pas capable de se remettre dans un contexte des années 30, on peut passer totalement à côté de son intérêt et crier comme un babouin sur des personnages qui fument (et qui n'ont de toute façon pas conscience des ravages du tabac, mais passons). C'est surtout un récit très dynamique, vaguement biographique mais quelque peu versé dans la fiction romanesque, et l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Vraiment, allez le voir si vous en avez l'occasion.

Toujours en 2014, il va y avoir le prochain Amazing Spider-Man, dans lequel j'espère voir une ou deux morts tragiques (oui j'suis comme ça), et il ne fait aucun doute que l'année en cours a d'autres cordes à son arc, même si je ne me suis pas vraiment informé sur les autres films à venir.
Par contre quand je suis allé voir Frozen, qu'est-ce que je vois juste avant le film ?

ÇA.


Non stop attendez. Un film Lego AU CINÉMA ? Avec un scénario qui semble dépoter, une musique qui envoie du pâté et une animation au top ? Un film fait par les gens qui ont fait la tempête de boulettes géantes, en plus ?

D:

Enfin bref ! En voyant cette bande-annonce pour "La Grande Lego Aventure" (oui en principe c'est "La Grande Aventure Lego", mais vu comment est positionné le logo c'est quand même mieux comme ça), je n'avais qu'une envie, me précipiter, payer ma place 37 euros et crier "C'EST SUPER GÉNIAL", tel Emmet, l'ouvrier du bâtiment improbablement héros de ce superbe film.



Mais sinon ça parle d'une vile crapule, Lord Business, qui est le chef du monde Lego, et décide de "détruire le monde tel que nous le connaissons", tout un programme. Mais ! Un vioque appelé Vitruvius (quel beau nom, et en plus c'est le Roi de Haïroule qui le double) lance une prophétie à propos de "l'avènement du Spécial", un être encore plus spécial et intéressant que tous les autres, qui utilisera une "Pièce de résistance" pour empêcher le drame de se dérouler.

Il se passe un truc grave là !

Le Spécial, c'est euh... Emmet. Emmet est sympa. C'est un ouvrier du bâtiment. Et c'est à peu près tout : Il est fait du même moule que tous les autres ouvriers du bâtiment en Lego de son monde. Et il n'a rien d'exceptionnel. En fait il est même un peu bêta. Alors quand une figurine trop dark et qui se fait appeler Cool-Tag débarque et le sauve d'une mort certaine, forcément beaucoup de destins sont amenés à changer.

VAISSEAU SPATIAL

Et en fait la bande-annonce n'a pas menti. Une heure quarante de BONHEUR. Ce film est vraiment super génial ! Il met de bonne humeur du matin jusqu'au soir !
Au niveau visuel déjà, l'animation est au top. La façon dont les briques de Lego ont été intégrées pour façonner l'intégralité de l'environnement est d'ailleurs particulièrement ingénieuse.
Concernant la bande-son, les musiques sont super géniales, et les doubleurs sont tous parfaits !
Enfin, pour ce qui est du scénario et de sa mise en scène, c'est vraiment rondement mené. Bien sûr qu'au final vous aurez vu un peu moins de deux heures de pub pour Lego, mais osef, ça vous aura fait rire et surtout, ce film est juste parfait de bout en bout. Personnages, situations, texte, tout est merveilleusement bien écrit, et le final ne fait qu'ajouter en qualité tant il est grandiose. Ah oui, y a quelques memes Internet aussi, mais rien de méchant. Et des répliques cultes. Beaucoup. Une suite est prévue pour 2017, je serai vieux mais j'irai la voir.

Vous êtes encore là ? Mais mais, mais foncez au cinéma, y a pas de temps à perdre ! Bonne séance !

[Visual novel] DanganRonpa : Trigger Happy Havoc

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Essayez ne serait-ce que d'imaginer un croisement entre Ace Attorney, Zero Escape, Battle Royale et Persona. Ouep, je parle bien de DanganRonpa. Un jeu franchement innovant et qui tombait à point nommé, puisque, au cas où vous ne le sauriez pas encore, j'ai remporté une PS Vita par tirage au sort !

Mais DanganRonpa n'est pas qu'un jeu PS Vita, c'est aussi un jeu PSP et un anime, alors n'hésitez pas à rester jusqu'au bout pour que je puisse vous expliquer tout le bien que je pense de cette oeuvre !

DanganRonpa : Trigger Happy Havoc, est le remake Vita d'un premier jeu paru au Japon, jeu qui a connu une suite, Super DanganRonpa 2. A l'origine, les deux jeux avaient été combinés en un seul remake, mais comme l'industrie du jeu vidéo est maléfique, pour la sortie internationale, le remake a été redivisé en deux afin de nous permettre de payer encore plus cher inutilement.

Peu importe. Aujourd'hui je vais plutôt vous parler de ce premier opus Vita (et pour info, la version PSP a également été traduite par les fans, donc si vous n'avez pas de Vita mais plutôt une PSP hackée vous savez quoi faire).



Dans la mesure où il s'agit d'un visual novel, la première chose à faire est évidemment de résumer le plot.
Vous incarnez Makoto Naegi, un étudiant totalement banal qui a été choisi par tirage au sort pour intégrer Hope's Peak Academy, une université d'élite où chaque étudiant est le crack ultime d'un domaine de spécialité. Ainsi, vous serez amené à côtoyer le joueur de base-ball ultime, la pop-star ultime, la programmeuse informatique ultime, la nageuse athlétique ultime, l'héritier de famille ultime, et d'autres beaucoup plus décalés, comme le créateur de fanfics ultime ou encore le voyant ultime. Dans la mesure où vous avez été tiré au sort, vous êtes l'étudiant chanceux ultime.

Seulement au moment de poser les pieds dans l'académie, vous vous évanouissez pour une raison ou pour une autre et vous vous réveillez dans une salle de classe, dont toutes les fenêtres ont été remplacées par des plaques de métal. Un peu hagard, vous en sortez et retournez à l'entrée de l'académie, dont la porte principale a été barricadée et remplacée par une imposante porte en métal protégée par de grosses armes à feu. Charmant.
Vous rencontrez quatorze autres étudiants, qui sont donc tous ultimes quelque part, puis vous vous dirigez vers le gymnase où on vous a demandé de venir. Et là, le fun commence.

Monokuma, un ours robotique à deux faces, fait son apparition et vous annonce la bonne nouvelle ! Vous allez passer le reste de votre vie dans cette académie, pour toujours !! Oh mais si vous voulez vraiment en sortir il existe une solution. Vous devez tuer quelqu'un sans vous faire prendre. Si vous parvenez à atteindre cet objectif, alors vous pourrez sortir de l'académie, tandis que tous les autres étudiants seront tout bonnement exécutés. C'est beau la solidarité estudiantine.

Cela ne suffit néanmoins pas à vous convaincre de vous entretuer, alors Monokuma va commencer à vous donner des motifs pour vous encourager à vous laisser aller au massacre, qui ne tardera effectivement pas à se produire. Et une fois le corps découvert, vous savez ce qu'il se passe ? Il se passe un procès d'école, rien de moins.

En dehors des phases purement textuelles, le jeu a concrètement trois types de phases de gameplay. Pendant les temps libres, il vous incombera de vous sociabiliser avec les personnages. Cela est entièrement facultatif, mais accepter cette phase de jeu vous donnera droit à des avantages plus qu'appréciables pour les procès. Il n'est malheureusement pas possible de compléter en une seule fois toutes les phases de sociabilisation, ce qui vous forcera une fois le jeu terminé à refaire et rerefaire des chapitres si vous voulez tout débloquer, ce qui peut vite devenir un peu pénible.

Il y a le gameplay d'investigation, où vous devrez bien entendu enquêter sur les meurtres. A noter que pendant les phases de temps libre et d'investigation, vous serez libre d'explorer l'école en vue FPS, et ça c'est juste la classe.



Et puis il y a le gros morceau : Les phases de procès.



Comme ce sont des procès, tout le monde est là "olol Ace Attorney", non stop. Les phases de procès de DanganRonpa sont à Ace Attorney ce que Sonic est à Mario. On ne peut juste pas les comparer, car dans le cas de DR, on se retrouve face à des procès ultranerveux, chronométrés, où l'intégralité du gameplay se base sur le fait de tirer des balles de revolver représentant vos preuves aux bons endroits aux bons moments - D'où le titre, qui signifie littéralement Refutation Bullet.

Les procès en eux-mêmes sont divisés en quatre phases qui s'alternent en fonction des besoins.
Pendant le débat non-stop, chaque protagoniste encore en vie aura l'opportunité de donner son avis sur l'affaire, y compris parfois vous-même, mais ces débats sont condamnés à tourner en rond si vous ne trouvez pas une contradiction parmi les mots qui s'affichent à l'écran. Il faudra alors tirer la bonne preuve sur la bonne séquence de mots surlignés pour déclencher la suite de l'affaire. Malheureusement, la difficulté du jeu est croissante, et au bout d'un moment les mots surlignés seront recouverts par des mots en rose qu'il vous faudra éventuellement éliminer au préalable.

Le mieux pour illustrer, c'est encore un avant-après

Le hangman gambit est sans l'ombre d'un doute la phase la moins intéressante de tout le jeu. On aurait vraiment pu s'en passer. Vous arrivez à un point du procès où vous allez devoir trouver un mot-clé, et pour cela, vous allez devoir... Compléter un mot.



Bon concrètement, prenons n'importe quel mot, par exemple admettons que vous devriez trouver que l'arme du crime est une pendule.
En bas de l'écran s'affichera ceci : "P??D?L?", et vous devrez tirer sur les bonnes lettres apparaissant à l'écran pour compléter le mot. Sachant que, comme pour beaucoup de visuals novels ces derniers temps, le jeu n'est pas traduit au-delà de l'anglais, bonne chance. D'ailleurs j'ai assez ragé quand l'un des mots à trouver s'est révélé être un verbe, alors que jusque-là il n'y en avait eu aucun autre.

Le bullet time est hautement plus intéressant, car il vous donne la possibilité de vous confronter directement à un personnage (parfois le coupable, mais pas toujours) pour casser ses arguments dans un jeu de rythme. Il m'a fallu un assez grand nombre d'essais la première fois pour comprendre comment ça fonctionnait, mais une fois la technique assimilée, cette phase s'avère des plus plaisantes et contribue grandement à l'expérience de jeu !



Enfin, il y a ce moment final super stressant (surtout à cause du chronomètre en fait, même s'il est assez large en soi) où tu dois reconstituer l'affaire en déposant les bonnes vignettes aux bons emplacements d'un manga incomplet (d'ailleurs, lol, ils auraient au moins pu faire l'effort d'inverser au sens de lecture occidental, autant sur papier je veux bien que respecter l'oeuvre originale soit important, autant là c'est juste perturbant de devoir compléter un truc de droite à gauche).
Le jeu en vaut la chandelle, car vous verrez ensuite ce manga s'animer et rejouer intégralement l'affaire.

Note : Screen issu de la version PSP

Au terme de chaque procès, vous remporterez des MonoCoins, pièces qui vous serviront à acheter des objets souvenirs au distributeur de gashapons, ainsi que des extras en bonus. Vous pourrez aussi trouver quelques unes de ces pièces en fouillant le décor.
Il est regrettable de devoir obligatoirement refaire, et refaire, et encore refaire les procès si l'on souhaite avoir assez de pièces pour tout débloquer. Le jeu est beaucoup trop mal calibré à ce niveau-là, de même que refaire les chapitres pour finir de se sociabiliser avec tout le monde est un peu pénible, un mode de jeu supplémentaire avec tout le monde encore en vie aurait été appréciable.

Cela dit il y a un mode de jeu supplémentaire avec tout le monde encore en vie. Je n'y ai pas encore vraiment touché cela dit, mais apparemment c'est un jeu où vous devez construire des robots à thèmes pour Monokuma. Un concept assez intéressant, il faut l'avouer, même si on jouera surtout au jeu pour son mode principal.

L'un des gros points forts du jeu est son ambiance. Les musiques sont excellentes, et y a de la voix ! En début de partie vous aurez le choix entre Japonais et Anglais. Pour ma part j'ai préféré prendre la version anglaise parce que j'aime bien quand le texte et les voix sont synchronisées dans ce type de jeu, et je n'ai aucun regret. Dire que cette version est horrible en comparaison de la version Japonaise est d'ailleurs assez bête, pour ma part je dirais qu'on s'habitue à la première version qu'on écoute, voilà tout. J'ai voulu tester la version Japonaise et j'ai trouvé Monokuma insupportable, pourtant d'autres qui ont joué en Japonais me disent la même chose de la version anglaise. Alors hein stop la mauvaise foi. Choisissez votre langue sans crainte, je pense que vous ne regretterez pas votre choix de toute façon car il y a du très bon jeu d'acteur dans tous les cas !

Concernant les graphismes, si les décors sont en 3D, les personnages et certaines parties de ces mêmes décors sont en pure et simple 2D. Le jeu se réclame donc de l'école de la 2,5D à la Paper Mario, même si du fait des graphismes mangas, le résultat final est assez spécial.
Le jeu n'est pas non plus avare en vidéos. Chaque procès s'achève sur une mise à mort inventive, basée la plupart du temps sur le personnage exécuté. Le jeu en lui-même commence d'ailleurs avec une de ces scènes de punitions.
Les mises à mort sont dans leur principe assez immondes, mais leur mise en scène est si absurde qu'il pourra éventuellement vous arriver de laisser échapper un rire. On notera au passage que le sang a une charmante couleur rose fluo.


Le jeu a une fin alternative tout bonnement dégueulasse, qui n'est d'ailleurs qu'une sorte de game-over camouflé, et il vous faudra la voir si vous souhaitez terminer le jeu à cent pour cent, puisqu'elle contient carrément deux vidéos.
Mention spéciale aussi à ce moment magique où on nous montre une vidéo en full 3D sans aucune raison, sans aucune explication scénaristique, juste pour le fun.

Concernant les procès, on n'évite pas un petit écueil : Si certains sont totalement imprévisibles malgré quelques indices (le second et le troisième en fait), d'autres, avec un brin de réflexion, s'avèrent totalement compréhensibles dès le départ (je pense surtout au premier et au quatrième; le premier ça a clairement été fait exprès cela dit). Cela n'empêche pas les phases de procès d'être très dynamiques, et, n'ayons pas peur des mots, d'être largement supérieures aux phases de procès d'Ace Attorney, et vous savez très bien que de ma part, ce compliment est particulièrement fort.

Pour ce qui est de l'anime, il semble, des retours que j'en ai eu, qu'il est pas mal mais ne cherche pas réellement à adapter les phases d'enquête. Et bien sûr, si vous le regardez, vous acceptez de connaître toute l'histoire avant même d'avoir joué au jeu.

Quoi qu'il en soit, dans l'ensemble DanganRonpa est un jeu d'excellente facture. Il commence à apporter à la Vita ce qui lui manquait pour être crédible, à savoir de bonnes exclus. (Même si, au passage, les jeux PS1 sur Vita sont d'une qualité incroyable, je crois même n'avoir jamais autant kiffé jouer à des jeux PS1)

Maintenant il ne reste plus qu'à attendre la suite, dont la sortie internationale sur Vita a été confirmée dans le courant de l'année en cours. Vivement !


Super Mario Bros

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Aaaah, Super Mario Bros. Un jeu de légende, dans lequel vous incarnez un plombier, ou son frère useless, et l'idée, comme vous le savez tous pertinemment, consiste à sauver une princesse enfermée dans un château. Ok.

L'univers de Mario a rapidement pris des proportions assez intéressantes, avec à chaque nouveau jeu ses nouveaux personnages et concepts. Je ne me prétends aucunement spécialiste, donc je ne saurais pas vous dire de quand date tel ou tel personnage en dehors des gros classiques apparus dès le premier jeu de la série.

Tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui je ne vais pas vous parler du jeu mais du film. Accrochez vos ceintures.
Nanar parmi les nanars Holywoodiens, Super Mario Bros est, disons-le clairement, toujours mieux qu'un Dragon Ball Evolution. Sérieux, dîtes-vous bien qu'au début du film on voit des dinosaures tout moches.
Mais sinon on suit les péripéties de deux frères plombiers de Brooklyn qui ont du mal avec leurs factures et ne peuvent compter que sur leur fidèle fourgonnette pour effectuer des réparations de louf.


A noter que si Mario est un bedonnant moustachu, ce n'est pas le cas de Luigi, son jeune frère, un mec pas encore assez vieux pour se targuer d'avoir connu la puberté et qui est donc imberbe. Mais il va la connaître de façon fort frappante lorsqu'il rencontrera Daisy, une étudiante poursuivie par des gros méchants parce que SPOIL SPOIL SPOIL c'est la princesse des descendants des dinosaures. Ensuite Mario et Luigi se retrouvent dans un monde parallèle tout glauque où la seule évocation de champignon s'avère rassurante, ok, mais sauf que les champignons sont représentés de façon réaliste, c'est de la putain de mycose dégueulasse, et il faut lui faire confiance, omg ce délire.

Peach n'apparaîtra pas de tout le film, mais ce n'est pas bien grave car Mario a une copine qui s'appelle Daniella, et en plus il parvient à se faire une obèse dans une boîte de nuit (eh oui).

Ceci est Bowser.

Les Goomba sont des descendants des dinos qui ont désévolué sinon.

Gros big-up à Yoshi et à la bobomb. Bon Yoshi était très mal représenté et s'est fait poignarder par la méchante o_o mais y avait sa langue au moins. Quant à la bobomb elle aura servi à rien mais elle avait une bonne gueule de bobomb de l'univers Mario alors c'est cool, au moins ça ressemble.

Par ailleurs, ne vous attendez pas à voir les célèbres costumes des plombiers avant le dernier huitième du film. Ils les sortent de je n'sais où et les mettent sans aucune raison, sérieux, juste pour les mettre quoi. Quant aux musiques du jeu, hihihi, y en a une en guise de générique de début et puis c'est tout.

 Et ça c'est un goomba.

Le pire c'est que niveau budget y avait des moyens, la scène avec les véhicules de police fictifs a dû coûter super cher, mais au final c'est de l'argent gâché pour une adaptation encore moins bien réalisée qu'Hotel Mario.

Bref un film divertissant, à voir impérativement entre potes pour se moquer grassement, sinon vous allez pleurer des larmes de sang. Vous voilà prévenus.

Ace Attorney Investigations 2/Turnabout Reclaimed

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Ah tu le sais bien Capcom que tu nous prives d'un grand hit. Bien sûr, les ventes du premier opus n'ont pas été brillantes en Europe, la faute à l'absence de traduction certes, mais aussi, accordons le bénéfice du doute à la société, au téléchargement illégal.

Rien pourtant ne pouvait laisser présager que la société irait jusqu'à littéralement priver le public américain de la suite, Investigations 2, alors que les ventes US du reste de la série et de l'opus précédent étaient pourtant correctes. Du coup, la sortie en dehors de ce volet de la meilleure saga vidéoludique jamais créée  a été fort compromise.
Heureusement, les internautes ne sont jamais à court d'idées, et si l'on regrettera amèrement de ne pas pouvoir insérer une cartouche clean dans nos 3DS, on ne pourra qu'approuver, en cet été 2014, l'arrivée de la première version du patch anglophone complet de Ace Attorney Investigations 2. Non, je n'allais pas attendre le patch Francophone, pas après trois ans de souffrance qui ont inclus quelques spoils nécessaires pour les rubriques d'ace-attorney.info.



Alors oui c'est illégal, oouh c'est pas bien, rien à foutre, le jour où une localisation anglophone de ce jeu sera envisagée (même si on sait tous très bien que ça n'arrivera pas), vous savez très bien que je serai le premier à l'acheter derechef.

Du coup, que vaut le jeu ?
Eh bien c'est LE MEILLEUR ACE ATTORNEY DE TOUS LES TEMPS. Malgré l'absence de Shu Takumi, l'équipe derrière cette merveille nous a cette fois pondu le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvres. Passons sur l'OST composée de main de maître par ce bon vieux Iwadare, laissons de côté le fait que tous les personnages sans exception sont marquants, et venons-en au scénario. OMG CE SCÉNARIO. Jamais un Ace Attorney n'aura à ce point lié ensemble les affaires qui le composent. C'est bien simple, les pièces à conviction de l'affaire 5 sont un melting-pot des preuves des affaires précédentes. Un gros mastermind tire les ficelles dans l'ombre, et son identité est encore plus WHAT THE FUCK que le final de Dual Destinies, qui était pourtant un sacré coup dans le thorax.

Niveau gameplay, on retrouve la constante du premier AAI, avec un élément en plus, l'échiquier logique, un interrogatoire chronométré et assez tendu où, au lieu de briser des magatamas, notre bon Hunter explose des pièces d'échiquier. Pourquoi pas après tout, le résultat colle bien au jeu dans son ensemble, qui utilise de toute façon beaucoup l'univers des échecs dans son background.
Les personnages sont très justes dans leur comportement, plus humains que dans les autres opus précédents de la série, même si l'aspect délirant habituel reste évidemment de mise.



Pour en revenir au scénario, il se paye trois luxes :
1 - Se suffire à lui-même
2 - Faire toute la lumière sur ce qui précéda la fameuse affaire DL-6, clé de voûte du premier Ace Attorney, et vous permettre par la même occasion d'incarner LE FUCKIN PÈRE DU HÉROS OMG
3 - Donner enfin une occasion de briller à l'inspecteur Tektiv (oui, ça commençait à devenir urgent)

Je n'aurais dans le fond qu'un reproche à faire au jeu. Ça se passe dans l'affaire 5. Mon souci est la dernière phase d'enquête avec le Little Thief, qui est d'une difficulté véritablement inhabituelle pour la série. Une chasse au pixel assez immonde, que j'ai eu assez de mal à digérer. Mais heureusement ce n'est qu'une phase dans toute une affaire d'excellente facture, donc on pardonne.

Concernant les retours d'anciens personnages, ils sont dans leur ensemble assez bien gérés, ni trop peu ni pas assez. Dans tout le jeu il n'y aura finalement eu qu'un seul retour inutile, bien que justifié par le background du scénario. Et l'affaire finale ne traîne pas en longueur comme celle du premier volet, qui était il faut l'avouer assez tortueuse.

J'aurais bien d'autres choses à dire sur ce jeu, ses personnages sidérants, son écriture divine, mais honnêtement le mieux c'est encore que vous alliez y jouer par vous-même pour vous en faire une idée. Bien sûr le piratage c'est mal, mais au pire, si vous avez le jeu original et que vous savez vous y prendre, vous pouvez toujours le ripper de la cartouche pour le patcher !

Oh au fait, il y a quelque temps j'avais envisagé d'écrire un billet sur plusieurs sujets en même temps, incluant l'affaire DLC de Dual Destinies. Je n'avais pas fini de l'écrire, mais j'ai bien envie de vous donner mon avis là-dessus tout de même, donc le voici avec une fin improvisée à l'arrache :

Turnabout Reclaimed



Turnabout Reclaimed est un DLC. Une fois téléchargé, il peut se jouer indépendamment des cinq enquêtes qui forment le noyau de Dual Destinies. Néanmoins, si vous n'avez pas encore terminé ces cinq affaires, le mieux est encore de caser cette affaire "6" entre les affaires 2 et 3. Vous comprendrez largement pourquoi en jouant.

Que vaut cette affaire, et pourquoi ne pas l'acheter serait terriblement dommage ?

Déjà, pour faire taire tous ceux qui viendraient dire "ouais mais merde un DLC c'est dégueulasse, je ne verserai jamais d'argent dans le culte sataniste du DLC", un argument bien mathématique :

Voilà pourquoi payer l'affaire 5 euros n'est pas prohibitif. Admettons que vous achetiez le jeu complet, et que vous ayez eu le DLC costumes gratuitement, ou que vous ne le preniez pas.

Prix du jeu au Japon - incluant l'affaire DLC et le quizz dont on ne dispose pas dans le reste du monde : 5990 + 450 + 800 = 7240 yen = 52 euros. Probablement 53 avec les costumes.
Prix du jeu en Europe - incluant l'affaire DLC et c'est tout en fait : 25 + 5 = 30 euros. 31 avec les costumes, donc.

Vous noterez au passage qu'en payant le jeu 25 euros, avec cinq affaires, chaque affaire vous est de toute façon vendue 5 euros pièces, donc voilà qui est réglé.
Et si vous n'êtes pas contents, dîtes-vous bien que les Japonais qui avaient terminé le premier Phoenix Wright dans sa version GBA ont dû débourser le prix d'un jeu en boîte complet juste pour bénéficier de l'affaire bonus de la réédition DS.

Maintenant, le plus gros morceau : L'affaire en elle-même.
Pour ma part, c'est, sur l'intégralité des Ace Attorney publiés jusque-là, la meilleure affaire jamais écrite.

Elle a tout pour elle !
-Autant voire plus de références aux jeux précédents de la série que dans les cinq autres affaires réunies.
-Pearl a un vrai rôle
-L'univers de l'intrigue est très bien pensé
-De l'investigation scientifique
-Plus d'utilisations du magatama que jamais
-Une affaire supplémentaire où l'on incarne Phoenix Wright, ce n'est vraiment pas de refus
-Et puis y a Herman Crab. Ce personnage, omg.

Honnêtement, si vous avez acheté Dual Destinies sans le DLC, vous avez un jeu incomplet. C'est d'ailleurs assez dommage de la part de Capcom de recourir à cet artifice, car en jouant au jeu dans son ensemble on se rend compte que l'affaire aurait de base dû être incluse, mais qu'elle a été retirée car c'était la seule qui n'avait pas d'importance dans le scénario global. Pourtant, c'est une affaire d'excellente facture, qui vaut son pesant de cacahuètes, et qui surtout supprime l'effet de manque que le reste du jeu pouvait susciter - C'est vrai, on n'en a pas pour son argent avec les cinq affaires de base. On a l'impression qu'il manque cake chose. Ce DLC est donc indispensable pour prétendre avoir véritablement terminé Dual Destinies.

Voilà. Niveau Ace Attorney, les prochaines étapes sont Layton VS Wright, qui sort aux USA le 29 Août (alors que vous vous l'avez déjà terminé, CERTES), Trilogy sur 3DS pour l'hiver prochain (comme sur iOS, les bugs et la merde en moins, parfait), et on ne sait pas trop ce que ça donnera pour d'éventuelles traductions du prochain projet de Shu Takumi (Dai Gyakuten Saiban) ou d'Ace Attorney 6, donc ça c'est encore de côté.
Vous vous en doutez, niveau jeux vidéo en général, j'ai d'autres jeux dans le viseur : Nommément Super DanganRonpa 2, qui sortira en septembre sur Vita, et, sur 3DS, j'attends bien sûr Pokémon Saphir Alpha et Super Smash Bros, qui promettent énormément d'heures de fun. J'aurais bien voulu Mario Maker mais c'est pas sur 3DS.

Comme d'habitude, retrouvez les news Ace Attorney sur ace-attorney.info ! Bon en ce moment j'ai bien l'impression que le serveur ne répond pas, mais j'vous tiens au courant sur Twitter.

Venez, je vous fais visiter Venezia !

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Le temps de l'aventure est revenu : Le voyage d'exploration annuel de l'Underground Time Lab est achevé.

Cette fois-ci nous partons pour une destination bien précise : Venise, en Italie. Une nouvelle terre à découvrir après la Nouvelle-Écosse et les Bahamas donc.


C'est la compagnie aérienne Volotea qui assure le trajet : Un vol direct sans accroc, où pour la première fois l'on aura eu l'honneur d'être en tête de file. Maintenant vous allez si vous le voulez bien lancer la musique suivante et poursuivre votre lecture en l'écoutant, sous peine de vous faire dévorer demain matin par des dinosaures zombies enragés (RT si c'est triste) :


Arrivés sur place, direction Venise, avec le bus approprié. On entre et déjà, les odeurs ennivrantes des préparations Italiennes font leur effet, ah les fourbes.



Nous sommes dans le quartier de Cannaregio, et essayons de comprendre quelque chose aux dédales en s'aidant de Google Maps. Le GPS s'avèrera plus d'une fois utile lors du séjour, même s'il y aura eu quelques cafouillages, mais qu'importe.




On trouve un petit restaurant isolé, La Bottega Ai Promessi Sposi, et l'on y déguste des plats de spaghetti absolument divins, tout en faisant attention néanmoins à chacun de nos mouvements. Les Italiens ont une sacrée réputation de filous, et, si on ne perdra pas pour autant nos affaires, on constatera tout de même qu'elle n'est guère usurpée.


L'Italie c'est aussi le pays des BD Disney. Un arrêt dans un kioske me donnera l'occasion de constater qu'ici, chaque personnage a son propre magazine. Je repars donc avec sous le bras un exemplaire du seul magazine dans le monde véritablement consacré au formidable personnage de Fantomiald : Paperinik App Grade.

J'aurais bien aimé encore plus de Paperinik, mais, pour une raison qui m'échappe, les deux seuls autres magazines consacrés à un Donald super-héros disponibles sont entièrement à la gloire de PK, l'horrible ersatz fait pour le public américain, dont les aventures se sont pourtant arrêtées en 2005. J'ai quand même acheté l'un de ces magazines, qui s'est tout simplement avéré être le Topolino, la version Italienne du journal de Mickey donc, absolument pas dédiée au personnage, mais qui fait un évènement sur PK en ce moment, ça tombait bien mal ma foi :/



Dans les rues de Venise, la chaleur fait alternance avec de petites gouttes de pluie glacées fortement désagréables. Cela n'empêchera pas de déguster une glace (stracciatella + vanille, combo de choc) au bord des canaux, en regardant passer les gondoliers aux prix prohibitifs, mais dont les embarcations dégagent une aura très particulière, qui donne il est vrai l'envie d'y monter.

La fatigue étant trop importante, on remonte les rues pour attraper un bus afin d'enfin se rendre à l'hôtel, dans la région de Mirano, assez loin de la ville même de Venise.
D'ailleurs un petit mot sur les panneaux de signalisation, car j'aime bien constater les différences plus ou moins importantes entre les panneaux des pays que je visite.
Ce sont à peu près les mêmes signalisations qu'en France... Mais les dessins des panneaux sont plus "gras", et parfois certains panneaux sont volontairement tordus, de façon assez harmonieuse.

La route est l'occasion de croiser de nombreuses enseignes que l'on connait en France, même si celle qui m'aura le plus surpris restera Leroy-Merlin. La présence de la BNP Paribas surprend également.

Le soir venu, un petit fast-food aux allures très simples nous stupéfiera avec une préparation absolument délicieuse, vendue sous l'appellation "hamburger", mais d'un niveau de finesse tout autre. Il s'agit en fait d'une préparation de type sandwich à base de produits italiens. Le fromage, le pain, les oignons, ce truc est la perfection céleste parmi les hamburgers.

La nuit se passe, relativement calme. Le lendemain matin, il va s'agir de s'y retrouver dans les transports. La destination : Venise. Le temps de route : Une heure environ. Avec l'aide du personnel de l'Art Hotel, on comprend que les tickets de bus ne s'achètent que dans les bureaux de tabac, et qu'il y en a un à proximité. L'on s'y rend donc, et, par la magie de l'ellipse narrative, nous revoilà à Venise.

C'est parti pour le premier truc auquel on pense à part les gondoles quand on pense à Venise : La célébrissime Place Saint-Marc. Le chemin, bien balisé, donne l'opportunité de croiser plusieurs musées, dont le musée de la Musique, qui a pour avantage d'être à entrée libre. Sont exposés de magnifiques instruments de toutes sortes et des partitions principalement.


La Place Saint-Marc mérite sa place au patrimoine de l'humanité. Gigantesque joyau de l'architecture, ce ne serait pas lui rendre hommage que de n'en rester qu'aux pigeons Vénitiens qui la peuplent, bienheureux et en grand nombre. Ils sont de toute façon toujours moins nombreux que la foule compacte de touristes.

Plus sérieusement, la Place Saint-Marc, véritable épicentre de la vie Vénitienne, est un gigantesque rectangle de marbre, cerclé de monuments magnifiques et de lieux à visiter.


Midi sonne l'occasion de s'approcher d'un nouveau restaurant, dont la carte affiche de multiples langues. Cela permet avec certitude de choisir des spaghetti bolognaise, mais surtout du foie à la Vénitienne accompagné de sa polenta. On quitte le restaurant sans prendre de dessert, car les stands de glaces sont honnêtement moins chers. Pensez-y si vous vous retrouvez en Italie.

Un stand de glaces justement nous permettra de déguster une glace noisette-banane absolument exquise, avant de poursuivre notre exploration de la Place Saint-Marc.

On se retrouve devant le Campanile de Saint-Marc, une tour aux fonctions multiples, qui de nos jours est l'un des monuments incontournables de la ville, puis on passe devant la splendide Basilique Saint-Marc, somptueux chef-d'oeuvre d'architecture. La Petite Place, située à deux pas, est le lieu où admirer deux colonnes en granit venues originellement de Constantinople, surmontées de très belles statues.

À Venise tout peut être fait à pieds, certes. C'est néanmoins par vaporetto que l'on se rend à la destination suivante, le Pont du Rialto.

Les vaporetto sont le moyen de transport Vénitien par excellence. Ces bateaux-bus, autrefois à vapeur, sillonnent les canaux, transportant leur lot de voyageurs. Pour en profiter au maximum il vaut définitivement mieux prendre un forfait, les prix des tickets pour une heure ou une journée étant assez prohibitifs.
Enfin disons que sur une semaine, vous aurez vite rentabilisé votre forfait de 50 euros, vous vous en rendrez compte lorsque vous verrez quelqu'un payer plein pot 20 euros son ticket pour 24 heures. Bon après si vous avez la foi la marche est toujours gratuite.




Le Pont du Rialto est l'un de ces lieux incontournables de Venise, un pont si large que des commerces sont littéralement construits dessus.

 Vu de l'extérieur, ça ne se voit pas

Quand on est dessus on n'a vraiment pas l'impression d'être sur un pont, la seule chose pouvant le rappeler étant la façon dont le sol s'incline.

On revient cependant en arrière dans l'objectif de localiser le bureau de poste local. On commence par ne pas le trouver. À la place se dresse, majestueux sur sa gondole... Mickey Mouse.

...

L'incrédulité pousse nos pas à contourner l'édifice, et soudain on entre dans UN DISNEY STORE.







Une gigantesque façade murale à l'effigie de Fantomiald, rien de moins, voilà l'accueil réservé au chaland par le Disney Store Vénitien. Pourtant, au milieu des têtes de Mickey posées sur des drapeaux Italiens et des bols à paillettes Planes, aucun produit dérivé à l'effigie du héros. "Donald normal only". Scandaleux :<

Je vous passe les détails concernant la Poste, qui a été très difficile à localiser, et je zappe ces moments d'égarement dans des ruelles fort étroites. Je vous passe encore les allers-retours en Vaporetto avant d'enfin parvenir à parfaitement comprendre le fonctionnement des lignes, et j'en arrive à ce point déjà évoqué dans les voyages précédents ; à savoir la pause McDonald's.

Parce que oui, quand tu vas à l'étranger y a forcément un moment où tu entres dans un McDonald's, sauf si tu n'aimes pas l'enseigne, mais ça ne me regarde pas, je ne suis pas dans ta tête. Toujours est-il qu'il est toujours agréable de constater les différences. Alors voilà :
-Le choix de burgers est le même qu'en France, les exclus Françaises en moins, et pour le coup l'exclu du moment c'était le Grand Big Mac, donc y avait pas non plus de burgers véritablement originaux, bref pleurons l'absence du Mac Rib.
-Par contre, la patte Italienne frappe en proposant dans ses préparations une mini-pizza tomates/fromages de très bonne facture, la pizzaroto ! Par ailleurs, les amateurs de salades ont ici droit à des salades de pâtes. Mais bon, c'est simplement du Barilla, je ne sais pas si c'est le mieux à prendre une fois sur place, tout tentant que cela puisse être !
-Le Happy Meal du moment offre de superbes produits dérivés Cut The Rope (un découpe-banane ? Seriously ???) qui met à l'amende les Ben 10, Transformers et autres Littlest Pet Shop immondes que le McDonald's Français s'évertue à offrir en permanence. Par contre il est impossible d'acheter le jouet seul, un mauvais point là-dessus, d'autant plus qu'apparemment ici le jouet change tous les jours ! (À noter que d'autres pays que l'Italie, l'Allemagne par exemple, offrent aussi ces cadeaux, scandaleux)
-Y a pas de jus de fruits non gazeux à part 25 cl de Tropicana et le jus de pêche/orange du Happy Meal.
-Gros point fort, en Italie les glaces ont une réputation à défendre, et ça se poursuit jusqu'aux portes du fast-food : Un nombre invraisemblable de parfums sont proposés à un prix dérisoire par rapport au prix Français, et la qualité Italienne est toujours au rendez-vous !
-Les poubelles ont... Des portes automatiques... Et elles peuvent séparer les liquides des verres. Quoi.

Le jour suivant c'est Samedi. Retour à la Place Saint-Marc après un petit crochet par Rialto. Sur la place, un concert se prépare. On admire le Palais des Doges, faute d'y avoir fait attention la veille, puis on traverse la place inondée par ses diffuseurs d'eau. C'est très beau mais ça mouille. Si on avait pris la décision de visiter le Palais, on aurait pu passer par le célèbre Pont des Soupirs, seul pont couvert de Venise. Finalement on prend une autre direction.

Le Pont des Soupirs vu de l'extérieur

Embouteillage de gondoles
 
Objectif : Localiser la maison où Casanova a vécu une partie de sa vie. Le chemin se fait difficile, et une église offre une pause qui aurait été bienvenue si elle n'avait été payante. C'est apparemment le cas des églises les plus emblématiques de la ville, au nombre de 16. Je me demande ce que le Tout-Puissant en pense.


Santa Maria Formosa


Marcher dans Venise permet enfin d'arriver dans les rues les plus calmes, là où l'exploration reprend enfin ses lettres de noblesses. Ici, point de touriste, aucun point de vente de bibelots-souvenirs. Dans ces rues parfois larges, parfois étroites, la vraie Venise retrouve ses droits et sa splendeur, et l'on est frappé de plein fouet par l'apparition soudaine d'une gigantesque paroisse, qui cette fois n'est pas payante - De toute façon elle n'accueille quasiment aucun visiteur, peut-être trop à l'écart des circuits touristiques fréquentés.




Une pause à l'ombre d'une sachristie donnera l'occasion à plusieurs bonnes soeurs de nous adresser quelques phrases dont on ne percevra guère que la bienveillance, puis on reprend la traversée de ces rues pour déboucher sur la grande Adriatique.


Le chemin est un ponton métallique, qui, après vérification, longe littéralement la maison que l'on cherche. Immense, démesurée, elle n'offre guère au passant que ses murs imposants, et quelques vues de son intérieur via les trous dans les murs et grillages de l'édifice, apparemment utilisé de nos jours comme lieu de travail.

Non loin se trouvent des arrêts de vaporetto. Ils sont loin d'être fréquentés. La ligne 4.2 nous rapproche de Saint-Marc (et de la civilisation hélas), puis on rentre par les lignes principales. Pour la petite histoire, le trajet de la ligne 4.2 sera également l'occasion du tout premier contrôle de billets depuis le début du voyage.


Vaporetto vu de l'intérieur

Le retour à Mirano ne se fait pas sans heurts : Pendant le repas le tonnerre explose ! Une averse diluvienne noie nos pas effrennés vers l'arrêt flottant de vaporetto le plus proche, et, par miracle, un bus allant à Mirano est disponible sur la Place de Rome, qui est l'unique arrêt d'autobus de la ville. Je ne pense pas que j'aurais aimé attendre dix minutes qu'un bus arrive, y compris en prenant en compte le fait que la pluie avait eu le temps de décroître en force.

Le jour suivant c'est Dimanche, le bureau de tabac est donc fermé. Du coup on demande directement les tickets au conducteur du bus.

L'île de Murano ne s'accède de toute évidence que par bateau. Murano, c'est à la fois l'art du verre, l'art des jardins et l'art des contes. C'est aussi un baisodrome assumé d'après les cartes et les brochures, décadence.




Cela étant, Murano est surtout l'occasion d'admirer le verre soufflé originaire d'ici, et de visiter une superbe église (gratuite, allélouïa) avant de reprendre le vaporetto pour retourner sur Venise.
L'arrêt S. Elena offre un gigantesque parc de verdure, et c'est là que l'on s'arrête, accompagnés comme il se doit par les chants des cigales Vénitiennes.






On marche et s'arrête enfin à l'Antica Osteria Da Gino, pour y déguster le meilleur plat du voyage entier : Un formidable plat de spaghetti à l'encre de seiche à la Vénitienne, encadré de champignons tout simplement parfaits. Retour au parc et à son ambiance ultrarelaxante, loin de l'insupportable agitation de la Place Saint-Marc. C'est aussi l'occasion de voir passer un immense navire appartenant apparemment à Disney.
Le combo vaporetto/marche à pied nous amène dans un premier temps à retourner à Saint-Marc, car c'est il faut l'avouer un point central bien pratique. Le Palais des Doges semble ouvert et il n'y a personne au gichet. En fait, c'est parce qu'il y a une expo de euh... Sortes de blocs Taïwanais. Il n'y a d'ailleurs guère que trois hipsters qui se battent en duel dans la salle. Heureusement que l'un des objets exposés cache un superbe tableau, c'est déjà ça. On part ensuite visiter la sympathique église de Giovanni Crisostomo, non sans s'arrêter au passage dans un supermarché local pour y acheter l'un de ces délicieux biscuits Italiens vendus ici 50 centimes, puis on s'arrête à San Toma, pour se retrouver par le plus grand des hasards au milieu d'une chorale religieuse en plein culte.


Venise, c'est aussi des masques

L'averse du Samedi soir n'était guère qu'un avant-goût : Lundi matin, l'orage gronde de nouveau. Suivant les indications données par les vendeurs locaux, je me retrouve au marché, mais n'y trouve pas ce que j'y cherche, du moins pas avant de comprendre que le marché est divisé en deux parties et que la deuxième était cachée par des bâtiments. Cinq minutes plus tard, une poignée d'euros sont échangés contre un parapluie incroyablement beau, robuste et maniable compte tenu de son prix.

Le beau temps revient sur Venise, et le froid cède la place à une journée d'été encore plus chaude que les précédentes, tandis que la ligne 5.2 de vaporetto nous conduit à S. Pietro, puis on s'aventure dans Castello, quartier calme qui dispose de commerces et d'un très beau parc. Midi sonne l'occasion de manger des sandwichs et glaces de très bonne facture !

En remontant, on s'aperçoit que l'on n'est qu'à deux pas de Saint-Marc. Qu'à cela ne tienne, on vogue vers le quai d'en face pour y découvrir, somptueuse, la gigantesque église Santa Maria Della Salute. Non seulement l'entrée est gratuite mais un message à l'entrée stipule que nul ne doit vous faire payer, en aucun cas. Il est donc naturel de passer devant une sachristie qui, en plus d'interdire les photos, voudrait vous faire payer 3 euros par personne pour vous octroyer le droit ne serait-ce que de l'entrapercevoir. Vénitiens, votre jugement sera salé.


Mardi, journée chaude, dans les 29° environ. Premiers arrivés premiers servis, on a enfin l'opportunité de s'asseoir à l'avant d'un vapo ! 




On s'arrête au marché de Rialto, rempli de fruits de toutes sortes mais pas que, puis, après avoir tourné dans les rues labyrinthiques et toujours aussi tortueuses, on se retrouve à l'arrêt de San Stae. Le vaporetto bondé nous amène une fois encore du côté de Saint-Marc. C'est la condition sine qua non pour pouvoir attraper un bateau plus large qui nous emmènera à une île située à 9 kilomètres des côtes, Burano.

Le trajet, parlons-en : La ligne 14 de vaporetti est une ligne saisonnière, disponible donc uniquement l'été. Dans un premier temps le vapo concerné, malgré sa grandeur, accueille un nombre étouffant de personnes, mais la majorité s'arrête avant Burano, soit au Lido (la plage de Venise), soit dans les terres, également desservies par cette ligne.

Burano est le quartier de Venise à l'origine des célèbres broderies Vénitiennes, donc on en croise à tous les coins de rues, ce qui n'est pas pour déplaire étant donnée la finesse du travail accompli. Ce n'est pourtant pas la seule spécificité de cette petite île très à l'écart de la grande ville. Ce qui fait la richesse de Burano, ce sont aussi ses bâtiments, très différents de ceux de la grande Venise : Faute de décors fastueux, les bâtisses de Burano sont littéralement de toutes les couleurs ! Cette richesse tout à fait unique à Venise est un spectacle à elle toute seule, donc n'allez pas à Venise sans passer par Burano au moins une fois.

En théorie les vaporetti de Burano permettent l'accès à Torcello, ancestrale origine de Venise, malheureusement il n'y avait pas le temps de faire les deux. Tant pis, ce sera pour une autre fois !

  
Mercredi, la chaleur est juste intenable. C'en est trop, on se rafraîchit dans la grande surface Coop de la Place de Rome. On se retrouve ensuite à Cannaregio, où cette fois on s'attarde dans deux églises locales, avant de partir direction Giardini.



Non loin de Sant'Elena, Giardini est un parc au final très similaire, avec beaucoup de zones d'ombres, des zones de jeux pour les enfants, et au-delà s'étend l'Adriatique.
Par ces chaleurs estivales où il est impossible d'aligner deux pensées consécutives sans faire surchauffer son cerveau (d'ailleurs il y a eu un malaise dans un vaporetto un peu plus tard, tu m'étonnes :/),  ce parc est donc une pause bienvenue et bienheureuse, et l'on peut s'y reposer tout en laissant chanter les cigales.




Maintenant, abordons un peu les Miis rencontrés sur place, car oui, j'embarque ma 3DS en voyage, ce serait dommage de ne pas en profiter. C'est toujours intéressant de consulter les origines des Miis rencontrés dans ces circonstances, car souvent ce sont des touristes venus de pays étrangers. Au final,  les touristes munis de cette console se révèlent assez peu nombreux, et la quantité de français croisés est tout simplement alarmante (aussi bien à ce niveau qu'en terme de quantité de touristes d'ailleurs). Heureusement, on peut tempérer cela : Par rapport aux Bahamas où je n'avais croisé qu'une seule habitante, ici les Miis Vénitiens sont nombreux, un sur deux le plus souvent. L'un de ces Miis a d'ailleurs un visage très réussi de masque Vénitien, gg à lui ! J'en aurai aussi profité pour débloquer la région Italienne voisine de la Vénétie, la Lombardie. L'Afrique du Sud et l'Allemagne (trois Miis dont un de Rhénanie du Nord croisé à deux reprises) s'invitent notamment, ainsi que la Californie et les régions Espagnoles de Valence et la Rioja. Il y a aussi eu un habitant de Kagoshima (au sud du Japon), un anglais, et, au détour d'un vaporetto, je croise de nouveau... Un Bahaméen. Collector.

Cela dit nous voilà déjà arrivés à la fin du trajet, et l'investigation de terrain de cette année a été concluante : Malgré la forte chaleur et l'abominable affluence de touristes Français, Venise est un endroit à nul autre pareil, et quand on y va on ne peut que comprendre non seulement l'engouement pour cet endroit, mais surtout cette célèbre citation : Voir Venise et mourir...

PS : Si vous voulez savoir si j'ai vu la mafia, point de Bartoli ou de Sandretti dans les parages. En revanche, la mafia est évoquée sur diverses pancartes et banderoles qui protestent contre ces pratiques, les rues sont étroitement surveillées par caméras, et il ne me semble pas incongru d'évoquer un trafic assez important dans les rues touristiques, malgré l'interdiction théorique du commerce abusif dans les rues (mais je crois que la police est corrompue) : Il n'est en effet pas possible d'y faire deux pas sans croiser de vendeurs à la sauvette, qui, vu leur nombre, sont toute une organisation. Leur marchandise est toujours la même, des sortes de boules gluantes qui s'aplatissent et se reforment une fois jetées au sol suivant la procédure ancestrale des mafiositos. N'allez pas croire que ce business ne rapporte rien, car les enfants tombent dans le piège de ces malandrins, et, las de ne pas réussir à ratatiner leur petit cochon fluorescent, finissent par le jeter à la poubelle sous l'injonction des parents. Ah bah bravo morray, c'est du propre.


The Walking Dead... Ou presque.

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À noter : Ce billet parle dans un premier temps d'un comic, puis d'un jeu vidéo qui vient de sortir, n'hésitez pas à aller vois plus bas si le comic ne vous intéresse pas !

La hype autour de The Walking Dead me fatigue un peu. Comics, série, jeu vidéo édité par l'un de mes éditeurs préférés (qui ne s'occupe donc plus de licences LucasArts), le succès est tellement phénoménal que tout le monde en parle, et, bon, pour être honnête, j'aime bien aussi quand quelque chose sait se faire discret tout en étant awesome.

Je pense pour ma part que si je devais me pencher sur cette licence bien connue, ce ne serait déjà pas sur la série. J'aime lire des comics américains, ce format m'irait donc très bien ! Je jouerais aussi aux jeux de Telltale, peut-être. Pas sûr. Ce que je n'aime pas avec les comics c'est que ça devient assez vite budgetivore quand on ne sait pas faire le tri, donc si en plus je devais acheter les jeux, je pense que je n'aurais plus d'argent pour m'acheter à manger, et donc je mourrais.

Si vous me lisez depuis assez longtemps vous savez que je lis pas mal de comics Marvel. Marvel qui décline ses super-héros en toutes sortes d'univers : Qui n'a jamais rêvé de lire Marvel Apes, la version singe des super-héros ? Perso j'aimerais beaucoup.
Je suis fan de réécritures. Ce procédé consiste à reprendre des personnages à zéro, et à en faire autre chose que ce qu'ils étaient à l'origine. C'est la raison pour laquelle j'adore des dessins animés comme Spectacular Spider-Man, X-Men Evolution ou même The Batman (oui oui j'ai rien contre DC).

Il se trouve que pour cette raison, je possède actuellement l'intégralité des comics de la ligne Ultimate parus en France. Lors des débuts de la série Ultimate Fantastic Four, les auteurs avaient annoncé un crossover entre l'univers Marvel Classique et l'univers Ultimate (Qui sont pour rappel deux univers différents). Au final il aura fallu attendre des années plus tard et l'arrivée de l'excellent "Spider-Men" pour avoir un vrai premier crossover entre les deux univers. En fait, les chapitres 21 à 23 d'Ultimate FF étaient bien un crossover... Avec un nouvel univers, dérivé de Marvel Classique, dans lequel, en quelques jours, les super-héros se retrouvent infectés par un virus zombie et dévastent la planète. Ils ne perdent néanmoins pas leurs capacités cognitives, n'étant qu'aveuglés par la faim, et grâce à cela parviennent à établir un contact avec Ultimate Red Richards. Trois chapitres intenses, qui donneront lieu par la suite à quelques autres chapitres dans lesquels les Ultimate FF auront à découdre avec leurs équivalents zombifiés.


Mais pendant ce temps, l'univers zombie ? Eh bien figurez-vous qu'on a demandé au scénariste de The Walking Dead d'écrire une suite, et que le résultat est franchement très sympa ! Pour la France, cette suite est disponible en une dizaine de volumes parus depuis plusieurs années, mais soyons honnêtes, le premier se suffit à lui-même.

En gros, suite à la destruction du portail, les zombies cherchent à continuer de se nourrir. Ils sont interrompus par l'arrivée de Galactus, le dévoreur de mondes. Pendant ce temps, une faction de survivants tente de s'en sortir. La deuxième partie fait un bond de 40 ans dans le futur, et se conclue grosso modo par la téléportation de zombies dans d'autres univers, justifiant tout plein d'éventuels crossovers par la suite.


La façon dont le tout est écrit est assez intelligente, même si voir des zombies penser et s'exprimer comme vous et moi est une expérience assez particulière. Il ne faut pas non plus être allergique au gore. Si vous trouvez ce volume 1 en librairie, n'hésitez pas à le feuilleter pour vous faire une idée avant d'éventuellement passer à l'achat, pour ma part je n'ai en tout cas aucun regret.

Maintenant, parlons de tout à fait autre chose : Le jeu Spider-Man Unlimited est sorti sur smartphones, et franchement ce jeu me botte mais à fond !

Spider-Man Unlimited, à part un mauvais dessin animé des années 90, qu'est-ce que c'est ? Eh bien c'est ce nouveau jeu de Gameloft, un runner en 3D avec des achats intégrés (ah, la malédiction des achats intégrés <3), mais qui se révèle incroyablement addictif !
Ce que l'on appréciera le plus, c'est que ce runner permet de débloquer 23 versions différentes de Spider-Man, issues des comics ! Je ne sais pas si la version Ultimate y est (j'aimerais beaucoup), mais sachez que ce jeu est l'occasion de voir pour la première fois en 3D des personnages comme Spider-Man Mangaverse, Spider-Man House of M ou Spider-Man Scarlet Spider ! Bref, un panel de personnages finalement assez vaste, issus de comics de toutes les époques ! Sérieux, y a même une version de Spider-Man en costume des 4 Fantastiques avec un sac sur la tête ! (Bon ça c'est ridicule, perso je l'aurais pas mis dans le jeu, mais voilà, c'est vous dire la variété de choix)
Le seul truc un peu dommage c'est qu'on ne sait jamais quel personnage on va débloquer, et qu'on peut parfois être amené à les avoir en double - ce qui n'est pas forcément grave, car vous pouvez fusionner vos Spider-Men pour les faire avoir plus de puissance. Oui, y a un système d'expérience et de level-up.



Concernant le gameplay, c'est un runner 3D tout ce qu'il y a de plus banal, vous courez, vous sautez, vous glissez, on se rapproche de Temple Run et des jeux de cet acabit. À cela s'ajoutent évidemment des phases plus araignée, avec la possibilité de se balancer en toile, de grimper sur les murs et de faire des chutes vertigineuses; on appréciera ce grand respect de l'univers de l'araignée.
Par ailleurs, contrairement à un Temple Run ou à un Sonic Dash (qui est un vrai jeu de merde par contre, n'y jouez surtout pas), Spider-Man Unlimited est scénarisé et vous permet de faire des missions qui ont un début et une fin ! Vous serez ainsi amené à foutre leurs raclées aux plus grands méchants de l'univers de Spidey, accompagné par ce bon vieux Nick Fury dans sa version black (la plus populaire quoi pour résumer).
Le jeu se découpe apparemment en épisodes déblocables, et n'en propose pour le moment que deux, avec promesse de mises à jour ultérieures (Peut-être y aura-t-il de nouveaux Spider-Men à débloquer au passage, genre Miles Morales !)

Malheureusement on pourra tout de même regretter la présence de micro-paiements. Ce ne serait pas grave si c'était juste pour débloquer des personnages plus vite, au pire vous jouez avec Spider-Man classique et basta, ce qui est emmerdant c'est qu'il y a un chrono qui vous empêche de jouer à volonté si vous ne payez pas. Il serait intéressant peut-être de la part de Gameloft de proposer une option pour payer une seule fois une petite somme, afin d'enlever cette limite, car en l'état c'est le gros point noir du jeu. Cela dit ne boudons pas notre plaisir, si vous avez un smartphone, je vous recommande vraiment de le tester pour vous en faire une idée !

Cette énigme contient une contradiction !

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En ce mois de Septembre 2014, j'aurais pu choisir de vous parler de DanganRonpa 2, qui est un véritable chef-d'oeuvre. Pourtant je ne le ferai pas. Allez lire mon test du premier volet et jouez-y. Si vous avez aimé, vous achèterez le 2 les yeux fermés. L'exercice de parler du 2 ne me tente pas pour le moment, car le scénario ultra alambiqué est trop chargé d'épisme pour que je puisse me permettre d'en spoiler quoi que ce soit. En revanche, il vous faudra impérativement avoir terminé le premier, si vous souhaitez vous frotter à l'excellent Goodbye Despair.

À la place je pensais plutôt garnir la section Ace Attorney d'une nouvelle critique, celle d'un jeu que vous avez certainement tous déjà fini vu qu'il est sorti en Europe en mars dernier et qu'il a fallu attendre ce mois-ci pour le voir débarquer en Amérique, entièrement pompé de sa version Européenne (les gens qu'on devrait envoyer au bûcher ne sont donc pas ceux qu'on croit) : Professeur Layton VS Phoenix Wright - Ace Attorney.



Comme d'habitude avec les jeux qui me tiennent à coeur, je vais commencer par évacuer les défauts. Malheureusement, il faut le reconnaître, le crossover du siècle est loin d'être parfait. Pourtant, les défauts que je lui trouve ne sont pas ceux que vous pourrez lire dans la plupart des reviews du soft. En fait, je trouve même assez dégueulasse qu'il soit si peu aimé, alors qu'il se révèle au final si épique.



Du coup, voici en gros les défauts qui me viennent à l'esprit. Certains vous sembleront peut-être insignifiants, mais le cumul de défauts insignifiants n'est jamais agréable, croyez-moi.

-Les lags occasionnels. Jamais aucun Layton en 3D ne nous a infligé cela, et Dual Destinies non plus. Pourtant, il arrive parfois à certains modèles 3D de laguer. Ce n'est pas beau à voir à l'écran. Si j'avais voulu du lag, j'aurais émulé salement, je n'aurais pas payé le jeu.

-Ce n'est pas vraiment un défaut puisque ce jeu date d'avant Dual Destinies, mais j'aurais vraiment du fond de mon coeur apprécié un log pour relire les dialogues précédents. Je ne compte pas le nombre de dialogues passés accidentellement, pour lesquels j'ai dû reloader ma partie, même si je savais pertinemment qu'ils n'allaient pas être importants; mais ça ne m'a pas empêché d'en sauter quelques uns. C'est incroyablement frustrant de ne pas pouvoir revenir en arrière, à moins d'exploiter un autre défaut du jeu présent lors des phases de procès, que j'évoquerai par la suite, à savoir le système totalement foireux de sauvegarde pendant ces phases.
Par ailleurs, je trouve assez dégueulasse de la part des programmeurs d'avoir choisi de supprimer purement et simplement la possibilité d'utiliser le micro pendant les phases de procès. Maintenant quand t'appuies sur Y, ça te propose d'utiliser une pièce SOS. Quel dommage.

-Les défauts inhérents à Layton. Honnêtement, j'ai fait toute la série des Layton avec un certain plaisir, mais par rapport à un Ace Attorney que je ne peux prendre en défaut au niveau du gameplay, Layton compte un certain nombre de points que je trouve aberrants et qui ont été portés dans ce jeu.
Par exemple, le système ultrapunitif des picarats. On vous annonce au début du jeu que chaque énigme va vous rapporter un certain nombre de ces points. Si vous ratez, vous n'en aurez pas autant. Et dans le cas d'un Layton, si vous ratez souvent, une fois vos 30 heures de jeu achevées, vous découvrez que vous n'avez pas débloqué tous les bonus. Je hais ce système. Mais, pour l'amour du travail bien fait, je m'efforce à chaque Layton d'obtenir l'intégralité des picarats, ce qui me force évidemmentà résetter le jeu, à lire les indices (et à le résetter parce que je veux aussi garder mes pièces SOS), mais encore à consulter des solutions complètes. Ce jeu m'a forcé à en faire autant pour la partie Ace Attorney. Car en fonction de votre crédibilité restante à la fin d'une phase de procès, vous obtenez plus ou moins de picarats. Et il est impossible de sauvegarder résetter avec autant d'aisance que dans un AA, puisque quand vous le faîtes, vous ne vous retrouvez pas à la ligne où vous étiez, mais tout au début de la séquence de texte correspondante. C'est plutôt pas mal me direz-vous si vous sautez du texte et préférez le relire, mais pour ma part j'aurais préféré faire mes petites expériences de tribunal sans risque, puisque le risque de perdre de la crédibilité et donc des picarats est un réel frein à l'envie de jouer.



-La VF, parlons-en un peu. Certains trouvent les voix inégales. Je ne peux hélas qu'être d'accord. D'autres se plaignent du fait que Phoenix Wright vient d'Amérique, bon, ça à la rigueur c'est du détail, et puis s'il venait de France, faudra m'expliquer pourquoi Layton parle sa langue. (Je parlerai pas de la VO, ça vaut pas le coup.)
À l'époque les tests d'import se plaignaient que l'essentiel du jeu se résumaient à d'incessantes phases d'autocongratulation, "oh professeur vous êtes si doué", "non M. Wright c'est vous qui avez tout fait", "Oui mais n'oublions pas l'apprenti du professeur !", "oh mais vous étiez pas mal non plus Maya"... (allez lire Gamekult au pire, c'est le premier exemple qui me vient)
Attends un peu, quoi ? Je n'ai vu de telles effusions qu'à un seul moment du jeu, justifié par le scénario. De deux choses l'une : Soit à ce niveau-là la localisation a surgéré, soit les testeurs imports étaient aigris. Choisissez ce qui vous arrange.

Par contre la traduction en français me pose deux problèmes, que personne n'a semble-t-il jugé bon de souligner.
Premièrement, et personne ne me fera croire que ça vient de la VO, le niveau de langage de Phoenix est ultra revu à la baisse. Peut-être est-ce pour cela que certains l'ont trouvé complètement stupide et en dessous de ce à quoi on nous a habitué ? Mais c'est vrai, sans parler de la sous-intrigue ridicule et passablement gênante où il se prend pour un boulanger, Phoenix Wright, dans la VF, est un gros con incapable de faire une négation correctement. Combien de "ne" a-t-il employé au total dans le jeu ? Pas plus de quatre ou cinq, je suppose. Et encore, à un moment donné le doubleur lui donne un "ne" qui n'est pas dans le texte écrit :/ Cela rend le personnage infiniment moins crédible, en lui donnant un air passablement con. Ai-je parlé du fait qu'en VA, on lui attribue le surnom super classe de Blue Knight tandis que la VF lui affuble le surnom finalement assez humiliant d'apprenti avocat ? C'est dommage, vraiment.

Deuxièmement, et dans le cas présent ce n'est clairement pas imputable à la VF, qu'est-ce que c'est que ces émotions entre astérisques ?
Un exemple :
Si ce n'était qu'une seule fois. Mais chaque émotion donne lieu à ces espèces de... d'excréments horribles entre guillemets, qui donnent envie de baffer les personnes qui ont jugé bon d'ajouter un truc inutile, qu'on n'a jamais au grand jamais vu auparavant ni dans un seul Layton, ni dans un seul Ace Attorney. Y avait peut-être une raison hein, peut-être que les sprites et autres modèles 3D se suffisaient à eux-même pour donner de l'émotion ._______________________.

-Et enfin, le crossover n'est pas assez poussé jusqu'au bout. On se serait attendu à trouver des énigmes en plein procès, ça n'arrivera qu'une seule fois. À la fin du jeu. On nous avait promis des énigmes dans lesquelles Phoenix objecterait car y aurait une contradiction empêchant de la résoudre, ça arrive une seule fois de tout le jeu, le jeu s'intitule Layton VS Wright, le VS n'arrive aussi qu'une seule fois. Tous les trucs les plus prometteurs existent, mais dans une quantité ridiculement petite qui ne parvient pas à satisfaire. Pour ma part, je trouve que c'est assez dégueulasse, c'est un peu comme si on te présentait un gros sac de bonbons en te disant "Mais attention tu n'en prends qu'un seul et le reste va à la poubelle" !  Franchement, sur ce point, je dois reconnaître que le crossover se merde en beauté, en ne proposant pas davantage de mélange. Attention, s'il n'avait proposé aucun mélange de ce type je n'aurais absolument rien eu à y redire, mon principal souci est qu'ils ont tenté de le faire une seule fois, je trouve ça dommage !
Sans parler du fait qu'Ace Attorney est un univers où le surnaturel existe, tandis que dans Layton le surnaturel n'existe pas. Du coup, on nous livre une fin largement supérieure à l'ensemble des fins des Layton (d'ailleurs ce jeu est supérieur à l'ensemble de la série Layton), mais tout de même assez faible par rapport aux standards des Ace Attorney. Ce n'est clairement pas dans ce jeu qu'on reverra le fantôme de Dahlia Plantule.
Honnêtement... C'est tout. Le jeu ne me pose aucun autre problème. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi il est épique et parfait en tous points, une fois les défauts surmontés. Zvarri !


Passons sur les évidences : La bande sonore est formidable et les cinématiques sont magnifiques. Voilà.
Ensuite parlons un peu gameplay.

Au cours du jeu, on est amené à alterner des phases Layton avec des phases Phoenix Wright. Dommage comme je le disais plus tôt que ce ne soit pas davantage mélangé; cela dit le résultat s'avère tout à fait plaisant. Les phases Layton sont beaucoup plus agréables que dans les Layton précédents, le fait de pouvoir zapper les résumés et mettre les pièces SOS en surbrillance y est peut-être pour quelque chose.

Concernant les énigmes, elles sont, à quelques exceptions cependant, bien plus faciles que dans d'autres opus. J'applaudis de vives mains l'absence totale d'énigmes mathématiques, c'était à mon sens le plus gros défaut de l'intégralité de la saga Layton, donc bon débarras ! Sans l'ombre d'un doute, les meilleures énigmes... Sont celles qui impliquent Phoenix Wright ou Maya Fey, bien entendu ! On n'en attendait pas moins après tout.

Les phases Ace Attorney sont la réelle nouveauté de ce volet. Avec Takumi aux commandes, on pouvait s'attendre à de nouveaux éléments de gameplay de très bonne facture, et il place effectivement la barre très haut. Les procès de sorcières sont menés de main de maître, et si on regrettera que le dossier de l'affaire ne dépasse jamais la dizaine de preuves, on appréciera les nouveaux mécanismes induits par le principe du témoignage multiple, pendant lequel vous pourrez interroger plusieurs témoins en même temps.
Le principe de sorcellerie est également impeccablement mis en place. Les sorts ressemblent finalement plus à des armes de crime qu'à autre chose, et la façon dont le grimoire qui les présente est fait est franchement assez cool, même s'il est dommage qu'il ne soit pas davantage utilisé.

Concernant les graphismes, la 3D de Layton est toujours égale à elle-même. Les personnages de style Phoenix Wright parviennent à s'intégrer sans trop de souci, même si Phoenix est beaucoup moins beau et fin que le Phoenix Wright de Dual Destinies par exemple - après je n'irai pas trop comparer, les deux jeux n'ayant pas été faits par la même équipe, mais bon, voilà.



Niveau scénario, Takumi nous pond une fois encore un script d'excellente facture. Beaucoup n'ont pas aimé la fin, comme je le disais plus tôt je la trouve bien plus intelligente que la fin de la plupart des Layton. La fin de Layton 6 notamment était assez pénible à voir, car si les cinématiques étaient agréables à l'oeil, on ne pouvait s'empêcher de vouloir incendier Level-5 pour cette repompe éhontée d'un célèbre film de Miyazaki. Quant aux fins des Layton précédents bah... Rien finalement de bien transcendant, à part peut-être la fin du troisième, mais encore, la scène finale du crossover parvient à la surpasser en tous points. Je ne comprends pas comment tout le monde peut être là en mode"c'est absurde, tiré par les cheveux, ça n'a aucun sens", bah ouais ça n'a aucun sens... Comme toutes les fins de chaque Layton en fait. Franchement, je tire mon chapeau à Takumi, qui a compris l'univers Layton au point de faire une fin totalement à la Layton, tout en y insufflant du drame comme jamais aucun Layton ne nous en a offert (à part le 3).

Et puis y a les extras. Dommage, vraiment, que la liste des énigmes ne soit pas dispo dans le menu extra, il faut recharger une partie pour y avoir accès. Bah, ce n'est pas bien important.
Deux menus d'extras sont débloqués une fois le jeu terminé :
-Les extras en eux-même, images du jeu, cinématiques, clips vocaux et bande musicale complète, ce qui est tout à fait appréciable, puisque si Layton nous y avait habitué, Ace Attorney ne l'a jamais fait qu'une seule fois, dans une exclu Japonaise. Bien entendu, dans la plus pure tradition des Layton, il est obligatoire de rassembler un maximum de ces immondes picarats pour avoir accès à l'intégralité des bonus. Pour moi c'est bon.
-Et bien sûr le contenu supplémentaire téléchargeable. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde appelle ça des DLC, c'est entièrement gratuit et ça n'a rien de neuf par rapport aux énigmes téléchargeables des Layton précédents. Par contre, pour en avoir fait quelques uns, je dois l'avouer, ce mode est mille fois plus intéressant que tous les modes d'après-jeu réunis de chaque Layton. Les personnages se retrouvent, racontent un peu ce qui se passe après l'aventure principale, brisent le quatrième mur en permanence, et vous soumettent diverses énigmes histoire qu'il y en ait un peu plus que 70. J'ignore combien de contenus seront offerts, mais je dois le dire, ce mode de jeu est incroyable et vaut largement le coup d'être vu. Sans parler du fait qu'on peut aussi, en plus, télécharger tout plein de croquis préparatoires du jeu.

Bref, Layton VS Wright s'avère plus que plaisant. Pour la première fois, un Layton me donne envie de le refaire plus tard, gage d'énorme qualité. Du côté Layton, le jeu est LARGEMENT supérieur à toute la série, proposant des énigmes pas trop dégueulasses et un scénario de folie pondu par l'as des scénaristes Japonais, Takumi. Du côté Ace Attorney, il reste bien en dessous des AAI2 (en même temps la barre de ce volet est indépassable), DD et autres T&T, mais n'est pas non plus une bouse digne d'un Justice For All comme certains aimeraient nous le faire croire. Au contraire, l'écriture est, j'insiste, formidablement magnifique, et Level-5 et Capcom nous livrent là un jeu qui mérite définitivement le statut de crossover du millénaire.


Lego Marvel : Super Heroes

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Avant toute chose, veuillez noter que le jeu que je vais aborder aujourd'hui est totalement indiqué si vous souhaitez vous lancer dans l'univers Marvel en douceur !

Est-ce qu'une seule fois les personnages Marvel, pourtant coutumiers des crossovers les plus fous dans les pages de leurs comics respectifs, se sont véritablement retrouvés ensemble ?

Au cinéma, non. Parce que les licences appartiennent à trois sociétés différentes. D'un côté, cela permet de développer sur grand écran des histoires qui ne l'auraient pas été autrement, d'un autre côté vous ne verrez jamais Spider-Man aller demander un coup de main aux X-Men, et ça, c'est clairement dommage. Enfin, vu que X-Men 3 était une telle horreur que j'ai renoncé aux films X-Men pour toujours, pour ma part, ça ne m'empêche pas de vivre.
Concernant les jeux vidéo, il y a bien Marvel Heroes, mais je vous avoue que l'aspect MMO/Free-to-play me rebute assez.

Du coup qu'est-ce qu'il reste ? Rien, aucune chance de voir Captain America tataner Magneto pour sauver l'humanité ? Ce serait quand même dommage.

Vous imaginerez dès lors aisément ma joie lorsque, par le plus grand des hasards, je me suis aperçu que Lego Marvel Super Heroes et ses DLC étaient en soldes.



Je ne sais pas vraiment par où commencer avec ce jeu, qui est tout simplement gigantesque. Une présentation globale semble en tout cas appropriée.



Pour résumer l'histoire du jeu, servie par des doublages impeccables en VO (et absolument dégueulasses, immondes, affreux, abominables, dégoulinants d'amour de l'argent facile et de manque de professionnalisme en VF, sérieusement, rendez service à la société, jouez directement en VOST et tant pis si vous ne comprenez pas tout), le Silver Surfer, héraut du dévoreur de mondes Galactus, passait peinard au dessus de la Terre sur sa planche de surf cosmique. Elle se fait démolir, et une ribambelle de méchants d'horizons divers et variés, sous les ordres du Dr Doom et de Loki, s'emparent des briques cosmiques qui la constituaient. La force armée qui protège les USA, le S.H.I.E.L.D, se voit donc obligé d'envoyer sur le terrain tous les super-héros disponibles.

Dit comme ça, le scénario ressemble plus à un joyeux prétexte qu'à autre chose. C'est en tout cas une façon assez intéressante de mettre en scène 132 personnages (158 en comptant les costumes alternatifs et autres transformations, et je ne vous parle pas des seize personnages DLC supplémentaires, dont un peut également se transformer), tous bien entendu issus de comics Marvel allant du plus connu (Il est évident que Spider-Man, Captain America, Thor, Wolverine et Hulk sont de la partie) au plus inattendu (Rocket Raccoon c'était évident qu'il en serait vu qu'Ultimate Marvel VS Capcom 3 et les Gardiens de la Galaxie l'ont remis à la mode, mais Squirrel Girl et Howard the Duck, ok, admettons).
On regrettera juste que certains personnages qu'on aurait aimé voir n'y soient pas, mais soient bien dans la version portable, l'Univers en Péril, qui est apparemment assez mal-aimée. Si on m'offre la version Vita gracieusement je la jouerai quand même, mais de façon générale, il est plutôt conseillé de s'attarder sur Super Heroes, la version salon/ordi, bien plus complète. Mais bon, ça reste dommage de savoir que des personnages de l'univers Ultimate Marvel (comme par exemple Miles Morales, mais pas que) sont présents dans la version portable, alors qu'a contrario la version salon n'offre d'Ultimate que des personnages du dessin animé Ultimate Spider-Man, ce qui est tout de même une petite déception. On se consolera en recréant ses persos préférés avec le customiseur, mais j'en parlerai plus loin.
Pour en revenir au scénario, il propose tout de même de bonnes idées que je me verrais mal spoiler ici. Disons que je n'avais pas du tout vu venir le twist du chapitre 10, et encore moins la façon dont le combat final contre Galactus serait amené.
Petit regret, l'un des chapitres emmène les protagonistes sous l'eau - pourquoi pas - mais aucune trace de Namor, pas même un caméo. Même si le personnage en lui-même n'est pas franchement intéressant, toutes les conditions étaient réunies pour le faire intervenir, finalement l'occasion est ratée. Dommage.



Parlons plutôt de la durée de vie du titre, tout simplement gargantuesque. Si le mode Histoire se boucle les mains bandées en une dizaine d'heures, ce n'est que pour offrir une petite dizaine de pourcentage de complétion du jeu. De là on s'attend à un truc énorme. Et on aura raison : De la même façon qu'un Lego City, Lego Marvel affiche un mode open-world d'une grandeur plus qu'honnête, qui reprend dans ses grandes lignes la structure de Manhattan - On n'aurait pas craché sur plus, mais vue la diversité des niveaux par ailleurs on n'est vraiment pas à plaindre.
Cet open-world, plus que l'aventure principale, est potentiellement la raison pour jouer à ce jeu, grâce notamment à son nombre de missions plus que conséquent, mais aussi à son aspect à la GTA, d'autant plus jouissif que lorsque vous vous emparez d'une voiture, le conducteur sera généralement assez ravi de vous la laisser. Vous finirez probablement par la détruire en pétant intégralement le décor, mais yolo.

L'open-world n'est d'ailleurs pas avare question véhicules, proposant toute une panoplie de véhicules terrestres et aériens issus de l'univers Marvel, ainsi qu'un unique bateau à débloquer. D'ailleurs, on regrettera que les véhicules aériens et marins soient si peu exploités ! Les premiers laguent de plus en plus en fonction de leur taille (donc le X-Jet et la Fantasticar risquent de passer plus de temps au garage que dans les cieux) et ne sont de toute façon pas obligatoires pour terminer les missions de courses aériennes ; quant au bateau, une seule mission vous proposera de l'utiliser, vers le début du jeu. Après vous serez trop occupé à sillonner les cieux avec un personnage volant (moment ultime, surtout avec une manette qui vibre) pour vous souvenir que ça existe. Bon.

Le gameplay est exceptionnel. Si, si. Malgré le fait que les boutons soient clairement sous-exploités, provoquant occasionnellement des difficultés à changer de personnages, on appréciera le fait que, de façon générale, chaque personnage est traité avec un grand respect qui fera plaisir au fan le plus exigeant. Au final, même si beaucoup de pouvoirs se ressemblent, les caractéristiques propres à chaque personnage font qu'ils sont tous uniques, la seule fausse note restant Mystique, qui, malgré un temps d'apparition très élevé dans les cinématiques et un court moment où on doit l'incarner par défaut, est vraiment traitée de façon dégueulasse. En théorie, Mystique est un personnage caméléon qui se transforme en ce qu'elle veut. En pratique, elle se transforme une seconde puis redevient elle-même. C'est d'autant plus dommage que cela aurait pu être traité comme une forme d'invisibilité, puisque oui, le jeu permet à quelques personnages de se rendre invisibles. On tiquera aussi à Red Richards capable de transformer son corps élastique en objets du quotidien, mais ça encore, c'est de l'humour Lego, ça passe totalement.
Et puis d'un autre côté, y a Super-Skrull et il a bel et bien une grosse partie des pouvoirs des 4 Fantastiques, et ça, c'est tout simplement priceless.
Par ailleurs, pour pouvoir incorporer des personnages comme Hulk, la Chose ou le Caïd, il a fallu introduire un nouveau type de personnage, les figurines géantes, gros monstres capables de bien des massacres, et qui ont eux aussi une place à part entière dans le jeu. Bien joué.



Pour en revenir au mode histoire, il se découpe en 28 niveaux : 15 niveaux pour l'histoire principale, qui seront autant de prétextes pour visiter des lieux emblématiques de la mythologie Marvel, de la tour de Tony Stark au manoir des X-Men en passant par Asgard, un niveau bonus spécial un peu hors-contexte mais pourtant très fun à jouer, et 12 missions secondaires qui se débloquent en fonction du nombre de briques dorées obtenues en avançant les niveaux et en effectuant les missions de l'open-world.

Le mode histoire, entrecoupé de cinématiques de très haute volée, rivalise facilement avec n'importe quelle production cinématographique, et je suis très sérieux. Le second degré Lego se marie à merveille avec un script en béton armé, et les niveaux en eux-mêmes sont à chaque fois de petites pépites, dans lesquelles, comme dans n'importe quel jeu Lego, vous avancerez en équipe afin de débloquer la suite des chemins, en tabassant les ennemis, en explosant et reconstruisant le décor, et en résolvant les puzzles de circonstance. La plupart des niveaux principaux sont ponctués de boss et mini-boss à affronter, et on ne peut pas dire que la variété ne soit pas au rendez-vous. Notons enfin que les niveaux principaux se découpent en trois parties avec checkpoint, et qu'il faudra y revenir en freeplay, de préférence après avoir fini tout le reste, histoire d'avoir assez de personnages pour ne pas avoir à tout se retaper plusieurs fois. Pendant le freeplay, vous devrez trouver des éléments cachés dans le niveau : Des minikits, et Stan Lee, que vous devrez sauver de tous les dangers (y compris à de nombreuses reprises dans l'open-world) pour le débloquer en personnage jouable. Et choper les briques dorées indispensables à la progression, évidemment. Seul petit défaut, le jeu est assez peu avare en tutoriels... Sauf quand on en a vraiment besoin, ce qui peut parfois bloquer la progression de façon stupide.

Les niveaux secondaires, ne cherchons pas à comprendre pour quelle obscure raison, sont présentés par Deadpool. On y accède via l'open-world, à condition d'avoir atteint le seuil minimum de briques dorées requis pour entrer. Un niveau secondaire est généralement trois fois plus court qu'un niveau de l'aventure principale, et permet, du moins en jeu libre, de choper les briques rouges permettant de cheater (et obligatoires pour finir le titre à 100%) d'autres Stan Lee et briques dorées bien sûr, et des personnages supplémentaires. Ces niveaux sont du génie, car ils permettent de visiter des lieux qui n'ont pas été abordés dans l'aventure principale, mais aussi de croiser de nouveaux boss, que l'on affronte avec de nouveaux personnages ! C'est par exemple dans l'un de ces niveaux que vous aurez l'occasion de battre le Caïd avec Daredevil, et je ne vous ai même pas parlé du Daily Bugle ou de la maison du Dr Strange ! Brillant.


Maintenant parlons un peu du customiseur, qui se révèle... Sympa sans plus.
Ses points forts :
-Possibilité de combiner des pouvoirs de personnages
-Possibilités monstres au niveau couleurs, notamment pour le visage
-Certains personnages manquant au jeu peuvent se faire assez facilement pour peu que l'on ait les pièces adéquates
-On peut partager ses créations grâce à un système de passwords de très bonne qualité !

Ses points faibles :
-La création de personnages chauves, clairement. Or, les figurines de personnages comme Spider-Man ou Captain America sont chauves, du fait de leurs costumes intégraux. Faire des variantes pour ces personnages est certes possible, mais vous allez souffrir. Dans un premier temps il faut trouver un slot de personnage déjà chauve - car une fois des cheveux ou un casque installé, retrouver une tête nue relève du parcours du combattant -, et ensuite, une fois le personnage réalisé, vous allez pleurer je pense. Si vous quittez le jeu et le rallumez, vous constaterez que la main gauche de votre perso aura disparu. Une petite manip que j'ai fini par trouver sur Internet avec difficulté permet de la ramener sans avoir à placer de cheveux, mais bon, ça ne durera que jusqu'à ce que vous ayez coupé le jeu.
-Un manque de choix de personnalisation. Je suis très sérieux, malgré la présence de plus de 150 éléments, même une fois le jeu fini à 100%, toutes les possibilités ne sont pas disponibles. Genre j'ai voulu faire Nick Fury Senior, vu qu'il était dans la version portable, impossible de lui donner le gadget pour devenir invisible. Par contre le gros flingue de Coulson était dispo, ça compense un peu.
-La personnalisation des personnages de grosse taille est trop limitée, dans la mesure où non seulement on ne peut que choisir des skins de couleurs, mais en plus il est impossible de choisir soi-même le personnage à attribuer à tel ou tel slot.

J'ai quand même exploité le customiseur jusqu'au bout, principalement parce que je n'aimais pas l'idée de pouvoir choisir un personnage appelé "Custom D", et j'ai donc ajouté à ma liste un certain nombre de personnages. Certains ont été créés avec l'aide d'Internet (qui n'est pourtant pas très prolifique en la matière), mais d'autres ont été le fruit de mon travail. Si ça intéresse quelqu'un, voilà les passwords des personnages en question - Ceux que je n'ai pas fait moi-même seront indiqués en italique par respect pour leurs auteurs respectifs. Et si vous voulez prendre les Spider-Men, c'est à vos risques et périls, je pense que vous l'aurez compris.

BBBPxzDKPC : Miles Morales
BGBPLZHDMJ : Scarlet Spider


BRCzcSDHGQ : Kitty Pride (Shadowcat)
PBTXFtMSDC : Nightcrawler (Diablo)
FCjTcFDHCd : X-23 (que j'ai renommée Weapon X vu qu'il n'y a aucun moyen de nommer des persos avec des chiffres dans ce jeu)
BQpLcdBPRS : Quicksilver
KSBccpWRdk : Scarlet Witch

SGHCczMStz : Nick Fury Senior
NBFHcHFMFH : Ultimate Thor (un peu retouché par rapport à la version Internet)

J'ai aussi tenté de faire Batman sur une base de Black Panther/Iron Man, mais le résultat est plutôt raté. Je ne le garde que parce que le nom "Batman" est fun dans la liste.

Concernant les DLC, faut-il les prendre ?
Au prix fort, clairement pas. Mais s'ils sont disponibles en soldes, je pense que oui, au moins pour le pack principal, qui offre une poignée de personnages vachement intéressante, avec deux ou trois véhicules en bonus. Le pack Asgard par contre n'a que peu d'intérêt, je me demande encore qui serait assez fan de Thor pour vouloir toute sa famille dans un jeu Marvel généraliste.

Par contre le pack principal contient des courses, qui sont indiquées sur la map du jeu comme si c'étaient des courses normales. On ne sait qu'elles viennent du DLC qu'en s'en approchant. Pire, finir l'une de ces courses ne la retire pas de la map, par rapport aux courses du jeu principal qui sont retirées une fois finies ; et de toute façon finir les courses DLC ne donne aucun bonus réellement intéressant. En fait, les courses du DLC ont ceci d'odieux qu'elles rendent le jeu principal plus dur à terminer, car vous devrez prendre le temps de retenir que telle ou telle course indiquée sur la map n'est pas obligatoire pour avoir les 100% ! Idéalement, il aurait été intéressant que les courses permettent de débloquer des personnages supplémentaires, d'une part, et d'autre part que la map de l'open-world ait été travaillée pour que les courses terminées y restent, mais indiquées d'une autre couleur, afin que l'on sache qu'il n'est plus nécessaire de s'y rendre, mais que c'est toujours possible pour le plaisir. Concernant la lisibilité de la map, le seul autre défaut est l'un des Stan Lee, caché derrière une icône, impossible à trouver sans l'aide d'Internet. Admettons.

Je vois que je n'ai pas encore évoqué les graphismes ni les musiques ; mais mieux vaut tard que jamais !
Concernant les graphismes, pour un jeu Lego, c'est juste trop beau. Mais vraiment, on dirait que les décors sortent de notre monde bien réel, et était-ce vraiment nécessaire de faire autant d'effets de lumière et d'ombre sur des figurines en plastique ?
Concernant les musiques, si on regrettera l'absence de thèmes issus de dessins animés (par rapport, par exemple, au jeu Marvel Trading Card Game qui les multipliait), on appréciera tout de même une bande sonore de bonne facture, qui ne vient pas empiéter sur le plaisir de jeu, bien au contraire.

De façon plus condensée, Lego Marvel est un jeu que j'ai mortellement adoré, potentiellement le meilleur jeu d'exploration-aventure 3D que j'aie joué depuis longtemps, à la fois une vitrine de présentation efficace pour le nouveau venu dans les univers Marvel (représentés ici selon leur popularité en se basant soit sur des comics, soit sur des films, soit sur des séries animées), et un monstre de fanservice pour les connaisseurs, que l'on gâte en leur présentant sur un plateau un travail léché, qui montre à la fois du respect et de la connaissance des univers adaptés. On pardonnera d'autant plus aisément ses rares défauts qu'ils sont de loin surpassés par sa quantité effarante de qualités. De toute façon, j'ai fait travailler ensemble Carnage et Super-Skrull, mon travail est accompli.

PS : Oh et Stan Lee double lui-même son propre personnage ainsi que le trailer, si avec ça vous voulez toujours jouer en VF je ne vous comprends plus.

Toute énigme a une solution - Concours Layton, résultats !

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Garçons et filles, petits et grands, le concours visant à me délester d'un exemplaire US de Professeur Layton 5 est désormais terminé.
Le forum Phoenix Wright ayant bénéficié d'une extension flash à ce concours avec un lot supplémentaire, on félicite pour commencer Fightman, qui a remporté un code de téléchargement Europe pour 3D Classics : Kid Icarus, que j'ai téléchargé en US le même jour et qui est, il me faut l'avouer, plutôt sympa.

Concernant le code de téléchargement, personne ne s'est montré intéressé, donc je le conserve et je l'enverrai probablement à une personne random possédant pour une raison ou pour une autre un compte sur le site de Nintendo Of America.

En revanche, pour le jeu en lui-même, il y a eu de nombreuses participations - À mon grand étonnement, les deux personnes que je pensais être les plus susceptibles de participer se sont abstenues, très bien, et je n'ai pas eu de participation pour le fun -, et avant de déclarer le gagnant, je vais vous laisser le soin de découvrir ci-dessous les réponses. Si vous n'avez pas participé au quizz et que vous souhaitez tenter votre chance pour le plaisir, vous pouvez donc dès maintenant arrêter de lire et retourner sur le billet d'origine concernant le concours.  


PREMIÈRE PARTIE POUR 1000 PICARATS - QUESTIONS PROFESSEUR LAYTON

1. Quel était le cadeau donné par Nintendo aux joueurs qui enregistraient à temps leurs exemplaires des trois premiers Layton ?
Il s'agissait d'un coffret de rangement pour les boîtes des jeux en question.
2. Dans Professeur Layton et le Destin Perdu, qui est exactement le Luke Triton du futur ?
Le prénom Clive seul était accepté, même si en général on m'a donné sa bio.
3. Dans Professeur Layton et la Boîte de Pandore, l'une des énigmes requérait d'utiliser le mode d'emploi. Pourquoi ?
Le ticket du Molentary Express était fourni sur papier. C'était une façon de lutter contre le piratage. Pour ma part je n'approuve pas, je déteste l'idée de triturer un mode d'emploi. Mais bon.
4. À l'occasion de quel évènement, en 2010, les Français ont-ils eu l'opportunité de mettre la main sur un badge collector Professeur Layton ?
C'était pour l'avant-première de La Diva Éternelle, à la Japan Expo.
5. Les trois premiers Layton, en dehors du fait qu'ils sont sur DS uniquement, ont un point commun scénaristique. Lequel ?
C'était peut-être trop tordu comme question, néanmoins la réponse attendue était la suivante : Dans chacun de ces jeux, il y a un village fake.
6. Pourquoi les possesseurs Européens de Professeur Layton et l'Appel du Spectre sont-ils les moins chanceux ?
La version Européenne de l'Appel du Spectre est amputée d'un mini RPG, London Life.
7. Quel est le nom anglais que prend le criminel masqué de Professeur Layton et le Masque des Miracles ?
The Masked Gentleman.
8. Avec quelle série bien connue le Professeur Layton se retrouve-t-il à faire un crossover sur 3DS ?
Ace Attorney.
9. Quel personnage clé (et un peu irritant sur la fin) de la première trilogie Layton rencontre-t-il à la fin de sa première aventure sur DS ?
Désolé à tous ceux qui ont répondu "Don Paolo", mais il s'agissait de Flora, qui est, je vous l'assure, le personnage le plus CHIANT de Professeur Layton 3.
10. Une facile pour la fin : Quel est le prénom de Descole ?
Jean.

SECONDE PARTIE POUR 1000 PICARATS - QUESTIONS VIDÉOLUDIQUES

1. Quel est le nom officiel du héros de Pokémon Snap ?
Todd. (Son nom complet étant Todd Snap.)
2. Comment s'appelle le navire qui a été construit par Aperture Science et que les développeurs de Valve ne permettent à l'heure actuelle de visiter dans aucun jeu officiel Half-Life ou Portal ?
Le Boréalis.
3. Quelle est la plus grande peur de Benjamin Hunter (alias Miles Edgeworth) dans les Ace Attorney ?
Les séismes.
4. Dans le premier Tomb Raider (PS1, 1996), donnez les appellations exactes de tous les adversaires rencontrés dans le niveau Mines de Natla.
Le cow-boy, le skate-boarder (Jerome Johnson accepté), le chauve ("Kold" Kin Kade accepté).
5. Le système de combat de Baten Kaitos (GameCube) est très original dans le sens où il utilise exclusivement un certain type d'objet de la vie courante, qui lui donne une profondeur phénoménale. De quel objet s'agit-il ?
Des cartes à jouer.
6. Citez les noms de tous les Metroid exclusifs à la Game Boy Advance.
Metroid Fusion, Metroid Zero Mission.
7. Quel est le nom de la diva dans Klonoa : Door to Phantomile ?
Lephise (Léphisa accepté).
8. Dans Back To The Future : The Game, en quelle année se retrouve coincé le Doc Emmett Brown au début de l'épisode 1 ?
1931 (Le 13 Juin pour être exact)
9. Runaway : A Twist of Fate envoyait Brian Basco dans un asile. Dans quel autre jeu de Pendulo Studio peut-on entrevoir, rapidement il est vrai, ce même asile ?
Yesterday.
10. Donnez les noms des trois potes avec lesquels Vincent boit régulièrement dans Catherine.
Orlando, Jonathan, Tobias.

TROISIÈME PARTIE POUR 1000 PICARATS - L'INÉVITABLE BLINDTEST

On va faire très simple. 10 musiques de jeux vidéo. Donnez le jeu d'où vient chaque musique. Pas de piège, pas d'entourloupe. Ne faîtes pas attention à ma voix quand j'énonce les numéros, je fais le fou.



1. Zelda Majora's Mask 
2. Monkey Island Special Edition (Monkey Island accepté) 
3. Spyro : Year Of The Dragon 
4. Nine Hours Nine Doors Nine Persons 
5. Samba De Amigo 
6. Time Hollow 
7. Darkstalkers 3 (Vampire Savior accepté) 
8. Team Fortress 2 
9. The World Ends With You 
10. Persona 3 

Merci à tous les participants ! 
Malheureusement, il n'en fallait qu'un, et celui qui a eu le plus de points (au coude-à-coude avec un certain Mathius.67, bravo à lui), n'est nul autre que...

Sora Justice. Bravo. Tu remportes donc un exemplaire US de Professeur Layton et le Masque des Miracles, que tu pourras fièrement exposer dans une vitrine faute de pouvoir y jouer. Voilà.

C'est tout pour aujourd'hui, à la prochaine pour de nouveaux évènements encore plus fous !

Cher Professeur Seko,

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Comme vous le savez, le déménagement de Johto vers Hoenn s'est très bien passé. J'ai laissé tous mes anciens Pokémon dans le PC de Léo, pour prendre un nouveau départ avec de nouveaux Pokémon, et suivre depuis le début les traces de mon père, le champion d'arène Norman. Si vous voulez un rafraîchissement sur ce que j'ai vécu à Johto, je joins à cette lettre celle que j'ai envoyée voici trois ans à l'illustre Professeur Chen

Quoiqu'il en soit, sachez tout d'abord une chose : Si, depuis mon voyage à Johto, j'ai visité par deux fois Unys, je n'en ai vraiment gardé aucun souvenir. Quant à Kalos, l'occasion ne s'est toujours pas présentée pour moi de visiter cette région, sauf si l'on compte mes incartades à Illumis le temps de combats épiques entre plombiers, épéistes et autres boxeurs plus hauts en couleurs les uns que les autres. Tout cela pour vous dire qu'à l'image de la zone de combat de Johto, importée d'une version de Sinnoh que je n'ai jamais véritablement eu l'occasion de visiter (elle n'était pas construite à l'époque), j'ai pu constater que la région de Hoenn s'était enrichie de nouveautés considérables, pour la plupart issues de Kalos justement. Mais comme je n'ai jamais été à Kalos, ces nouveautés sont pour moi de pures et simples nouveautés, je les traiterai donc comme telles.

Par où commencer ? Par les défauts peut-être ? Car des défauts il y en a... Mais pas tant que ça, si on fait le compte.
Le premier défaut tient à l'interface du Poké-Multi-Navi, qui a pris dans mes affaires la place de mon bon vieux Pokématos. Je ne comprends pas pourquoi l'appareil est passé d'un nom classe comme PokéNav à un nom impossible à retenir comme celui-là, mais ce n'est pas vraiment là qu'il faut chercher un problème. En fait, je ne comprends pas une chose : À Johto, tout était tactile. Les chaussures de course étaient automatiquement verrouillables, ce qui faisait qu'on n'avait pas besoin de maintenir un bouton pour les utiliser. D'un autre côté, on pouvait répondre "oui" ou "non" via une interface tactile absolument parfaite. Les possibilités offertes à Unys constituaient un retour en arrière assez impardonnable. Avec le Poké-Multi-Navi, on retrouve un peu de l'interface géniale qui avait accompagné mon aventure à Johto, mais pas entièrement. Il n'est toujours pas possible de profiter à cent pour cent de l'aventure avec le stylet. Heureusement, ça reste toujours mille fois plus agréable que l'interface insupportable proposée à Unys.

Le second défaut, qui m'a passablement énervé sur le moment, est qu'au milieu de l'aventure, des personnages m'ont d'abord proposé, puis imposé de les accompagner sur certains chemins. Sérieusement, j'aimerais que vous m'expliquiez pourquoi votre fille, Flora, m'a attendu à la sortie de la quatrième arène pour m'emmener à la cinquième sans me laisser le loisir d'y aller moi-même ? Et pourquoi papa m'a littéralement forcé à accompagner Timmy de Clémenti-Ville à Lavandia ??

Le troisième défaut tient à la langue. Le texte a beau être remarquablement bien traduit dans la langue de Molière, il faudrait que l'on m'explique ce qui peut justifier que chaque dresseur sans exception change de prénom par rapport à leurs prénoms passés ? Heureusement, ce ne sont que de simples dresseurs que l'on oublie rapidement. On aurait apprécié dans certains cas retrouver les noms d'origine, mais ce détail n'entrave évidemment pas la bonne marche de l'aventure.

Le quatrième et dernier défaut (si l'on oublie les combats de Pokémon qui laguent occasionnellement et les humains qui, comme je le craignais en voyant des photos de Kalos, se révèlent pour ma part assez disgracieux en dehors des combats) est pour moi l'objet d'une profonde déception : Les champions ne proposent aucun match revanche. Pourtant, autrefois, ils le faisaient. À Kanto, la possibilité existait. Et à Unys, il y avait carrément un tournoi proposant d'affronter les champions de toutes les régions réunis. Et bien sûr, n'oublions pas qu'en 2005, les champions d'Hoenn eux-même proposaient des matchs revanche. Alors, au nom de quoi ? Est-ce parce qu'ils préfèrent rester devant la télé ? Bon, tant pis alors.


Mais bonne nouvelle, professeur, c'est tout ce que j'ai à dire de négatif sur mon aventure. En fait, proportionnellement, il y a moins de problèmes qu'à Johto, qui reste pourtant mon aventure Pokémon préférée, toutes catégories confondues.

L'un des problèmes de Johto résidait dans certaines de ses arènes, qui avaient été refaites de façon assez décevante. À Hoenn aussi les arènes ont été refaites, mais le remaniement, beaucoup plus léger, est agréable pour l'intégralité des arènes. L'effort est louable.

 C'est BEAU.

En parlant de remaniement, j'ai vu certaines personnes se plaindre du fait que les boutiques n'aient pas été fusionnées avec les centres Pokémon, ou encore qu'il était impossible de changer d'habits ou d'utiliser des rollers. Concernant l'absence de fusion, je ne vois vraiment pas où est le problème de laisser le plus possible les villes dans l'état dans lequel elles étaient à l'origine, donc c'est pour ma part une très bonne nouvelle, au même titre que le traitement des arènes. Concernant l'absence de changement d'habits, c'est dommage, mais ça ne m'a pas empêché de dormir ; quant aux rollers, à la place on a le droit à deux vélos différents, comme à l'époque, et le Vélo Course reste le seul véhicule dont on pourrait avoir besoin dans une aventure Pokémon tant il est rapide.

On s'attendait à retrouver Hoenn pendant la cinquième génération, il n'en a rien été. La région a été peaufinée et embellie pour la sixième génération. Les changements, nombreux, viennent apporter en qualité à une aventure qui n'en manquait déjà pas.
Ainsi, les dresseurs d'Hoenn peuvent à présent utiliser toutes les fonctionnalités online les plus folles, dont ma préférée, l'échange miracle, qui permet littéralement de recevoir un Pokémon au hasard en échange d'un autre de ses Pokémon, permettant à la fois de faciliter la complétion du Pokédex, mais aussi, pour peu de recevoir les bons Pokémon, de se façonner rapidement une équipe de haute volée. Il est d'ailleurs bon à savoir qu'il est désormais possible d'échanger ses Pokémon depuis n'importe où, et que même ceux qui sont dans le PC peuvent être échangés, ce qui apporte aux échanges une souplesse insoupçonnable et réellement bienvenue.
Le Poké-Multi-Navi donne également accès à une carte de la région, depuis laquelle, si vous avez la CS Vol, vous pouvez directement vous envoler, pour n'importe quelle ville, mais aussi pour n'importe quelle route et n'importe quel lieu. L'enregistrement des objets se révèle assez bien pensé (malgré l'absence toujours aussi regrettable de tactile), avec la possibilité d'associer jusqu'à quatre objets à un menu dépendant de la flèche directionnelle. Et Sharpedo est devenu pour toujours mon Pokémon surfeur, car la possibilité de le chevaucher littéralement et de surfer deux fois plus vite qu'avec n'importe quel autre Pokémon aquatique est un réel délice.


Prolixe en choses à faire, Hoenn ne parvient pas à décevoir. L'arrivée (enfin) du cycle jour-nuit fait plaisir, mais pas autant que le retour tant attendu des bases secrètes, dont la profondeur d'utilisation a été incroyablement revue à la hausse. On appréciera aussi le grand retour de l'ancien système de jardinage, qui contraste avec l'absence malheureuse des arbres à baies de Johto dont j'avais parlé au professeur Chen il y a trois ans.

Les bases secrètes ont retrouvé leurs marques d'origines, et bien plus encore !

Mais là où l'aventure est devenue encore plus prenante, c'est lorsque Pierre m'a offert une Flûte Eon. Comme vous le savez probablement, cet objet permet d'invoquer Méga-Latios ou Méga-Latias pour littéralement survoler la région. Cet apport incroyablement enrichissant est l'occasion de remettre au goût du jour les fameux Mirages, qui étaient autrefois quasiment impossibles à trouver. Maintenant, chaque jour apporte son lot de nouveaux mirages parfaitement visitables. Comme si cela n'était pas suffisant, ces mirages sont autant d'occasions bienvenues de rencontrer légendaire sur légendaire, dans un joyeux melting-pot plein d'adrénaline.

Il paraît qu'à Kalos on chevauche des Pokémon terrestres. Petits joueurs.

En parlant de capture de Pokémon, j'ai été absolument ravi de constater que pour une fois, pour une fois, la présence de Pokémon ne venant pas de la région au bout d'un moment est justifiée par les évènements. La justification reste assez pauvre, mais est extrêmement bienvenue lorsqu'en comparaison un nombre hallucinant de Pokémon mal placés débarquaient sans raison à Kanto juste parce que le professeur Chen m'avait donné le Pokédex National.
Par ailleurs le Poké-Multi-Navi, en plus de donner une carte très détaillée de la région, dispose d'une fonction "Navi-Dex", qui donne pour chaque endroit un mémo des Pokémon disponibles. Il est de plus possible d'utiliser cet outil pour détecter les Pokémon dans les hautes herbes. Cet outil promet un gain de temps assez conséquent si l'on recherche un Pokémon précis (pour peu qu'on l'ait déjà attrapé par contre), et prend même une ampleur d'autant plus conséquente lorsqu'on se rend compte que certains des Pokémon détectés par ce biais disposent de capacités uniques, qui les rendent parfois d'autant plus intéressants.



Avant de poursuivre, je tenais également à féliciter les ingénieurs de chez Devon Corp, qui avaient eu la très bonne idée de mettre les CT trouvables au sol dans des PokéBalls de couleur jaune, les faisant contraster de façon extrêmement bienvenue avec les objets classiques, toujours dans des Balls rouges. Je ne pouvais pas non plus faire l'impasse sur les travaux colossaux que Voltère a effectué à Lavandia, seul endroit de la région ayant subi une transformation aussi radicale, même si quelques autres endroits ont révélé des secrets différents d'autrefois...

Mais au final, le moment le plus surprenant, sans l'ombre d'un doute, aura été ce que les habitants de la région ont par la suite appelé "Episode Delta". De façon remarquable, un pan entier d'histoire s'est révélé, faisant au passage la liaison avec des évènements survenus dans d'autres régions, voire même dans d'autres univers. Malgré des allers-retours un peu trop redondants, j'ai passé là un moment véritablement plaisant, doublé d'une belle occasion de revisiter certains lieux.

Concernant la musique, qui passait par les hauts-parleurs du Poké-Multi-Navi, elle se révèle plus que plaisante à écouter. Les nombreux remix sont de bonne facture, mais on appréciera finalement surtout les morceaux exclusifs, que ce soit le thème du dernier combat contre Timmy, ou la majeure partie des thèmes propres à l'épisode Delta.
En parlant du Poké-Multi-Navi, il faut savoir qu'il a deux autres fonctions outre le jeu online. D'une part, il permet de regarder la télévision, qui n'a décidément pas beaucoup de sujets à traiter vu le nombre de fois où il a été question de ma personne. D'autre part est inclus le SPV, un système permettant d'entraîner ses Pokémon par le biais de mini-jeux. Je m'y suis penché (par la force des choses), et j'en retire deux choses. La première est qu'en soi, ces mini-jeux sont vraiment cools et amusants. La seconde, c'est qu'ils restent tout de même moins amusants que l'aventure en elle-même, raison pour laquelle je ne me suis pas attardé dessus.

Cette aventure à Hoenn m'a également permis de découvrir la 3D qui avait été initiée l'an dernier à Kalos. Il faut l'avouer, les combats de Pokémon gagnent énormément en intensité, et pour un peu on repenserait presque à Pokémon Stadium et consorts. Quant aux fameuses méga-évolutions, si j'admets avoir eu d'énormes réticences quant à ce concept qui semblait totalement pompé de Digimon, et s'il faut bien admettre que certaines d'entre elles sont assez ratées, c'est une fois la méga-gemme en main que l'on se rend compte qu'en soi l'idée n'était pas si mauvaise.

Je n'ai pas vraiment été dérangé par l'absence de la Zone de Combat, même si la maquette illustrant sa construction prochaine aurait de quoi, je l'accorde, frustrer plus d'un dresseur. En lieu et place, on bénéficie plutôt d'une île où l'on peut bénéficier d'une attraction existant déjà à Kalos. Pour ma part, je repense justement à la Zone de Combat de Sinnoh dont je vous ai parlé au début de ma lettre, qui a été exportée à Johto. Une fois de plus, je peux donc bénéficier de quelque chose qui a existé auparavant sans l'avoir connu au préalable. Cette situation est plutôt appréciable.
Pour le moment, je ne me suis pas non plus penché sur les Concours Pokémon (et donc je n'ai pas encore reçu le fameux Pikachu cosplayeur dont tout le monde parle), mais il n'est pas impossible que j'y jette un oeil par la suite.

Voilà. Il me reste, Professeur, à vous remercier de m'avoir confié ce Pokédex, certes un peu moins ergonomique que celui de Johto, mais toutefois de très bonne facture, d'autant plus qu'il affiche plus d'informations que jamais. J'ai rempli celui de Johto, eh bien croyez-moi, je remplirai aussi celui-là, d'alpha à oméga.

UTL d'or de la Nintendo DS

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En 2009 (oui ça va faire six ans), j'avais proposé ici-même un billet intitulé UTL d'or de la bande dessinée francophone. Pour faire court, ce billet était destiné à récompenser mes bandes dessinées coup de coeur de l'époque - Peut-être qu'il y aurait des différences si je devais le refaire.

Passons. Aujourd'hui, je pensais revisiter ce concept, en attribuant des récompenses aux meilleurs jeux de la Nintendo DS, par catégorie. Il y aura parfois plusieurs jeux, parfois des jeux uniques, et parfois je me contenterai de ne pas récompenser une catégorie - parce que par exemple, je n'ai eu l'occasion, sur DS en tout cas, de ne jouer à aucun jeu de course, donc je me verrais bien en peine de décerner un trophée pour une catégorie qui ne me parle ni d'Eve ni d'Adam. Il y aura aussi des sous-catégories dédiées à telle ou telle série, parce que ça me semble assez pertinent dans une telle liste.

Pourquoi la Nintendo DS, alors qu'en ce moment tout le monde a les yeux rivés sur la New 3DS ? Eh bien, pour trois raisons. Premièrement, parce qu'on peut véritablement considérer la Nintendo DS morte. Il n'y aura plus de jeu sur cette console. Faire une rétrospective est donc d'autant plus intéressant !
Deuxièmement, parce que de toute façon, si vous avez une 3DS voire une New 3DS, vous pouvez très bien jouer aux jeux DS dessus, y compris en import (sauf cas très rares et particuliers) ! Donc si l'un des jeux listés ici vous fait envie, rien ne vous empêche de courir l'acheter dans votre magasin d'occasion local, ou je ne sais où.
Et enfin, troisièmement, pourquoi pas ? Donc, commençons sans plus tarder la remise des récompenses.

Prix du meilleur RPG
The World Ends With You
On commence donc assez fort avec The World Ends With You, J-RPG particulièrement intéressant de Square Enix, qui a depuis été réédité au format mobile sur iPhone et iPad. J'aurais bien dit "avec succès", mais actuellement le jeu ne fonctionne pas sur les appareils tournant sous iOS 8, ce qui est franchement honteux.


The World Ends With You, c'est un univers inspiré du moderne quartier de Shibuya (où se situent les locaux de Square Enix), mais c'est surtout un scénario franchement très prenant, distillé à grands renforts de gros textes. Le style graphique assez particulier, même s'il rappelle Kingdom Hearts, donne néanmoins une identité assez forte au jeu, et le gameplay dans son ensemble est cohérent. L'histoire est portée par un casting de personnages assez épiques, que ce soit l’inénarrable Sho Minamimoto, le mystérieux Joshua, ou même les joueurs de tin-pin, mini-jeu assez anecdotique qui se retrouve étonnamment plagié dans le mode streetpass de Super Smash Bros 3DS. À moins que ce ne soit qu'un hasard.
Le système de combat, enfin, est un petit bijou d'inventivité, même s'il convient au préalable de s'habituer aux mécanismes assez particuliers à deux écrans. En tout cas, The World Ends With You reste un jeu de très bonne facture, et le seul frein qui pourrait vous empêcher d'en profiter à 100%, outre son prix démentiel actuellement, c'est la barrière de la langue : Comme certains autres jeux qui seront présentés ici, TWEWY n'est malheureusement disponible qu'en anglais.

Sous-catégorie Pokémon
Pokémon HeartGold/SoulSilver
La DS a été l'occasion pour Pokémon de passer, en douceur, de la troisième à la cinquième génération. Oui, la troisième, si l'on compte les premiers spin-off de la série qu'a connu la console à deux écrans, que ce soit Pokémon Dash, Pokémon Link ou Pokémon Donjon Mystère Bleu. 
La série principale, quant à elle, nous a offert les générations 4 et 5, pour un total assez impressionnant de neuf jeux. Mais dans l'ensemble, c'est au remake de la seconde génération que la console aura le mieux profité.
D'une part, pour le contenu en lui-même du jeu, solide, dont la réputation n'était déjà pas usurpée. Or/Argent/Cristal ont longtemps été le Pokémon favori des joueurs, et le sont sûrement encore à raison. L'univers du jeu est passionnant, les nouveautés de gameplay par rapport aux jeux précédents de taille, et, probablement ce qui aura le plus marqué, on peut retourner dans la région du jeu précédent.


D'autre part, cet opus DS offre le gameplay le plus abouti de toute la saga Pokémon à ce jour. Même Rubis Oméga/Saphir Alpha ne parviennent pas à un tel niveau de confort. Sérieusement. HGSS est le seul jeu de toute la série qui permet de courir automatiquement et de faire tous les choix nécessitant les boutons A ou B sur l'écran tactile. Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment ce qui peut justifier les nombreux retours en arrière effectués par Nintendo à ce sujet dans les jeux suivants de la série, mais passons.
En combinant avec justesse tout ce qui faisait la force des volets originaux avec les points forts de la quatrième génération, et en n'oubliant pas non plus d'incorporer des nouveautés propres, GameFreak signe en tout cas avec HGSS le meilleur Pokémon jamais créé, aux côtés des autres remakes de la série.

Et comme si ça ne suffisait pas, il est possible de remplacer les remix par les musiques 8-bits du jeu d'origine. Ils ont vraiment pensé à tout.

Prix des meilleurs jeux d'aventure
Catégorie point and click occidental
Runaway : The Dream of the Turtle
La DS a finalement été assez avare en terme de point and click à l'occidentale, et la 3DS semble suivre le même chemin, ce qui est, quand on y réfléchit, assez honteux, tant la console, avec son écran tactile, semblait se prêter aux extravagances d'un gameplay pouvant se résumer à cliquer partout sur l'écran. Du coup, si je devais choisir un point and click occidental, je me verrais obligé de choisir mon coup de coeur PC, qui a été porté avec plus ou moins de succès sur la DS.


Runaway 2, car Dream of the Turtle est bien une suite, reprend là où le premier volet nous avait laissé : Le héros, Brian Basco, profite d'un certain pactole récupéré au cours du premier jeu pour s'offrir des vacances tropicales avec sa copine, mais tout dérape lorsque le pilote de l'avion qu'ils prennent pour une petite île casse sa pipe en plein vol, et que ladite copine se fait tirer dessus par les militaires locaux pour mieux tomber dans un lac. Le reste du jeu peut se résumer au croisement improbable entre de la comédie, de la science-fiction, et un certain nombre de doubleurs incroyables pour la VF... La VF du jeu PC du moins, car la DS, malheureusement, n'en avait pas assez dans le ventre pour conserver les doublages. Ajoutons à cela un gameplay ultra imprécis, et on obtient au final un portage tout juste bon, mais qui a le mérite d'exister. La suite, A Twist of Fate, est également disponible sur DS. Si vous pouvez, je recommanderais plutôt de faire la série entière sur PC (ou sur smartphones, puisqu'elle y est partiellement disponible), mais dans l'état, sachez tout de même que les Runaway restent des valeurs sûres et que, porté par son scénario, ses personnages barrés et ses graphismes franchement léchés, Dream of the Turtle sur DS parvient tout de même à peu près à remplir son objectif - et de toute façon, je n'avais pas énormément d'autres choix pour cette catégorie.

Catégorie point and click japonais
Toute l'oeuvre du studio CING
Another Code, Hotel Dusk, Last Window, autant de jeux improbables qui manient le verbe aussi bien que les éléments de gameplay point-and-clickesques. Le studio CING, responsable de la création de ces jeux et de quelques autres que je ne citerai pas ici, a malheureusement périclité, et, ainsi, Last Window aura été leur dernière oeuvre, qui, pour la petite anecdote, est bien parue en Europe, mais pas en Amérique. 


Pourtant, les point and click de CING sont des bijoux, à n'en pas douter. Le tout premier, Another Code, a accompagné la DS lors de son lancement en 2005 - et quel lancement ! Rarement un jeu DS n'aura autant utilisé les capacités de la console. Ce gameplay particulier, repris dans Hotel Dusk et sa suite, dans lequel vous serez amené à utiliser les fonctions de votre console de bien des façons pour le moins inattendues, accompagne des scénarios richement écrits, au cours desquels le joueur est amené à côtoyer des personnages plus ou moins attachants, mais toujours difficilement oubliables. Si Another Code flirte avec une légère science-fiction d'assez bon ton, Hotel Dusk et Last Window vont plutôt chercher leurs références du côté du polar et des films des années 50, pour un résultat toujours à la hauteur de nos espérances les plus folles. Honnêtement, si vous voyez le terme CING sur une boîte de jeu, vous pouvez foncer. 

Catégorieaventures textuelles
Ghost Trick


Ghost Trick est l'un des meilleurs jeux de la DS. Ce serait peut-être même le meilleur, si d'autres jeux encore plus forts n'étaient pas disponibles. Ghost Trick a toutes les recettes d'un grand jeu : Écrit par le père de Phoenix Wright, il bénéficie d'une bande sonore impeccable, d'un scénario implacable, d'un gameplay incroyablement novateur (surtout compte tenu du fait que c'est un jeu textuel), et de graphismes, les amis, mais quels graphismes, il faut les voir pour les croire. Les personnages se déplacent et évoluent dans une fluidité déconcertante. Chaque scène est un pur et simple dessin animé vu de profil. En ajoutant à cela toutes les facettes de gameplay, l'aspect scénaristique, et la bande sonore inoubliable, vous obtenez un jeu incroyable, à posséder ABSOLUMENT. Ne pas aimer Ghost Trick serait tout simplement criminel.
Notons d'ailleurs que Capcom fait un beau cadeau aux joueurs : Une fois n'est pas courtume, le jeu est disponible d'entrée en cinq langues sur une seule cartouche !

999 : 9 Hours, 9 persons, 9 doors
Souvent comparé, à tort, avec les Ace Attorney, 999 est le premier volet de la série des Zero Escape. Tout comme Ghost Trick et TWEWY, vous pouvez aussi le trouver sur iOS. Sa suite est disponible sur 3DS et Vita, et les joueurs attendent tous avec une impatience démesurée de savoir si oui ou non, nous aurons droit à un troisième volet. 


Dans ce jeu, vous incarnez un jeune homme pris au piège avec huit autres personnages dans un bateau en train de couler. Pour vous en sortir, vous devrez faire équipe et trouver, en moins de neuf heures, la porte dotée du numéro 9, synonyme de liberté, au travers de plusieurs routes d'histoires différentes, mais qui finissent par se rejoindre. 
999 est un jeu d'escape rooms. Vous devrez trouver, à chaque fois, la solution d'énigmes de plus en plus retorses, si vous voulez arriver jusqu'au bout d'une aventure trépidante, où la mort guette les protagonistes à plus d'une occasion.
Malheureusement, ce grand jeu a un prix : Celui de l'import. Contrairement à Virtue's Last Reward (sa suite donc), sa version DS n'a été localisée qu'aux États-Unis... Et la version iOS souffre de l'absence des escape rooms. À vous de voir quelle version vous convient le mieux ! 

Time Hollow


Time Hollow avait beaucoup à offrir. Du voyage dans le temps, des cinématiques animées, un opening inoubliable... Le scénario est plutôt bien écrit, le gameplay suffisamment original pour accrocher. Les personnages, quant à eux, sont peut-être un peu trop cliché, mais ce n'est pas cela qui m'a empêché il y a quelques années d'y rejouer et de me dire que, malgré la durée de vie franchement faible du titre, il avait tout de même énormément à offrir. Pour tout vous dire, cette dernière partie m'a profondément marqué : Elle m'a permis de me rappeler pourquoi j'aimais tant l'incursion de Konami dans la grande aventure textuelle !
Vous trouverez probablement ce jeu sur Internet. La VF, disponible aussi bien en import US que dans la version européenne, est par contre assez atroce à lire, et je me suis souvent demandé si ce n'était pas pour cette raison qu'au final, le jeu, qui avait été honteusement renommé Cave du Temps (eurk), n'a jamais été proposé à la vente dans les boutiques de France...
Petite astuce : Vous pouvez changer la langue du jeu en maintenant certains boutons au démarrage. Je ne sais pas lesquels, pour ma part j'avais appuyé sur tous les boutons en même temps. Dans tous les cas, ça ne détruit pas la sauvegarde.

Sous-catégorie Ace Attorney
Comme vous le savez, je m'intéresse de vraiment très près à la saga des Ace Attorney. Avec pas loin d'une dizaine de titres, on peut le dire, elle est vraiment bien implantée dans le parc des jeux vidéo. À vrai dire, dans la mesure du possible, je recommanderais de faire l'ensemble de la série, qui est extraordinaire. Mais si je devais n'en retenir qu'un seul, ce serait...

Ace Attorney Investigations 2
AAI2 est la perle de la série, qui se hisse sans peine au-delà d'un océan de médiocrité. Non, la série n'est pas médiocre, loin de là. Comme je le faisais remarquer un peu avant à juste titre, tout le monde devrait avoir l'opportunité d'y jouer en entier. Chaque Ace Attorney est un chef-d'oeuvre extraordinaire, et même les moins bons de la série ont quelque chose à raconter. Mais AAI2 a ceci d'incroyable qu'il va bien au-delà de tout le reste de la série, en proposant une histoire qui se tient, des nouveautés de gameplay assez séduisantes, les meilleurs personnages et musiques de la série, et un lien incroyablement fort qui va durcir l'intrigue de la série entière.


Malheureusement, pour jouer à ce jeu, deux conditions sont requises : Premièrement, il vaut mieux avoir au minimum terminé la trilogie Phoenix Wright et le premier Investigations, car ce second volet est une suite directe, et il serait vraiment dommage de vous priver à la fois des tonnes de références, mais aussi de la compréhension de la continuité mise en place.
Deuxièmement, à moins de comprendre le Japonais, vous devrez recourir à des méthodes peu légales : Capcom, dans son immense dédain des joueurs, n'a pas jugé bon d'offrir une traduction à ce titre, et le seul employé de la société qui aurait pu changer les choses n'y travaille plus. Les fans étant très motivés, un patch anglophone existe, et un francophone est en cours de création, donc vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Prix du meilleur jeu de plate-formes 2D
Sonic Rush Adventure


2,5D en fait. De la même façon que son prédécesseur Sonic Rush et son successeur Sonic Colours, Rush Adventure est un jeu de plate-forme 2D utilisant un moteur 3D. C'est selon moi à la fois le Sonic, mais aussi le jeu de plate-formes en 2D le plus abouti sur DS. Il propose un gameplay efficace, un level-design digne de sa licence, des musiques de très bonne facture, et un assez grand nombre de niveaux. Si vous devez n'avoir qu'un Sonic sur votre console à deux écrans, eh bien c'est sans hésitation celui-là.

Prix du meilleur FPS
Moon
J'ai beau ne pas l'avoir terminé pour le moment, je trouve le jeu Moon vraiment remarquable. Ce FPS spatial a de bonnes idées, et il faudrait vraiment que je poursuive mon épopée lunaire, car le peu que j'en ai joué m'a rapidement convaincu : C'est beau, c'est bien construit, et le gameplay est parfaitement calibré. Loin d'être un mauvais jeu, Moon surprend plus qu'agréablement, et ça, c'est vraiment bien.



Prix du meilleur puzzle
Peggle Dual Shot
Peggle, c'est cette série casual qui s'est remarquablement fait connaître au travers de ses versions PC et smartphone. Sa version DS, disponible uniquement en Amérique, est en soi un petit bijou, puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un regroupement des deux premiers jeux de la série. Le principe des billes qui vont détruire des blocs n'a toujours pas pris une ride, et l'écran tactile de la DS est particulièrement bien taillé pour ce type de gameplay. 

En fait, le jeu est tellement complet que je pense très sérieusement qu'il valait le prix plutôt élevé qu'il coûtait à l'époque... Mais bon, de nos jours, il est certainement possible de l'importer pour bien moins cher !

Prix des meilleurs jeux de cartes
Yu-Gi-Oh World Championship 2008
Certes, il y a eu d'autres Yu-Gi-Oh avant et après ce jeu, mais il n'en demeure pas moins le plus abouti, proposant un nombre assez satisfaisant de modes de jeu, énormément de cartes, et puis c'est le dernier jeu qui utilise l'interface inventée pour World Championship 2006 sur Game Boy Advance et ses suites. 

Surtout, World Championship 2008 est le jeu le plus récent permettant d'affronter certains des personnages du manga d'origine, et il est également possible d'y affronter ses propres decks et de faire des parties à deux contre deux, petite nouveauté vraiment bienvenue, quand on sait que le manga d'origine avait offert cette possibilité aux protagonistes bien des années auparavant. Accessoirement, c'est le seul Yu-Gi-Oh où j'aie réussi à obtenir l'intégralité des cartes disponibles, vous comprendrez donc je pense que je lui réserve une place particulière dans mon panthéon DS personnel.

Marvel Trading Card Game
Marvel TCG est un jeu super exigeant. Il adapte un jeu de cartes qui a effectivement existé dans la vraie vie, dont je possède d'ailleurs de véritables cartes en vrai carton, et qui avait ceci de génial qu'il était possible d'y mélanger Marvel, DC, et autres éditions de comics. Bien entendu le jeu qui nous intéresse, vu son titre, se limite aux cartes Marvel.

À condition de comprendre les règles, ce jeu est brillant. L'IA est franchement bien programmée, les règles du jeu sont respectées à la lettre, le gameplay n'est pas à jeter. On notera que le jeu vous amène à tenir votre DS à la verticale plutôt qu'à l'horizontale, pour un gameplay intégralement tactile, et un affichage des cartes sur l'écran du haut. Un comic assez convenu, mais franchement bien réalisé vues les circonstances, emballe le tout. Malheureusement les tutoriels sont beaucoup trop confus, et même avec l'authentique livret de règles du vrai jeu sous la main, tout assimiler est assez difficile. Les grands fans de Marvel, s'ils sont en tout cas prêts à comprendre cet enchevêtrement de règles, trouveront tout de même là un jeu très fourni, d'autant plus quand on sait qu'il offre non pas un, mais bien deux story mode différents. Le jeu existe également sur PC, mais pour un gameplay similaire, pour ma part en tout cas, je préfère profiter d'un format portatif, donc ce jeu était vraiment bienvenu ! 

Prix des meilleurs jeux de minis-jeux
Bomberman Land Touch 1 et 2
Les Bomberman Land Touch sont, jeux de mots mis à part, de véritables petites bombes. Les modes histoires, assez prenants, se terminent assez rapidement, mais c'est en multi que les jeux révèlent toute leur saveur, en proposant, outre les classiques batailles de Bombermen sous différentes règles, des minis-jeux d'excellente facture qui égayeront facilement vos soirées ! Et en plus, le mode histoire du second jeu doit être joué au moins deux fois si vous voulez tout débloquer, ce qui donne à cette suite une durée de vie encore plus conséquente !

Mario Party DS

Mario Party dans le creux de la main, c'est le pari fou de Mario Party DS. Cela avait été tenté sur GBA sans succès, mais cette fois l'essai est bien transformé : Tout ce qui faisait la richesse des jeux console de salon est correctement porté sur DS, et on peut mettre pas mal de temps à se lasser de ce jeu. Accessoirement il est fait par les mêmes auteurs que les Bomberman Land Touch, donc les minis-jeux ne dépaysent pas !

Prix des meilleurs livres interactifs
La DS, c'est la console qui a vu de façon assez incongrue l'arrivée d'une cartouche rassemblant littéralement 100 bouquins du domaine public. En proposant de la tenir à la verticale, comme on tiendrait un livre, les développeurs lui ont trouvé un usage tout à fait novateur : La DS permet de lire des ebooks. Et le plus étonnant, c'est que ça marche vraiment bien !

Flips Artemis Fowl
La série des Flips est une exclusivité du Royaume-Uni. Ce sont principalement des livres jeunesse, mis en forme pour encourager les plus jeunes à se mettre à la lecture, par le biais d'une présentation agréable, et de récompenses qui viennent encourager celui qui a réussi à aller jusqu'au bout d'un volume. Des bonus interactifs viennent ponctuer la lecture.


Étant un fervent lecteur de la saga Artemis Fowl, je n'allais pas louper une occasion de bénéficier pour très peu cher (une poignée d'euros sur Amazon, sérieusement) de la VO des six premiers ouvrages de la série, et même du tome bonus.
Eh bien sachez-le : Cette cartouche est vraiment bien faite, et terminer un livre dans cette interface est vraiment gratifiant. Si l'anglais ne vous dérange pas et que vous cherchez de la lecture, Flips Artemis Fowl pourrait bien être la solution !

Leçons de cuisine
Actuellement trouvable très facilement pour très peu cher, Leçons de cuisine est épatant de par sa réalisation soignée. Plus qu'un livre de recette, il s'agit même d'un véritable accompagnement culinaire interactif, bienvenu en toutes occasions, rempli d'options très pratiques pour facilement trouver et réaliser de délicieux plats ! Et le mieux dans tout ça, c'est que lesdits plats sont littéralement des plats du monde entier, triés par pays. On n'a que l'embarras du choix, donc. Et si l'interface très pratique ne suffit pas à convaincre, peut-être que la voix-off très agréable, les nombreuses possibilités offertes par la gestion des ingrédients, la reconnaissance vocale ou les vidéos explicatives vous donneront davantage envie !
À noter que les amateurs d'import pourront également tester sa suite dans sa version US, America's Test Kitchen : Let's get cooking, tout en sachant qu'il faut parvenir à comprendre les méthodes de mesure, très différentes des nôtres.

Prix du meilleur jeu musical
Jam with the Band
J'aurais pu vous dire de vous tourner vers Elite Beat Agents, ou vers l'un des deux Ouendan, équivalent Japonais du fameux titre. Mais je suis sûr que si vous aimez les jeux musicaux, vous avez déjà Osu sur votre PC, donc l'intérêt est moindre. Et surtout, Jam with the Band mérite vraiment selon moi le statut de meilleur jeu de musique jamais conçu.
Déjà, parce que c'est le synthétiseur midi ultime : Mélomanes, vous pourrez littéralement écrire des morceaux à huit partitions maximum. Ensuite, parce que les boutons de la console vous serviront littéralement à jouer les morceaux : Appuyer sur un bouton en fonction des instructions données à l'écran joue une note, et ainsi de suite jusqu'à obtention de la mélodie désirée. Quatre niveaux de difficulté ponctuent chaque morceau, et le plaisir de jeu est donc vraiment au rendez-vous !
La version Européenne donne par défaut une cinquantaine de morceaux très variés, ce qui est déjà assez remarquable, et si l'on regrettera qu'il ne soit plus possible d'exploiter la connexion wi-fi pour télécharger encore plus de morceaux (raison pour laquelle d'ailleurs j'aurais moins tendance qu'auparavant à conseiller la version japonaise du titre), on appréciera pouvoir enregistrer jusqu'à cent morceaux, d'autant plus que si vous avez un certain matériel, il devient assez facilement possible d'injecter des morceaux téléchargeables par Internet. Bref, un jeu assez complet, et je ne vous ai même pas parlé de la lecture de playlist aléatoire, du karaoké ou du mode multi, jusqu'à huit joueurs sur une seule cartouche !

Prix du meilleur jeu de combat
Jump Ultimate Stars


Sur DS il n'y a pas vraiment à hésiter. Proche d'un Smash Bros dans son fonctionnement, JUS est le crossover manga ultime, et de ce fait, ne se trouve qu'en import Jap. Le jeu reste relativement aisé à comprendre, surtout avec une solution sous le coude, et son gameplay nerveux m'a longtemps convaincu que ce jeu était supérieur à l'ensemble de la série des Super Smash Bros.

Je le pense toujours.

Prix du meilleur OVNI
Wario Ware DIY



L'idée de Wario Ware DIY est très simple : Il compte sur vous pour créer vos propres micros-jeux, et même les partager aux autres possesseurs du jeu. Le gameplay est très addictif, et pouvoir, sans connaissance particulière, programmer des micros-jeux 8-bits en faisant soi-même l'intégralité des ressources, est vraiment une expérience incroyable. Je m'étais à ce titre fait notamment une série de micros-jeux Pokémon et une série inspirée de Portal. Parfois j'y rejoue, et je retrouve toute la force de DIY : Faire son propre contenu  est vraiment une expérience incroyable. D'ailleurs ce jeu est tellement bien que j'en possède deux cartouches, ainsi que l'extension Wii qui lui était associée. C'est vous dire si je me suis éclaté avec.

On arrive déjà à la fin de cette édition 2015 des UTL d'or, mais je ne peux pas vous quitter sans décerner deux prix spéciaux supplémentaires !

Prix du meilleur jeu DSi
Petit Computer


Vous avez une DSi ou une console de la famille 3DS ? Félicitations, vous pouvez tester ce jeu extraordinaire, qui vous permet de coder n'importe quoi dans un langage qui est à vrai dire une variante de BASIC. Mais de mon côté ce n'est pas vraiment pour la partie codage que ce jeu a retenu mon attention, mais bien pour le partage de jeu par QR Code, qui permet assez aisément de récupérer de très bons clones de jeux connus. Pourquoi acheter Columns ou Tetris quand des gens les ont codés pour vous ? Et si vous aviez envie de Pong, de Snake ou de Space Invaders sur votre console à deux écrans, c'est peut-être là votre meilleure opportunité !
Une suite est disponible sur 3DS au Japon, elle peut apparemment afficher des jeux de qualité PlayStation. Mais rien que ce titre DSi a un potentiel d'amusement assez illimité !

Prix du pire jeu DS jamais créé
Lanfeust de Troy
Foutage de gueule parmi les foutages de gueule, ce jeu est probablement l'une des pires erreurs d'Atari. Des maps laides et mortellement vides, des explications trop confuses et un gameplay imprécis ne parviennent pas à rendre justice à un univers qui n'avait pas mérité un tel massacre.



Quand je repense aux interviews données par Arleston, scénariste de la bande dessinée d'origine, qui promettait monts et merveilles pour le jeu, j'ai de la peine. J'ai de la peine, car il est tout à fait possible que le scénario soit bien et tienne la route, mais ce "jeu" a tant de défauts qu'il est tout simplement impossible d'y jouer pour commencer. Et d'ailleurs, le revendre me semble bien compromis également, même pour une poignée de centimes.

Eh bien voilà ! Cette liste ne se veut pas forcément la plus complète du monde, mais je serais ravi si elle vous encourageait à tester l'un ou l'autre de ces jeux (sauf Lanfeust). On se retrouvera peut-être une autre fois pour une nouvelle liste... Ou peut-être pas ! Allez savoir de quoi l'avenir est fait !

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